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| 20160129={{Extrait|id=5077159|Jamais je n’ai pensé (au contraire !) que l’ascendance juive était une tare. Elle est quelque chose de plus, comme l’homosexualité, – elle n’est quelque chose de moins que par rapport au prépuce –, et je crois qu’on ne saurait me soupçonner de vouloir rabaisser quelqu’un en révélant qu’il est homosexuel. Une particularité qui était mienne, m’a aidé à en comprendre une autre qui ne l’était pas.
| 20160227={{Extrait|id=5606727|{{personnage|Le Chœur}} : Ainsi les hommes, le bonheur est sous eux, mais ils ne veulent pas y boire, à cause de raisons bêtes. J’ai pour leur bêtise un dégoût profond.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=1|page=17}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=87|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20160130={{Extrait|id=5081051|Lorsque, pendant la guerre, je m’occupais d’une œuvre d’assistance aux enfants, combien de fois ai-je dit à telle dame qui s’intéressait passionnément à quelque gamin : « Quand il aura vingt ans, dix-huit ans même, vous vous ficherez pas mal de lui. Car, ce que vous aimez, ce n’est pas un ou des individus particuliers, c’est l’enfance. »
| 20160228={{Extrait|id=5611918|{{personnage|Georges}} : J’avais cru que c’était ceci ou cela qui donnait un sens à ma vie : je voyais maintenant que c’était d’aimer. Gillou avait été bien des fois assez décevant : ah ! que ne l’avait-il été davantage ! J’aurais pu me libérer de lui. Mon affection me rongeait et m’empoisonnait. On s’adapte à tout, à l’inconfort, au froid, à la continence, au risque quotidien ; mais non à l’ignorance du sort de ce qu’on aime.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=293|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes de 1948 sur ''Fils de personne'' »}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=224|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20160229={{Extrait|id=5638691|''Boys and women are cattle of same colour.'' « Les garçons et les femmes sont bétail de même espèce. » Shakespeare.<ref>Extrait d’une tirade de Rosalinde dans ''Comme il vous plaira'' (''As you like it''), acte III, scène 2 :<br>''I set him every day to woo me: at which time would I, being but a moonish youth, grieve, be effeminate, changeable, longing and liking, proud, fantastical, apish, shallow, inconstant, full of tears, full of smiles, for every passion something and for no passion truly any thing, as '''boys and women are for the most part cattle of this colour'''; would now like him, now loathe him; then entertain him, then forswear him; now weep for him, then spit at him.''</ref><br>Les gosses, comme les femmes, désirent qu’on s’occupe d’eux.<br>Chez les jeunes garçons qui n’ont autour d’eux que des femmes, un besoin du père, ou plutôt de l’homme, qui n’est pas sans analogie avec celui qu’ont les femmes.<br>Délivrance de sortir d’eux, (...)
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=297|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20160301={{Extrait|id=5645299|{{personnage|Pierre}} : On parlait il y a trente ans de « l’amour libre ». Mais tout amour est une servitude.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=318|section=''Un incompris'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20160302={{Extrait|id=5651356|Certains ne peuvent aimer que dans l’estime. Aimer de cœur, et même aimer sensuellement. […]<br>Mais c’est là une sorte particulière d’amour. Car il y a l’amour qui aime sans avoir besoin d’estimer. L’amour qui, à tout ce qu’il voit de mal dans l’être aimé, répète inlassablement : « Ça n’a aucune importance. » C’est l’amour des amants. […]<br>De ces deux amours je ne sais lequel préférer. J’ai ressenti plutôt le premier, toute ma vie. Aujourd’hui, j’imagine de pouvoir ressentir aussi le second. Amélioration, ou relâchement ? Disons que chacun de ces deux amours a sa beauté, et qu’il n’est pas nécessaire de donner à l’un ou à l’autre la prééminence.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=306|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20160131={{Extrait|id=5095047|Un jour le vent tournera, les gens seront las de se voir dicter par l’État, la Justice et la police ce qu’ils doivent penser, écrire, fumer, manger, aimer (et surtout ''ce qu’ils ne doivent pas'' penser, écrire, fumer, manger, aimer), ils se dresseront contre ce fascisme de la santé et de la vertu qui nous surplombe, prétend régenter nos vies […].
| 20160303={{Extrait|id=5709368|Proverbe florentin du {{s-|XV|e}} :<br>''Quando vòi prendere trastullo, usa spesso col fanciullo.''<br>Quand tu veux t’amuser, use souvent du garçon.
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« René Schérer, éveilleur » (2011)|page=197}}}}
{{Réf Livre|titre=[[Le Porretane (Giovanni Sabadino degli Arienti)|Le Porretane]]|auteur=Sabadino degli Arienti|éditeur=Giuseppe Laterza & figli|année=1914|page=69|section=Novella XIII|année d'origine=1483|collection=Scrittori d’Italia}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Italie]]</p>
| 20160201={{Extrait|id=5139268|Je me sens obligé de faire une réflexion, qui me donne faussement l’air de faire la morale, alors que je parle seulement raison. C’est pour déclarer que, si je comprends toutes les formes de la sexualité, à commencer, naturellement, par celle qui concerne les mineurs, je n’approuve pas ceux qui s’attaquent à des innocents. Cela ressort à la manie. Les vrais pédérastes sont assez malins et assez conscients, d’ordinaire, pour ne pas s’attaquer à des garçons de huit à douze ans, et ne s’intéressent qu’aux pubertés en émoi. Ainsi font-ils figure, non pas de pervertisseurs, ni même d’initiateurs, mais de... collaborateurs. Le risque n’en est pas moins pour eux de tomber sur un résistant. Du moins s’agira-t-il d’un garçon déjà initié.
| 20160304={{Extrait|id=5718003|{{personnage|Alphonse Dulaurier}} :<br>Quand on est heureux, il ne faut pas le montrer, car la société ne vous le pardonne pas. Que dis-je, la société ! Il suffit parfois d’''un seul ennemi'' pour nous détruire.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=290-291}}}}
{{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=IX|page=103}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
| 20160305={{Extrait|id=5736323|{{personnage|Salvador Dali}} :&nbsp;<ref>Propos tenu lors d’un déjeuner de Florence Gould.</ref><br>L’amour, c’est quelque chose qui se passe dans la tête et qui finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=6|page=257}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20160202={{Extrait|id=5140287|« Quand le Suédois Dag Hammarskjöld fut élu, en avril 1953, secrétaire général des Nations Unies, il était, avec le pape Pie XII, l’ex-roi Umberto II, Paul I{{Exp|er}} de Grèce, Baudouin I{{Exp|er}} de Belgique, le Prince Bernard de Lippe et le duc d’Édimbourg, le plus grand personnage de la comédie mondiale que l’on pût taxer d’avoir le goût des garçons. » (Je n’avais pas ajouté les rois et les princes arabes, parce que cela fait partie de leur métier.)&nbsp;<ref>La citation entre guillemets est la première phrase d’un autre ouvrage de Peyrefitte, ''[[Tableaux de chasse (Roger Peyrefitte)|Tableaux de chasse ou La vie extraordinaire de Fernand Legros]]'', Paris, Albin Michel, 1975.</ref>
| 20160306={{Extrait|id=5737386|{{personnage|Henry de Montherlant}} :<br>Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=112}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=58}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20160203={{Extrait|id=5171684|{{personnage|Le prince de Candriano}} :<br>L’Italie est le pays de la beauté, jointe à la facilité.
| 20160307={{Extrait|id=5757633|{{personnage|L’Infante}} : Échouer à convaincre l’être auquel on veut tant de bien ! Comment le bien que l’on veut à un être ne resplendit-il pas sur votre visage et ne passe-t-il pas dans le son de votre voix, tellement qu’il soit impossible de s’y méprendre ?
{{Réf Livre|référence=L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|page=193|partie=Deuxième partie|chapitre=XVII}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=152|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20160308={{Extrait|id=5778985|On ne parlerait pas de l’inceste parents-enfants, car il n’est qu’un cas particulier de la relation adulte-enfant qui est l’une des plus riches lorsqu’elle est vraiment réciproque, on n’en parlerait pas, n’était ce sacré rapport de forces. Il gâte tout. Comment démêler désir de soumission ou crainte ? ou intimidation, ou forme tacite de chantage ? ou autorité naturelle… ?<br>Si, version mère-fils, pouvoir parental et pouvoir mâle vont en sens contraire, version père-fille ils s’additionnent. Il faut voir là la raison d’une plus grande fréquence du dernier cas, et, donc, l’importance du facteur pouvoir dans l’affaire.<br>Manifeste ou non, le rapport de pouvoir est là, dès lors l’inceste est du viol. Dommage.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=88}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20160309={{Extrait|id=5797126|{{personnage|Le père Séraphin}} :<br>Les théories sur l’amour n’ont qu’un médiocre intérêt : seuls comptent les gestes  de l’amour.
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=première partie|chapitre=3|page=32}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20160310={{Extrait|id=5807618|L’amour oblige l’un à devenir l’autre.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. III|page=41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20160311={{Extrait|id=5828411|Étant donné les conditions, spéciales, faites aux jeunes sur le marché du travail — sans parler du marché du chômage où on ne peut entrer du reste que si on a déjà assez travaillé pour ça — les seuls débouchés sont : les casses (où les jeunes se font exploiter par les receleurs, aux environs de 10 % de la valeur des vols) ; et la prostitution, en expansion parmi les enfants de familles pauvres, aussi bien pour les garçons que pour les filles (clientèle mâle pour les deux) ; s’ils se débrouillent pour ne pas se faire « protéger » (exploiter) par des professionnels, ils se trouvent là du moins à égalité d’exploitation avec les adultes, voire un peu plus cotés, vu leur fraîcheur. C’est le clair résultat obtenu par une réglementation « protectrice » dans une société fondée sur l’exploitation.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=152}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20160312={{Extrait|id=5837222|Dans le domaine de la pédophilie et des délits sexuels, un bon nombre de gens jouissent par délits interposés. […] Une des meilleures façons de se défendre de son trouble, c’est de condamner les autres. Les puritains, ce sont les plus grands obsédés sexuels au monde, il faut bien le dire. C’est vrai aussi pour la pédophilie. Vous savez comme moi que parmi les gens se trouvant au premier rang de la marche blanche, on a tout de même détecté des vrais pédophiles. C’est assez classique. On se défend contre des choses qu’on a en soi en condamnant les autres.{{Réf Article|auteur1=Christian Mormont|auteur2=interviewé par Didier Haine|titre=Un docteur en psychologie clinique : "Ce n’est franchement pas nouveau"|périodique=La Dernière Heure - Les Sports|date=28 juin 2013}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Christian Mormont (citations)]]</p>
| 20160313={{Extrait|id=5848601|Pendant des siècles, d’innombrables « pauvres bougres » grillèrent sur les bûchers d’une morale insensée, qui prétendait appliquer les lois du christianisme. Il était temps, pour les théologiens, de s’apercevoir que les empereurs Constantin, Valentinien et Théodose furent des monstres en réservant l’autodafé aux hérétiques de l’amour.
{{Réf Article|auteur1=Roger Peyrefitte|titre=Sodome et l’Église|périodique=Le Crapouillot|num=34, ''L’Église et la sexualité''|date=août 1956|page=51}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20160204={{Extrait|id=5219758|Chez l’enfant, les orgasmes fréquents accroissent l’intelligence, l’indépendance de la pensée : ils rendent les impubères spirituels, sociables, réceptifs, créatifs et profonds. On ne compte pas les masturbations, les accouplements naïfs, les grands camarades utiles, dans l’enfance des génies ou des talents modernes, telle qu’ils la content ou qu’elle est devinée.<br>À l’inverse, l’éducation châtreuse ne forme que des âmes stériles, rabougries, malfaisantes : une piétaille de petits employés. Impossible de couper la queue d’un homme sans lui abattre aussi la tête.
| 20160314={{Extrait|id=5850684|''Il ne faut pas juger le mineur sur la mine.''<ref>Cet alexandrin est cité de façon légèrement différente par {{Référence:L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|refcourte}}, page 113 :<br>''Il ne faut pas juger d’un mineur sur la mine.''</ref>{{Réf Article|auteur1=Alfred Jarry|titre=L’âme ouverte à l’art antique|périodique=Le Canard Sauvage|num=19|date=26 juillet-1{{Exp|er}} août 1903}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=92}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Alfred Jarry (citations)]]</p>
| 20160315={{Extrait|id=5857725|Un enfant de douze ans, de qui le germe n’est pas fort, se gâte en huit jours.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=305|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
| 20160316={{Extrait|id=5873535|Quand j’ordonne à un enfant : « Fais ceci ! », il n’apprend qu’à ordonner : « Fais ceci ! »<br>Quand je punis un enfant, il n’apprend qu’à punir un enfant.<br>Quand je subis un despote, je l’imagine à douze ans, hideux, honteux, glacé, sans camarades, la tête bleue de gifles. Impatient d’avoir grandi : dans ses rêves heureux, l’humanité entière y passera, et les femmes d’abord.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20160205={{Extrait|id=5241686|L’amour des enfants lucides est difficile à garder.<br>Ou alors il faut être suffisamment estimable.
| 20160317={{Extrait|id=5918502|Ces jolis gamins dont la race élégante pullule les rues, en Italie.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=173}}}}
{{Réf Livre|titre=[[L’Élu (Achille Essebac)|L’Élu]]|auteur=Achille Essebac|éditeur=L’Édition Moderne, Ambert et C{{Exp|ie}}|année=1902|page=non précisée|chapitre=IV}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Italie]]</p>
| 20160206={{Extrait|id=5281600|C’est environ l’âge de treize ans que la plupart des êtres mâles atteignent à leur plus grande richesse d’âme.
| 20160318={{Extrait|id=5951416|{{personnage|Philippe}} : Collège, collège, tout est collège ! Ce que nous savons le mieux, c’est notre commencement.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=72|section=''La relève du matin'', « La gloire du collège »}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=27|section=''L’exil'' (1929)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20160207={{Extrait|id=5305865|C’est un processus courant : les êtres jeunes et vierges peuvent avoir un certain dégoût, mêlé de curiosité, à l’égard de l’érotisme et de la sexualité. Et puis ça se transforme peu à peu en une véritable passion.
| 20160319={{Extrait|id=5954671|Ancrons en nous l’idée, d’ailleurs si juste, de la ''folie de l’adolescence'', qui nous permet de leur pardonner.
{{Réf Émission|auteur=Michel Tournier|émission=Comment l’entendez-vous ?|réalisateur=Claude Maupomé|diffuseur=France Musique|date=25 décembre 1980}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=8|section=''L’exil'', « Préface de l’édition originale » (1929)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Michel Tournier (citations)]]</p>
| 20160208={{Extrait|id=5319229|''The relationship between man and boy can be one of genuine love; it ''can'' be handled responsibly, whether or not sex enters into it, the man realizing that his boyfriend is growing up and will before too many years be ready to start a family of his own.''<br>—<br>La relation entre un homme et un garçon peut être faite d’amour authentique ; elle peut vraiment être conduite d’une manière responsable, que le sexe y prenne part ou non, l’homme comprenant que son jeune ami grandit et qu’il sera, dans quelques années, en mesure de créer sa propre famille.
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=9}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
| 20160209={{Extrait|id=5327127|Je ne suis pas un pédagogue. Pourtant, je ''sais'' que les jeunes êtres avec qui j’ai eu une liaison un peu suivie en sont sortis plus heureux, plus libres, plus ''réalisés'' au sens que l’Inde donne à ce mot.<br>Aimer un gosse n’a de sens que si cet amour l’aide à s’épanouir, à s’accomplir, à devenir pleinement soi-même, à faire voler en éclats les barreaux de la cage familiale, à repousser d’une main légère les faux devoirs auxquels la société prétend l’assujettir. Notre amour ne doit pas être un amour vampirique, égoïste, qui subjugue, soumet, accapare, jalouse, surveille, étouffe, l’amour du loup pour l’agneau ; il doit au contraire, cet amour, être un amour qui féconde, libère, « donne la vie », tel l’Esprit-Saint dans la prière byzantine.<br>L’aîné ne doit pas chercher à se faire aimer du gosse ; il ne doit pas chercher à se rendre indispensable.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=65}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20160210={{Extrait|id=5369967|Qu’est-ce que la beauté, sinon la forme visible de l’amour ? Amour pur, et amour impur. Une vie est heureuse, qui fait la part égale aux trois composants de notre être : le cœur, l’esprit et les sens.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|page=315}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20160211={{Extrait|id=5376051|On est toujours ému de voir réussir un garçon qu’on a connu très jeune. On se dit que peut-être on n’y a pas été étranger.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=258}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20160212={{Extrait|id=5382525|Les femmes intelligentes adorent les pédérastes.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=125}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20160213={{Extrait|id=5413992|Un pédéraste n’est jamais gâteux, car sa vie est une lutte incessante, dans laquelle il faut vaincre ou mourir.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. II|page=16}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20160214={{Extrait|id=5414696|— Comment croire en ce gros dieu à barbe blanche, si je n’aime pas les poils ?<br>— Et le petit Jésus ?<br>— Ils ne l’ont pas crucifié enfant. Ça me gâche tout.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=27}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20160215={{Extrait|id=5415606|C’est justement avec ceux qu’on aime qu’il faut être le plus exigeant, par rapport à soi et par rapport à eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=97}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20160216={{Extrait|id=5450524|Même si j’appartenais à une autre religion, je savourais tout ce que le catholicisme donne de raffinement à l’amour grec. Pour quelques drames, qui auraient été provoqués ailleurs par d’autres motifs, quelle pépinière d’Alexis et de Corydons est un collège religieux ! Ce n’est pas seulement à cause d’éventuels pères de Trennes, car l’enseignement laïc a les siens ; mais c’est parce que les religieux sont à peu près les seuls hommes à s’occuper vraiment des garçons et que le fait de s’occuper vraiment des garçons, crée des rapports amoureux entre hommes et garçons et, ce qui est plus singulier, entre garçons. Il va sans dire que, dans la majorité des cas, ces rapports restent d’ordre spirituel, mais l’amour grec est-il autre chose qu’une spiritualité virile, qui parfois surmonte l’attrait des corps et parfois y succombe ?
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. IV|page=25}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20160217={{Extrait|id=5450890|Ce premier mouvement d’un cœur d’enfant qui est beau comme toute l’intelligence humaine.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=117|section=''La relève du matin'', « Trois variations sur le thème : Maîtrises »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20160218={{Extrait|id=5485550|Le gosse ne doit être pris qu’à petites doses.
| 20160320={{Extrait|id=5956507|Les deux pièces de moi que les femmes préfèrent sont ''La Reine morte'' et ''La Ville dont le prince est un enfant''. […] La seconde — qui se passe dans un collège — parce qu’elles y voient ce que sont en réalité leurs jeunes fils, et les éducateurs de ceux-ci, dont elles n’avaient aucune notion.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=302|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=202|section=''La reine morte'', « Souvenirs sur la création de ''La Reine morte'' » (1966)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20160321={{Extrait|id=5965689|Je constate qu’il y a un mouvement de répression finalement très sévère et très paradoxal parce que, dans le même temps, on sexualise toute la société, y compris les jeunes, et puis il y a une indignation curieuse. Une indignation qui empêche d’observer les phénomènes tels qu’ils sont et d’entendre ce que les gens disent. Qu’une victime dise entre guillemets qu’elle n’est pas victime, les gens de ma profession et le reste de la population vont dire : Mais c’est impossible. Il est encore plus malade qu’il ne le croit. […] Ça paraît scandaleux, invraisemblable et tout ce qu’on veut. Ce n’est évidemment pas conforme à la loi. Mais il ne faut pas tout mêler. Ce n’est pas parce que c’est illégal que c’est nécessairement insupportable pour tout le monde.{{Réf Article|auteur1=Christian Mormont|auteur2=interviewé par Didier Haine|titre=Un docteur en psychologie clinique : "Ce n’est franchement pas nouveau"|périodique=La Dernière Heure - Les Sports|date=28 juin 2013}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Christian Mormont (citations)]]</p>
| 20160322={{Extrait|id=6003431|Aucune honte à la suite des voluptés faciles. Sorte de paradis vulgaire et de communion par en bas. L’important c’est de ne pas y prêter d’importance, ni de se croire avili par elles : l’esprit n’y est nullement engagé, non plus que l’âme, qui n’y fait pas trop attention. Mais, dans l’aventure, un amusement et un plaisir extraordinaires accompagnent la joie de la découverte et de la nouveauté.
{{Réf Livre|référence=Journal (Gide)/volume II, Gallimard-La Pléiade, 1997|page=1058|année d'origine=''24 janvier 1948''}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Journal d’André Gide (citations)]]</p>
| 20160323={{Extrait|id=6044843|J’accepte que le rôle de Gillou soit joué en travesti, à condition que le rôle de Marie soit joué par un garçon de quatorze ans.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=266|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes » (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20160219={{Extrait|id=5492659|Si dans notre société les très jeunes garçons et filles sont d’un commerce enchanteur, c’est parce que les adultes ne leur portent pas d’intérêt, que ce sont des gosses mal aimés, et qui n’ont même pas conscience d’être des objets de désir et d’amour. Aussi n’ai-je aucune nostalgie d’un statut officiel de la pédérastie. Que la chasse aux gosses demeure un sport périlleux, et défendu ! Moins il y aura de vilains messieurs qui séduiront les petites filles et les petits garçons, mieux ça vaudra. Le véritable amant, comme le vrai collectionneur, est le contraire d’un prosélyte.
| 20160324={{Extrait|id=6052170|{{personnage|L’Infante}} : Un jeune démon est toujours beau.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84-85}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=147|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20160220={{Extrait|id=5503221|« Notre intimité » qui avait une base physique, était purifiée par ce qui allait plus loin que les sens.
| 20160325={{Extrait|id=6065597|Une affaire de cœur n’est jamais une affaire de mœurs.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. IX|page=67}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=15|page=296}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20160221={{Extrait|id=5508351|Je chanterai ici ce que j’aime, je chanterai la tendre troupe des petites filles et des jeunes garçons.
| 20160326={{Extrait|id=6084077|{{personnage|Porcellio}} : Vous êtes un magnifique démon, et les démons ont toujours seize ans.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=17}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=356|section=''Malatesta'' (1946)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20160222={{Extrait|id=5564874|Je ramène tout à l’amour et pour moi, il est grec. La pédérastie est la forme la plus inépuisable de l’amour, parce que c’est l’amour de la jeunesse. Même Don Juan ne saurait être amoureux de toutes les femmes, tandis qu’un pédéraste est théoriquement amoureux de tous les garçons.<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;''Chéris sans nombre qui n’êtes jamais assez !''<br>a dit Verlaine. Don Juan peut finir par renoncer aux femmes et devenir moine ; un vrai pédéraste est sur la brèche jusqu’à son dernier jour.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. II|page=15-16}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20160223={{Extrait|id=5568799|Aimer quelqu’un : dévorer des yeux sa vie me console de la mienne. M’observer me dégoûtait : le contempler n’est que douloureux, et me nettoie de moi.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=13}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20160224={{Extrait|id=5579189|Les amoureux de la jeunesse forment une société secrète dont les membres n’ont pas besoin d’insignes ni de gestes convenus pour se reconnaître.
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=deuxième partie|chapitre=3|page=166}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20160225={{Extrait|id=5590958|L’oppression des enfants est première, et fondamentale. Elle est le moule de toutes les autres.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20160226={{Extrait|id=5598004|Quand on voit aujourd’hui l’ordre moral prôné par les ligues chrétiennes d’Outre-Atlantique d’un côté, les fanatiques barbus mahométans de l’autre, étendre son ombre sur l’entière planète, on a l’impression, si l’on s’est battu pour la liberté, d’avoir labouré la mer, écrit et agi en vain. Ce n’est, Dieu merci, pas entièrement vrai.
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« De la censure » (9 janvier 2012)|page=222}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
| 20160227={{Extrait|id=5606727|{{personnage|Le Chœur}} : Ainsi les hommes, le bonheur est sous eux, mais ils ne veulent pas y boire, à cause de raisons bêtes. J’ai pour leur bêtise un dégoût profond.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=87|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20160228={{Extrait|id=5611918|{{personnage|Georges}} : J’avais cru que c’était ceci ou cela qui donnait un sens à ma vie : je voyais maintenant que c’était d’aimer. Gillou avait été bien des fois assez décevant : ah ! que ne l’avait-il été davantage ! J’aurais pu me libérer de lui. Mon affection me rongeait et m’empoisonnait. On s’adapte à tout, à l’inconfort, au froid, à la continence, au risque quotidien ; mais non à l’ignorance du sort de ce qu’on aime.
| 20160327={{Extrait|id=6086501|Entre vieux copains, les conversations ont nécessairement de la bouteille. Plus des hommes se connaissent de longue date, et plus ils ont leurs sujets de discussion, leurs thèmes, leurs tics, leurs plaisanteries, leurs mots de passe. Cela vaut pour tous, mais est plus manifeste encore chez les philopèdes qui sont, avec les poseurs de bombes, les vrais parias, les derniers intouchables de notre {{s-|XX|e}} finissant. Ces maudits que tout le monde rejette aiment à se retrouver entre eux. Avec qui d’autre pourraient-ils parler de leurs inavouables passions ? Ensemble, ils se tiennent chaud. Les amoureux des moins de seize ans sont des conspirateurs et des obsédés. C’est sans nul doute à leur usage qu’a été inventée l’expression « idée fixe ». Quelqu’un qui ne serait pas dans le coup et surprendrait des pédophiles en train de parler de leurs jeunes garçons, de leurs lycéennes, de leurs interrogatoires par la police et de leurs séjours en prison, de se montrer des (...)
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=224|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
{{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=XIII|page=142-143}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
| 20160328={{Extrait|id=6097338|Ce qui vient de l’enfance est ce qu’il y a de plus profond et de plus séduisant.<ref>Peyrefitte fait cette réflexion à propos de la lettre que lui a adressé « un garçon de quinze ans », jeune lecteur belge des ''[[Les amitiés particulières (Roger Peyrefitte)|Amitiés particulières]]'' qu’il évoquera dans la première partie de ''[[Jeunes proies (Roger Peyrefitte)|Jeunes proies]]''.</ref>
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1950|page=176}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20160329={{Extrait|id=6110326|Aimer les filles, aimer les garçons, c’est la même chose. L’unique supériorité de la pédérastie sur la Vénus vulgaire est d’ordre pratique : celui qui aime les garçons ne risque pas de leur faire un enfant et, partant, d’être contraint au mariage par la famille de la jeune personne séduite. Quelle tranquillité !
{{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Matzneff : “Aimer les filles, aimer les garçons, c’est la même chose !”|périodique=Le Point|date=24 avril 2014|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-aimer-les-filles-aimer-les-garcons-c-est-la-meme-chose-24-04-2014-1815738_1885.php matzneff-aimer-les-filles-aimer-les-garcons-c-est-la-meme-chose-24-04-2014-1815738_1885]}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
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Version du 29 février 2016 à 12:07