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Version du 26 juin 2014 à 23:18

Le Japon, en japonais Nippon ou Nihon 日本, est un pays insulaire situé à l’est de la Chine, de la Corée et de la Russie, originellement peuplé par les Aïnous アイヌ qui ne représentent plus aujourd’hui qu’environ 1 ‰ de la population totale.

La civilisation japonaise a été partagée entre l’influence des pays environnants (Chine, Corée, Inde) ou même lointains (Europe, États-Unis), et le souci de préserver ses particularités.

À partir de 1641, après avoir expulsé les missionnaires chrétiens ainsi que les autres étrangers, et fortement limité les échanges avec l’extérieur, le Japon resta fermé à la pénétration occidentale pendant plus de deux siècles. Il fut cependant contraint de s’ouvrir à partir de 1853 sous la menace explicite de la flotte de guerre états-unienne.

Le wakashudō, encore appelé nanshoku, est un lien social, affectif et sexuel formé entre un homme adulte et un jeune garçon. Existant au moins depuis le VIIIe siècle et vivace jusqu’au XIXe, c’est l’institution pédérastique la plus durablement attestée dans l’histoire de l’humanité.

Remarques sur la mentalité japonaise

L’ordre de prééminence sociale dans le confucianisme japonais est le suivant : en premier viennent les samouraïs (guerriers), puis les paysans, les artisans, et enfin les commerçants.

Cependant, la structuration par âge est plus importante que celle par statut social.

Il n’y a au Japon aucun tabou anal (l’excrément n’est pas vu comme un déchet impur, mais comme un engrais). La sodomisation ne pose donc pas de problème autre qu’une éventuelle douleur, et le rôle passif n’est ni dévalorisant ni féminisant.

On remarque à ce propos que le chrysanthème est à la fois le symbole de l’empereur, et celui de l’anus dans le nanshoku.

Nanshoku et wakashudō

Un samouraï et son jeune disciple (conte de shudō, 1661)

Dans la période pré-moderne, la pédérastie japonaise était généralement désignée par deux termes assez différents :

  • nanshoku 男色 (ou danshoku) signifie « lascivité virile », « lubricité entre mâles ». Il désigne les relations sexuelles pédérastiques ou homosexuelles.
  • wakashudō 若衆道 est formé du caractère 道 qui rappelle le tao chinois, la voie le long de laquelle on progresse ; et du mot wakashū 若衆, « jeune personne » ou plus exactement « garçon » : c’est littéralement la « voie des garçons ».
    On rencontre également les formes abrégées shudō 衆道 et nyakudō 若道.
  • On trouve aussi dans le même sens bidō 美道, la « belle voie ».

Pour résumer, nanshoku évoque le plaisir, la passion, la virilité ; alors que wakashudō et ses dérivés désignent une poursuite de la sagesse axée sur les jeunes garçons.

Le wakashū (jeune garçon) pouvant être impliqué dans le wakashudō correspondait à une catégorie d’âge bien définie, mais aux limites très fluctuantes selon les cas. Il pouvait avoir, à l’extrême, entre cinq et vingt-cinq ans. On considérait souvent que le meilleur âge allait de quatorze à dix-huit ans. Cependant la puberté était sans doute plus tardive qu’aujourd’hui ; en outre, la faible pilosité des Japonais leur confère un aspect juvénile plus durable que des adolescents européens.

Religions

On trouve principalement au Japon les cultes shintoïste et bouddhiste, fréquemment mêlés dans une optique confucianiste. Les chrétiens représentent aujourd’hui 2 % de la population, l’islam est quasi inexistant.

Il n’existe aucun tabou sexuel dans le shintoïsme, qui considère ce plaisir comme un bien absolu. De même pour le confucianisme.

Dans le bouddhisme, chaque moine fait vœu d’abandonner toute pensée sexuelle envers les femmes. Même si l’abstinence totale est préférable, la sexualité avec des mâles est donc vue comme un pis-aller, pour calmer les inévitables ardeurs génésiques.

Le taoïsme, qui influença fortement le bouddhisme zen japonais, se soucie des équilibres. Il affirme que les rapports hétérosexuels provoquent chez l’homme une perte d’énergie irrémédiable, et doivent donc être modérés. Ce risque n’existe pas dans le cas des rapports homosexuels.

Aucune de ces religions ne considère la pédérastie et l’homosexualité comme des pratiques contre-nature.

Divinités shinto

Durant le shogunat Tokugawa (du XVIIe au XIXe siècle), plusieurs dieux shinto étaient considérés comme les divinités gardiennes du nanshoku, en particulier Hachiman 八幡神, Myoshin, Shinmei et Tenjin 天神. On évoquait aussi Hotei 布袋 (appelé Budai en Chine), le Bouddha riant, souvent entouré de beaux garçons qui le vénèrent.

L’écrivain Ihara Saikaku explique plaisamment que puisqu’il n'y a aucune femme dans les trois premières générations de la généalogie divine décrite dans le Nihon shoki 日本書紀 (« Chroniques du Japon »), les dieux ont forcément eu des relations homosexuelles — et il considère ce fait comme la véritable origine du nanshoku.[1]

Divinités bouddhiques

Le bouddhisme, réparti au Japon en treize écoles principales, fut importé de Chine à partir du Ve siècle. Il prit une importance particulière à l’époque de Nara (VIIIe siècle).

Monju 文殊 ou Monjushiri 文殊師利 est le nom japonais de Mañjuśrī, le grand bodhisattva[2] de la sagesse. Or, selon des traditions tardives, il serait l’inventeur du nanshoku.[3] À noter qu’un de ses noms en sanscrit est Mañjuśrī Kumārabhūta (« le Juvénile »), et qu’en chinois il peut s’appeler aussi Rǔtóng wénshū 孺童文殊 « Wenshu le jeune enfant », ou Fǎwángzǐ 法王子 « Fils du Bouddha ».

Maîtres spirituels

En dépit de l’hostilité du bouddhisme, dans certains pays tout au moins, à l’égard des pratiques homosexuelles, les origines de l’homosexualité masculine sont associées dans l’esprit des Japonais à l’institution bouddhique.

Le bonze Kūkai 空海, qu’on appelle aussi Kōbō-Daishi 弘法大師 (774835), est le fondateur de la branche Shingon 真言 du bouddhisme tantrique, ainsi que d’une importante communauté monastique. Il passe pour avoir introduit la pédérastie au Japon à son retour de Chine en 806 ; mais certains considèrent que cette réputation fut induite ou amplifiée par les missionnaires de François Xavier. Le nom du Mont Kōya 高野山, où subsiste encore aujourd’hui le monastère fondé par Kūkai, était souvent utilisé, jusqu’à la fin de l'époque pré-moderne, pour désigner les relations de type pédérastique.

Histoire

Les débuts du nanshoku

Aucune source ne mentionne l’existence éventuelle de pratiques pédérastiques dans le Japon de l’Antiquité.

Plusieurs descriptions d’actes homosexuels existent dans les œuvres littéraires anciennes, mais la plupart sont trop subtiles pour être facilement repérées, car les manifestations d’affection entre personnes du même sexe étaient courantes. Les premières sources certaines datent de l’époque de Heian, vers le XIe siècle.

Dans Le dit du Genji 源氏物語, écrit à cette époque, les hommes sont souvent attirés par la beauté des jeunes garçons. Une scène par exemple montre le héros repoussé par une femme, et qui va dormir avec le petit frère de celle-ci :

« « Bon, toi au moins tu ne m’abandonneras pas ». Genji tira le garçon pour le coucher à côté de lui.
Le garçon était ravi, tant Genji avait de charmes juvéniles. Genji pour sa part, dit-on, trouva le garçon plus attirant que sa frileuse sœur.
»

Le dit du Genji est certes un roman, mais quelques récits de la même époque, et jusqu’à la première moitié du XIVe siècle, contiennent également des descriptions d’actes pédérastiques. Certaines d’entre elles impliquent même des empereurs avec des « beaux garçons destinés à des fins sexuelles ».[4] Mais elles n’ont donné naissance à aucune tradition pédérastique, à la différence de ce qui avait eu lieu en Chine dès l’Antiquité.

Le temps des monastères

Les communautés monastiques se développent dès le IXe siècle. À la fin du XVIe siècle, le Japon en compte environ quatre-vingt-dix mille. Quelques-unes abritent un millier d’hommes et de garçons, et la plus vaste jusqu’à trois mille. Les moines peuvent garder auprès d’eux des novices appelés chigo 稚児, enfants ou adolescents issus des grandes familles, venus simplement s’initier à la liturgie ou bien préparer une carrière monastique.

Les relations sexuelles entre moine et chigo sont fréquentes. Elles incluent les rapports anaux. Chaque partenaire porte un nom et tient un rôle précis : l’aîné (nenja 念者 « amant, admirateur », nenyū, anibun, anikibun, kyūkyū) et le cadet (wakashū 若衆 « jeune personne », nyake, otōtobun) contractent un lien fraternel (kyōdai keiyaku ou kyōdai chigiri) et se jurent loyauté mutuelle.

En 1419 et 1436, interdiction sera faite aux moines, non pas d’entretenir des relations sexuelles avec leurs novices, mais de les travestir en filles. On attendait bien toutefois de ces garçons qu’ils devinssent des hommes, et ce goût pour le travestissement, purement esthétique et érotique, ne visait nullement à les féminiser dans leur comportement.

Observations européennes

Les premiers Européens à visiter le sol japonais furent frappés par la fréquence et la publicité des relations de type pédérastique. Ainsi le jésuite portugais Alessandro Valegnani observait-il en 1591 :

« Les jeunes garçons et leurs partenaires, ne considérant pas la chose comme grave, ne la cachent pas. En fait, ils y voient honneur et en parlent ouvertement. Non seulement la doctrine des bonzes ne la tient pas pour un mal mais eux-mêmes pratiquent cette coutume, la tenant pour absolument naturelle et même vertueuse. »

Le temps des samouraïs

C’est au VIIIe siècle, à la fin de la période de Nara,[5] que sont apparus les premiers guerriers professionnels, jeunes cavaliers archers issus de milieux aisés. Ils formaient une milice de 3964 hommes, qui laissera place au Xe siècle à la caste des samouraïs.

De nombreux samouraïs avient d’abord été novices dans un monastère. Les mœurs monacales servirent donc de modèle aux amours masculines qui eurent bientôt cours chez ces guerriers. La structure féodale de la société contribua de même à structurer ces relations.

Comme entre un moine et un novice, la relation entre deux samouraïs débute par des serments fraternels, éventuellement écrits, qui constituent alors un véritable contrat (dans ce cas, la relation est monogame). Plusieurs de ces serments contractuels ont été conservés, dont celui unissant Shingen Takeda (surtout connu en Occident comme protagoniste central du film Kagemusha de Kurosawa) et son amant Kasuga Dansuke, alors âgés respectivement de vingt-deux et seize ans.

Contrairement à la pédérastie grecque, l’initiative d’entamer une telle relation revient au garçon. Mais comme l’apprenti samouraï était souvent très jeune au début du wakashudō — entre dix et treize ans — on pense que ce sont en général les parents qui lui cherchaient un maître.

Le jeune samouraï sert son aîné lors des campagnes militaires. En temps de paix, il joue souvent le rôle de page, à l’allure efféminée.

Les principes du wakashudō font partie d’une abondante tradition littéraire ; on les trouve par exemple énoncés dans des ouvrages comme le Hagakure ou divers manuels destinés aux samouraïs. Par ses aspects pédagogiques, militaires et aristocratiques, le wakashudō s’apparente fortement à la pédérastie grecque.

Cette pratique était tenue en haute estime et se voyait encouragée au sein du groupe des samouraïs. On la considérait comme bénéfique pour le garçon, en ce qu’elle lui enseignait vertu, honnêteté et sens du beau. L’amour pour les femmes, au contraire, était accusé de féminiser les hommes.

« Le nanshoku est le loisir des samouraïs : comment pourrait-il être nuisible à un bon gouvernement ?[6] »

Le temps des théâtres

À partir du XVIIe siècle, de même que les samouraïs s’étaient autrefois inspirés du nanshoku des moines, les bourgeois de la classe marchande vont commencer à imiter les amours garçonnières des samouraïs, mais en les adaptant à leurs propres principes.

Les valeurs d’amour et d’honneur qui avaient cours précédemment sont alors remplacées petit à petit par celles de plaisir et d’argent. L’éducation fait place à la prostitution, la virilité à l’efféminement. En retour, cet abaissement moral va finir par contaminer les classes samouraï et monastique.

Prostitution

Durant l’ère Edo (1600-1868) les onnagata, acteurs de kabuki adultes interprétant des rôles féminins, travaillaient également souvent comme prostitués.

Les kagema étaient des garçons prostitués œuvrant dans des maisons closes spécialisées appelées kagemajaya 陰間茶屋, « maison de thé des kagema ». Il existait au XIXe siècle vingt-quatre quartiers de prostitution des garçons à Tokyo.

Tant les kagema que les onnagata étaient très prisés des gens raffinés, souvent adeptes du nanshoku. Un prostitué mâle coûtait beaucoup plus cher qu’une femme : on payait une prostituée de luxe 5 monme la passe, alors qu’un garçon valait entre 43 et 129 monme.[7]

Le Japon moderne

Avec le début de la restauration Meiji et l’influence croissante de la culture occidentale, le wakashudō et l’ensemble des pratiques homoérotiques commencent à faire l’objet de sanctions pénales et connaissent un rapide déclin à la fin du XIXe siècle.

Relations sexuelles homme-garçon

L’âge légal minimal pour les relations sexuelles entre homme et garçon est fixé différemment selon les préfectures (ou départements), qui sont au nombre de quarante-sept. Cependant, la législation « centrale » votée par la Diète a primauté sur les législations locales. Or, si les tribunaux de première instance appliquent les lois locales, les cours d’appel doivent se conformer à la loi centrale.

Ce système un peu complexe, mais respectueux des particularismes locaux, a comme conséquence qu’un homme peut être condamné, dans certaines préfectures, pour avoir fait l’amour avec un garçon de quatorze ans. Mais s’il fait appel — ce qui est alors dans son intérêt — il sera jugé selon la loi centrale, laquelle autorise les relations adulte-mineur à partir de treize ans : il sera donc finalement relaxé.

Matériels érotiques

Pornographie réelle et virtuelle

La production, la distribution et la possession de documents de pornographie infantile sont interdites au Japon, s’ils montrent des mineurs réels.

Depuis juin 2014, la simple possession de tels documents est un délit passible de prison (jusqu’à un an) et d’une amende pouvant atteindre un million de yens. Cependant, les personnes concernées ont un délai d’un an pour se mettre en règle avec cette nouvelle loi.

Les représentations imaginaires (dessins, etc.) restent autorisées.

Autres matériels

Les matériels érotiques proposés au Japon peuvent être assez étonnants pour un esprit occidental.

Par exemple la firme Tama propose sur le site KanojoToys, pour 17 euros ou 23 dollars, une « bouteille d’odeur d’anus de garçon » qui permet de sentir « un otoko no ko, un garçon féminin qui ressemble presque exactement à une fille, sauf par cette chose entre ses jambes et par cette odeur unique… ».[8]

Littérature

Beaux-arts

Le shota met en scène la beauté garçonnière selon des codes spécifiques

Peinture

Les mangas

Le shota

Cinéma

Vidéos érotiques

Dans les années 1990 ont été produites au Japon des vidéos VHS d’érotisme juvénile à la qualité professionnelle. Elles mettaient généralement en scène des garçons adolescents et préadolescents, dans un style très soigné et assez lent. À la fin de chaque vidéo étaient souvent indiqués les noms des jeunes acteurs, leurs âges et leurs mensurations.

Personnalités et œuvres étrangères liées au Japon

Citations

C’étaient des histoires merveilleuses de petits pages épris de nobles vieillards et menaçant de se faire harakiri, si les nobles vieillards n’acceptaient pas leurs avances ; de prêtres vendant les reliques de leurs temples pour entretenir des acolytes ; de samouraïs qui se faisaient mendiants pour suivre, de province en province, le mignon d’un autre samouraï.

Voir aussi

Bibliographie

  • Downsbrough, Nigel. Paedomorphs I : the story of a young boy in pre-war Japan. – Taipei : Kiryudo Publishing Co., 1978.
  • « Nanshoku : male-male eroticism in Japan », in Koinos Magazine, nr 40 (April 2003) and nr 41 (January 2004).
  • Pflugfelder, Gregory M. Cartographies of desire : male-male sexuality in Japanese discourse, 1600-1950. – Berkerley : University of California Press, 2000.
  • [Ihara Saikaku] Saïkakou Ebara. Contes d’amour des samouraïs / trad. Ken Sato ; dessins de Patrick Raynaud. – Jacques Damase, 1981.
    7 histoires de samouraïs et 4 histoires d’acteurs, tirées des Histoires glorieuses de pédérastie, des Histoires de l’esprit samouraï, des Histoires des devoirs des samouraïs et des Histoires en lettres.
  • Ihara Saikaku. Amours des samouraïs / trad. du japonais et présenté par Gérard Siary ; avec la collab. de Mieko Nakajima-Siary. – Arles : Philippe Picquier, 1999 (Aubenas : Impr. Lienhart). – 250 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm. – (Le grand miroir de l’amour mâle : la coutume de l’amour garçon dans notre pays ; 1) (Le pavillon des corps curieux, ISSN 1274-9508).
    Trad. de la 1e partie de : Nanshoku ōkagami. – Bibliogr. p. 59-65. – ISBN 2-87730-451-5 (br.)
  • Ihara Saikaku. Amours des acteurs / trad. du japonais et présenté par Gérard Siary ; avec la collab. de Mieko Nakajima-Siary. – Arles : Philippe Picquier, 2000 (Gémenos : Impr. Robert). – 217 p. : carte, couv. ill. en coul. ; 21 cm. – (Le grand miroir de l’amour mâle : la coutume de l’amour garçon dans notre pays ; 2) (Le pavillon des corps curieux, ISSN 1274-9508).
    Trad. de la 2e partie de : Nanshoku ōkagami. – Glossaire. – ISBN 2-87730-469-8 (br.)
  • Watanabe Tsuneo, Iwata Jun’ichi. La voie des éphèbes : histoire et histoires des homosexualités au Japon. – Éd. Trismégiste, 1987. – (Sexualité orientale) (ISBN 2-86509-024-8)

Articles connexes

Liens externes

  • Conférence de Manfred Lesgourgues à l’occasion de la Semaine japonaise de l’École normale supérieure, enregistrée par France-Culture le 28 avril 2011 : « Nanshoku : la pédérastie des samouraïs ».

Notes et références

  1. Gary P. Leupp, Male colors : the construction of homosexuality in Tokugawa Japan, University of California Press,‎ 1999, ISBN 0-520-20909-5, p. 32-34.
  2. Un bodhisattva peut être défini comme un « saint actif » : après être parvenu à la perfection, il a différé son entrée dans le nirvana pour aider l’ensemble des êtres à trouver leur délivrance.
  3. Louis Crompton, Homosexuality and civilization, Cambridge (Massachusetts), Harvard University Press, 2003, p. 413f.
  4. Gary P. Leupp, Male colors : the construction of homosexuality in Tokugawa Japan, University of California Press, 1999, ISBN 0-520-20909-5, p. 26.
  5. À cette époque fut également décidé qu’aucune femme ne serait désormais autorisée à monter sur le trône, en raison de leur trop grande tendance à la « dévotion ». Cette interdiction allait rester en vigueur pendant près de mille ans.
  6. Eijima Kiseiki, Huhwan meishu kenshō, XVIIe siècle. [Orthographe du nom et du titre à vérifier]
  7. Le monme est une ancienne unité de poids équivalente à 3,75 grammes. Utilisé comme unité de compte, il valait 3,75 grammes d’argent. Le salaire annuel d’un valet dans une famille aisée était d’environ 240 monme.
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    Site KanojoToys, « Boy’s Anus Otoko no Ko Smell Bottle — Anal real aroma lotion ». (Consulté en juin 2014)
  9. Parfois transcrit Saïkakou Ebara.
  10. Nigel Downsbrough, Paedomorphs I : the story of a young boy in pre-war Japan, Taipei, Kiryudo Publishing Co., 1978.