La civilisation arabe et l’amour masculin (Marc Daniel) – IV

De BoyWiki
Révision datée du 2 octobre 2012 à 22:47 par Aetos (discussion | contributions) (Mise à jour des liens et corrections)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Ce texte historique est protégé contre les modifications.
Il est possible que ce document ne soit pas libre de droits …Si vous possédez des droits sur ce document
et si vous pensez qu’ils ne sont pas respectés,
veuillez le faire savoir à la direction de BoyWiki,
qui mettra fin dès que possible à tout abus avéré.


Chapitre précédent



LA CIVILISATION ARABE

ET L’AMOUR MASCULIN  (suite)




par Marc DANIEL.




IV. — LA MUSE GRECQUE ET LES GARÇONS

Les velléités puritaines de l’austère khalife Aboû Bakr ne devaient pas avoir de suites, et tout permet de penser que, quelques années après la Conquête, les Arabes vainqueurs avaient adopté sans réticences les manières de vivre et de faire l’amour des pays conquis, selon l’éternelle formule Græcia capta…

La littérature arabe, elle, allait mettre un peu plus longtemps à s’ouvrir à un thème si nouveau pour elle. Il est vrai que, dans tous les domaines, l’adaptation de la poésie traditionnelle du désert aux conditions de la vie raffinée des grandes villes de l’Orient hellénisé devait être difficile.

Du moment où il devint certain que la langue des conquérants arabes supplanterait, dans les pays conquis, le grec et le latin comme langue officielle et littéraire, la question se posa en effet de l’évolution inévitable de la poésie arabe en fonction de sa nouvelle destinée. Or, cette évolution fut marquée essentiellement par la rigueur du conservatisme formel et par la résistance de la tradition anté-islamique (51).

Bien des années après la Conquête, Ibn Kotaïba enseignait qu’ « il n’est pas permis au poète de changer la coutume des anciens en ce qui concerne la composition de la kasîda ». C’est au point que le poète ne devait parler ni d’eaux vives ni de pruniers et de pommiers, parce que les poètes du désert ne connaissaient que le dattier, les graminées des sables et l’eau saumâtre des étapes. À plus forte raison, l’amour ne pouvait être chanté que selon les clichés d’Imrou’l-Kaïs et de ses contemporains : au VIIIe siècle, Ibn Kaïs ar-Roukayyât, désirant exprimer sa gratitude à une femme qui lui avait sauvé la vie, ne put, nous raconte-t-on, que composer des vers sur le prétendu amour malheureux qu’il aurait éprouvé pour elle (52) !

Bien entendu, il s’agit ici de cas extrêmes ; mais il est certain que, dans l’ensemble — mises à part quelques très fortes personnalités littéraires comme Aboû Nowas, dont nous reparlerons — la poésie arabe classique se caractérise par une extrême « stylisation » des thèmes et, partant, par une grande monotonie lorsqu’on l’aborde par l’intermédiaire des traductions où disparaissent les seuls éléments d’originalité propres à chaque poète : le rythme, la sonorité, l’ingéniosité du vocabulaire et des tournures de phrase.

La poésie anté-islamique avait abordé déjà les thèmes de l’amour physique et de l’ivresse ; ils prirent, et cela est compréhensible, une importance nouvelle dans l’atmosphère raffinée et luxueuse de la Syrie après la Conquête, à la cour des khalifes omeyyades de Damas, dont l’un, Al-Walîd II (708-744) fut lui-même un poète à l’inspiration sensuelle. Mais l’attachement superstitieux aux modèles anté-islamiques était encore si grand que l’amour homosexuel n’ose pas encore apparaître dans la poésie arabe tout au long du VIIIe siècle.

Il allait falloir, pour enfreindre ce « tabou », l’avènement de la « nouvelle vague » littéraire qui devait caractériser l’époque des Abbassides, après le transfert de la cour khalifale à Bagdad (762). Cette génération est essentiellement caractérisée par l’entrée (ou la rentrée) en scène des poètes originaires des pays conquis — c’est-à-dire des non-Arabes : Persans, Grecs, Égyptiens, Latins. Ibn ar-Roûmi est grec d’origine, Ibn Hazm et Ibn Kouzmân wisigoths, Aboû Nowas persan… Certes, tous s’expriment en arabe, aussi parfaitement que les originaires de La Mecque et de Médine, tout comme, de nos jours, un Léopold Senghor ou un Kateb Yacine écrivent en français, mais ils sont, consciemment ou non, les héritiers de leurs cultures nationales respectives en même temps que de la tradition arabe (53).

Or ces cultures nationales, nous l’avons vu, étaient profondément imprégnées d’homosexualité. Et, du moins pour celles du monde gréco-latin, leur expression littéraire faisait une large place à l’amour pédérastique. Les poètes de la cour de Bagdad allaient pouvoir tout à loisir trouver, dans cette littérature antique, les modèles d’inspiration homosexuelle qui leur manquaient en langue arabe.

On sait — la chose a été maintes fois mise en relief — quelle est la dette de la science arabe envers la science grecque, de la philosophie arabe envers la philosophie grecque, et même de la narration arabe envers la narration grecque (54). Il n’y a donc rien d’étonnant, a priori, à ce que la poésie arabe elle-même ait subi l’influence de la poésie grecque, et cela d’autant moins que le monde oriental tout entier avait fait sienne, depuis sept ou huit siècles, la littérature hellénistique, qu’avaient contribué à illustrer des écrivains venus de toutes les régions, de l’Asie mineure à l’Égypte, des îles de la Méditerranée aux confins de la Mésopotamie.

Par chance, nous connaissons encore beaucoup de poésies pédérastiques hellénistiques, parvenues jusqu’à nous dans le cadre de l’Anthologie alexandrine, notamment dans le recueil intitulé Mousa Paidiki — la « Muse garçonnière » — de Straton de Sardes (55). Nul doute qu’il en circulait en Orient, au VIIIe siècle, un grand nombre d’autres aujourd’hui perdues. Nous en savons assez, toutefois, pour pouvoir en dégager les thèmes essentiels.

Tout d’abord, ces pièces chantent toutes l’amour des très jeunes garçons — ce qui n’a rien pour nous surprendre, dans le contexte social et érotique du monde grec antique. L’amour entre hommes adultes n’a pas sa place dans ces vers, même s’il l’avait dans la vie courante et dans d’autres formes littéraires.

L’adolescent chanté est souvent, très souvent, rebelle aux vœux de son soupirant ; celui-ci se plaint de sa cruauté :

Une grande douleur me ravage, un brasier ;
j’aime Elissos ; il a l’âge divin — seize ans —,
tous les attraits ; sa voix est un miel à entendre,
ses lèvres, j’imagine, un miel à embrasser,
et ses fesses, ô dieux ! un miel à caresser.
Mais je dois avec lui m’en tenir aux regards :
ah, certes, bien des fois, la nuit je me réveille
rêvant que je te touche, enfant inaccessible
 (56) !


En conséquence, le poète rappelle au jeune garçon qu’il a tort de ne pas profiter du temps présent, car deux malheurs le guettent : il vieillira et perdra sa beauté, ou bien il tombera à son tour amoureux et souffrira des dédains d’un autre :

Ah, tu me dis bonjour, malheureux, maintenant
que ta peau a perdu le velouté du marbre !
tu viens me câliner, après avoir perdu
ces boucles qui flottaient sur ton cou orgueilleux !
Eh bien, tant pis ! va-t-en ! n’approche pas ! les ronces,
très peu pour moi : je veux les roses sans épines
 (57).


ou encore, sur le même thème :

À peine à son menton le poil a-t-il paru,
déjà le beau Lado, naguère si cruel
pour tous ses soupirants, aime et souffre à son tour :
ah, comme Némésis a la vengeance prompte
 (58) !


Le thème du vin se mêle parfois à ces considérations épicuriennes sur la fuite du temps et le carpe diem :

Par Thémis, par ce vin qui me fait tituber,
ta beauté, ô Pamphile, a peu de temps à vivre.
Déjà le poil te pousse aux cuisses et aux joues,
et vers d’autres plaisirs Éros va t’entraîner.
Pendant qu’il en est temps, renonce à ta froideur :
l’Amour, sache-le bien, ne se saisit qu’au vol
 (59).


La description physique du garçon aimé ne tient pas une grande place dans ces poésies : les Grecs et les Latins n’avaient pas, on le sait, le génie descriptif. Ici ou là, quelques traits prestement enlevés :

Je les aime blancs, mais aussi hâlés,
je les aime blonds aussi bien que bruns,
j’aime les yeux clairs, mais par-dessus tout
j’aime les yeux noirs au regard de feu
 (60).


De même, les plaisirs physiques de l’amour sont discrètement évoqués :

Lorsque j’embrassais Agathon,
mon âme venait sur mes lèvres,
comme si, par ce doux baiser,
elle eût voulu passer en lui…
 (61).


Par contre, deux thèmes sont fréquemment traités, l’un et l’autre apparentés aux exercices rhétoriques qui se pratiquaient dans les écoles : d’une part, l’opposition entre l’amour des garçons et celui des filles — tantôt pour les mettre à égalité, tantôt pour préférer l’un des deux à l’autre :

Quoi ! renoncer à aimer les garçons ?
me mettre, moi, à courtiser les femmes ?
au disque préférer les castagnettes ?
au teint frais des jeunes gens, comparer
les fards qui plâtrent les museaux des dames ?
ce jour-là, les dauphins feront leurs bonds
dans les bois des montagnes d’Érymanthe,
et les cerfs courront sur les flots marins
 (62) !


La satire n’est pas absente de cette poésie grecque d’inspiration pédérastique :

Foin des poèmes plats qui rabâchent sans cesse,
des chemins encombrés où se presse la foule !
J’ai horreur de puiser aux fontaines publiques
et d’aimer un garçon dont tout le monde a joui.
Oui, certes, Lysanias, tu es un beau butin,
mais lorsque je le dis, l’écho répond : « putain »
 (63).


Le génie de la poésie arabe était, cela va de soi, si intrinsèquement différent de celui de la poésie grecque qu’elle ne pouvait, dans la meilleure des hypothèses, lui emprunter que des idées et des images pour chanter l’amour des garçons. Pour l’essentiel, les rythmes, les formes poétiques, le langage même, seule la poésie anté-islamique pourrait fournir les moules.

Rien d’étonnant, donc, à ce que les thèmes de la poésie arabe d’avant Mahomet aient été transposés — mutatis mutandis — par les poètes de l’époque abbâsside pour chanter l’amour pédérastique. Nous les retrouverons, conjointement avec les éléments hellénistiques, dans l’œuvre de tous ceux qui ont chanté la beauté des garçons jusqu’à la fin de la civilisation arabe classique.

Nous avons vu déjà que la poésie arabe, dans son ensemble, était caractérisée par une très grande fidélité aux modèles imposés par la tradition, et par une totale indifférence au risque du « déjà vu » ou du « déjà dit ». Il serait aisé de citer, pour chaque poème original, des dizaines, voire des centaines, d’œuvres qui en répètent les idées et les images, échelonnées sur plusieurs siècles ; en fait, c’est là ce qui causera la mort de la littérature arabe classique qui, à partir du XIIIe siècle, s’éteindra dans le pastiche, le commentaire érudit et la logomachie. Aussi n’entreprendrons-nous pas de suivre tous les thèmes de la poésie pédérastique arabe depuis l’époque des Abbâssides jusqu’à la décadence de l’Islam : du point de vue qui est le nôtre, nous pouvons dire sans parti pris que lorsqu’on a vu un ou deux poèmes sur un thème donné, on les a tous vus.

Le grand « innovateur », dans le domaine de la poésie homo-érotique comme dans bien d’autres, fut, à la cour de Haroûn ar-Râchid, le Persan Aboû Nowas, qui domine de si haut la littérature de son temps qu’il en est devenu légendaire. Chose à peine croyable, il n’a jamais été traduit en français (64), bien que ses poésies aient été copiées, imitées, commentées des milliers de fois, et se retrouvent dans tous les recueils et anthologies, jusque dans les Mille et une Nuits, où leur auteur joue souvent un rôle, plus folklorique d’ailleurs qu’historique.

Après lui, dès l’époque abbâsside, plusieurs poètes chanteront l’amour des garçons, le plus souvent en s’inspirant de lui : parmi eux figurera même un membre de la famille régnante, le « khalife d’un jour » Ibn Motazz. Puis, après la dislocation de l’empire khalifal, les mœurs pédérastiques — et les poètes de même inspiration — foisonneront à la cour de tous les princes qui, désormais, régneront sur les différentes provinces de l’Islam : cour des Touloûnides, des Fâtimides et des Ayyoûbides au Caire, des Omeyyades et de leurs successeurs à Cordoue et à Séville, des Ghaznévides en Perse, des Hamdânides en Syrie… L’unité culturelle du monde arabe restera cependant entière, et il serait vain de chercher à isoler une « littérature arabe d’Andalousie » ou une « littérature arabe d’Égypte » : les hommes et les livres ne cesseront de circuler d’un bout à l’autre du monde de l’Islam et les lettrés de Cordoue connaîtront aussi bien les œuvres écloses au bord du Tigre que ceux de Bagdad chanteront les poèmes venus du Guadalquivir. Il en sera ainsi jusqu’au déclin et à l’engourdissement final de la grande civilisation arabe du Moyen Âge.

Sans craindre, donc, de mélanger les époques et les lieux d’origine, étudions d’un peu plus près cette poésie d’inspiration pédérastique, pour en dégager ce qu’elle recèle d’original et d’essentiel.

Le travail, heureusement, a déjà été fait en partie pour nous, dès le Moyen Âge, par les Arabes eux-mêmes, grands amateurs de « commentaires » et de traités d’érudition, comme leurs contemporains chrétiens d’Occident et d’Orient. Trois de ces traités surtout sont importants pour notre sujet : le Kitâb az-Zohrah ou Kitâb az-Zahrah (« Livre de la planète Vénus » ou « Livre de la Fleur ») d’Ibn Dâoûd, écrivain et poète qui vécut à Bagdad à la fin du IXe siècle, le Tawk al-Hamâma (« Collier de la colombe ») de l’Andalou du XIe siècle Ibn Hazm, et les Nouzhat al-Albâb (« Délices des cœurs ») du Maghrébin Ahmad al-Tîfâchî (xiiie s.).

Ibn Dâoûd est surtout resté comme l’illustrateur d’une forme assez particulière d’amour — l’amour « odhrite », ou amour semi-chaste, sur lequel nous reviendrons, car les historiens européens modernes lui accordent une grande importance en ce qui concerne la formation de l’ « amour courtois » du Moyen Âge chrétien (65). Ibn Hazm, au contraire, a voulu décrire méthodiquement toutes les variétés et tous les aspects du sentiment amoureux en citant, à l’appui, poèmes et anecdotes empruntés non seulement à l’Andalousie arabe, mais à tout le monde musulman classique (66). Quant aux Délices des cœurs, il s’agit d’un recueil de caractère érotique où l’homosexualité occupe une place de choix (67). Plusieurs des poèmes que nous citerons ci-dessous sont tirés de ces trois œuvres, ainsi que d’autres recueils poétiques très répandus dans l’Islam du Moyen Âge : Al-Mostatraf (« Morceaux choisis ») de Shihâb al-Abchîhî[1] (68), Nihâyat al-Arab (« La décadence des Arabes »)[2] de Shihâb an-Nouwairî (69), Kalaïd al-Ikyân (« Le collier d’or ») de Al-Fath Ibn Khâkân (70), etc.

Dans presque tous ces recueils, les poèmes chantant l’amour des adolescents sont mêlés à ceux consacrés aux femmes, sans que les compilateurs prennent même la peine de s’en expliquer : de toute évidence, leurs lecteurs étaient aussi familiers de l’une que de l’autre forme de l’érotisme. Ibn Hazm, exposant et commentant les mille et un visages de l’amour, illustre son propos d’anecdotes et de vers qui prouvent qu’à ses yeux le sexe de l’objet aimé n’a aucune importance, et que les sentiments restent les mêmes, qu’il s’agisse d’aimer un garçon ou une fille.

Ajoutons — car ce n’est pas l’aspect le moins déroutant du problème — que Ibn Hazm était un théologien renommé, et que le Collier de la Colombe se termine par un chapitre consacré à la chasteté, dans lequel sont rapportés les textes coraniques et sounnites condamnant l’homosexualité ! Voyons là, sans hésiter, une preuve de plus — assez naïve ! — du contraste existant, en pays d’Islam classique, entre la morale musulmane théorique et la réalité des mœurs.


Marc DANIEL.



  1. Tous les historiens de la littérature arabe sont d’accord sur ce point : R. A. Nicholson, F. Gabrieli, R. Blachère, le R.P. Abd Al-Jalil, Ch. Pellat, E. Dermenghem…
  2. G. von Grünebaum, L’Islam médiéval, trad. fr., Paris, 1962, p. 285.
  3. Voir notamment F. Gabrieli, Storia della letterature arabe, Milan, 1951, pp. 13-14.
  4. G. von Grünebaum, L’Islam médiéval, chap. IX, insiste sur les emprunts des Mille et une Nuits à la littérature hellénique.
  5. Nous pouvons les lire dans la traduction de Roger Peyrefitte, La Muse garçonnière, Paris, 1973. Fidèle, toutefois, à notre mode de citation des poèmes dans cet essai, nous les transposons ici en vers français non rimés.
  6. Scythinos : n° 22 de la Mousa Paidiki.
  7. Rufin : Anthologie Palatine, livre V, n° 28.
  8. Flaccus : n° 12 de la Mousa Paidiki.
  9. Phanias : n° 31 de la Mousa Paidiki.
  10. Straton : n° 5 de la Mousa Paidiki.
  11. Platon (?) : Anthologie Palatine, V, n° 78.
  12. Rufin : Anthologie Palatine, V, n° 18.
  13. Callimaque : n° 43 de la Mousa Paidiki.
  14. Il faut le lire, en allemand, dans la traduction déjà ancienne de A. von Kremer, Dīwān des Abū-Nuwās… Deutsch bearbeitet, Vienne, 1855.
  15. Sur Ibn Dâoûd, voir L. Massignon, La Passion d’Al Hallâj…, I, pp. 167 sq. Sur l’influence de la poésie « odhrite » sur les troubadours, voir H. R. Nykl, Hispano-Arabic Poetry and its relations with the old Provençal Troubadours, Baltimore, 1946.
  16. Le Collier de la Colombe a été traduit dans la plupart des langues européennes modernes. Trad. française par Léon Bercher, sous le titre Le Collier du Pigeon, Alger, 1949. C’est d’après cette traduction que les citations qui suivent sont faites.
  17. Traduction française par René R. Khawam, Paris (éd. Jérôme Martineau), 1971. Voir Arcadie, n° 213, septembre 1971, p. 404.
  18. Traduction française par G. Rat, Paris-Toulon, 2 vol., 1899.
  19. Non traduit en français.
  20. Non traduit en français.


Retour à l’article principal La civilisation arabe et l’amour masculin
Introduction
I. — Les voluptés de l’antique Orient
La Palestine et la Syrie. La Mésopotamie et l’Iran.
L’Égypte. L’Afrique du Nord. L’Espagne. La Sicile. L’Inde
II. — Mœurs arabes d’avant Mahomet
III. — Le Coran et l’homosexualité
IV. — La muse grecque et les garçons
V.
La description de l’aimé. L’amour et le vin.
Femmes et garçons. Les joies et les tourments de l’amour
VI. — Le bien-aimé céleste
VII. — De la poésie à la réalité
La littérature et la vie. Pudeur et délicatesse de sentiments.
Garçons faciles et prostitution masculine. Lieux de rencontre.
Pédérastie et libre-pensée. De la bisexualité à l’homosexualité exclusive.
L’inversion sexuelle. Amours de princes
VIII. — Hier, aujourd’hui, demain

Voir aussi

Source

Articles connexes

Notes et références

  1. L’auteur écrit par erreur « al-Abchîchî » au lieu de « al-Abchîhî ». On a corrigé cette coquille dans l’ensemble de l’article.
  2. Comme indiqué précédemment, cette traduction du titre Nihâyat al-arab fî funûn al-adab (نهاية الأرب في فنون الأدب) est erronée. Le sens véritable est plutôt « Tout ce qu’on veut sur les branches de la littérature ».