John Francis Bloxam

De BoyWiki
Révision datée du 8 novembre 2010 à 14:26 par Caprineus (discussion | contributions) (Précisions et compléments)

John Francis Bloxam (17 décembre 18736 avril 1928) est un ecclésiastique anglais et écrivain du groupe des uraniens.

Biographie

John Francis Bloxam était encore étudiant à Exeter College (Oxford) lorsqu’il fit paraître en octobre 1894, dans la revue The Artist et sous le pseudonyme de Bertram Lawrence, un court poème d’inspiration pédérastique intitulé A summer hour.

Mais c’est sous sa véritable identité qu’il assume, en décembre de la même année, la responsabilité de rédacteur en chef pour l’unique numéro de la revue The Chameleon : a bazaar of dangerous and smiling chances.[1]

Outre des textes d’Oscar Wilde et d’Alfred Douglas, The Chameleon publiait At dawn, un poème de Bloxam sous le nom de Bertram Lawrence ; et surtout, de manière anonyme, sa nouvelle The priest and the acolyte – une histoire d’amour tragique entre un jeune prêtre et son enfant de chœur âgé de quatorze ans. En 1907, Albert Savine donna une traduction française de ce texte, dont il attribuait la probable paternité à Oscar Wilde.

Tout en estimant ce récit « trop direct » et « par endroits vénéneux »,[2] Wilde décrit Bloxam à cette époque, dans une lettre à son amie Ada Leverson, comme « un étudiant d’une étrange beauté ».[3]

Converti au catholicisme, John Francis Bloxam devint ensuite prêtre.[4][5]

Œuvres

  • Le prêtre et l’acolyte : études d’art et de littérature / Oscar Wilde ; trad. d’Albert Savine. – Paris : P.-V. Stock, 1907. – (Bibliothèque cosmopolite ; 23).
  • « The priest and the acolyte » / X ; « At dawn : poem » / Bertram Lawrence, in The Chameleon : a facsimile edition / with an introduction by H. Montgomery Hyde ; collab. Timothy d’Arch Smith. – London : The Eighteen Nineties Society, 1978. – (Makers of the nineties).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. Seth Koven, Slumming : sexual and social politics in Victorian London, Princeton University Press, 2002, p. 262.
  2. “[…] too direct […] at moments poisonous […].”
  3. “[…] an undergraduate of strange beauty […]” (Letters, 379).
  4. J. Z. Eglinton, « The later career of John Francis Bloxam », in International Journal of Greek Love, Vol. 1, No. 2 (November 1966), p. 40-42.
  5. Ellis Hanson, Decadence and catholicism, Harvard University Press, 1997, p. 13.