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Malgré le contexte très polémique de l’ouvrage, on peut supposer que les faits rapportés sont authentiques, car l’auteur les décrit de façon circonstanciée et sans cacher l’identité des [[prêtre catholique|prêtre]]s concernés (les pères [[Léonard Alemay]], [[Père Gervaise|Gervaise]], [[François Mingelousaux]]<ref>François Mingelousaux fut curé de Bedos à partir du 11 septembre [[1665]]. Il fut suivi dans ce ministère par Martial Caeran, qui démissionna en [[1690]].</ref>, [[Père Sanguinière|Sanguinière]]). En outre Jarrige, de par ses fonctions antérieures, était particulièrement bien placé pour connaître les affaires de mœurs impliquant des [[professeur]]s.
Malgré le contexte très polémique de l’ouvrage, on peut supposer que les faits rapportés sont authentiques, car l’auteur les décrit de façon circonstanciée et sans cacher l’identité des [[prêtre catholique|prêtre]]s concernés (les pères [[Léonard Alemay]], [[Père Gervaise|Gervaise]], [[François Mingelousaux]]<ref>François Mingelousaux fut curé de Bedos à partir du 11 septembre [[1665]]. Il fut suivi dans ce ministère par Martial Caeran, qui démissionna en [[1690]].</ref>, [[Père Sanguinière|Sanguinière]]). En outre Jarrige, de par ses fonctions antérieures, était particulièrement bien placé pour connaître les affaires de mœurs impliquant des [[professeur]]s.


''Les jésuites mis sur l’échafaud'' fut mis à l’index en [[1688]].
''Les jésuites mis sur l’échafaud'' fut mis à l’[[Index librorum prohibitorum|index]] en [[1688]].


==Extraits==
==Extraits==

Dernière version du 16 juin 2014 à 10:27

Les jésuites mis sur l’échafaud, pour plusieurs crimes capitaux par eux commis dans la Province de Guyenne est un libelle contre la Compagnie de Jésus écrit et publié en 1648 par Pierre Jarrige.

Il s’y ajoute un important appendice intitulé La réponse aux calomnies de Jacques Beaufés.

L’auteur

Pierre Jarrige, né à Tulle en 1605 et mort en 1670, est un prêtre jésuite qui exerça dans les collèges du Sud-Ouest de la France, en particulier à Agen où il fut préfet. Converti au calvinisme en 1647, il fut condamné à mort de ce fait et dut s’exiler aux Pays-Bas. Il se reconvertira au catholicisme en 1650.

Accusations de pédérastie

À plusieurs reprises Pierre Jarrige attribue aux jésuites des pratiques pédérastiques, qu’il dit avoir constatées lui-même dans plusieurs collèges de Guyenne. Il en accuse particulièrement son adversaire Jacques Beaufés, qui l’avait attaqué au nom de l’ordre dans un opuscule intitulé Les impiétés et sacrilèges de Pierre Jarrige.

Malgré le contexte très polémique de l’ouvrage, on peut supposer que les faits rapportés sont authentiques, car l’auteur les décrit de façon circonstanciée et sans cacher l’identité des prêtres concernés (les pères Léonard Alemay, Gervaise, François Mingelousaux[1], Sanguinière). En outre Jarrige, de par ses fonctions antérieures, était particulièrement bien placé pour connaître les affaires de mœurs impliquant des professeurs.

Les jésuites mis sur l’échafaud fut mis à l’index en 1688.

Extraits

Les jésuites mis sur l’échafaud
extraits concernant la pédérastie →

Voir aussi

Éditions

  • Les Iesuistes mis sur l’eschafaut, pour plusieurs crimes capitaux par eux commis dans la Province de Guienne ; avec La response aux calomnies de Jacques Beaufés / par le sieur Pierre Iarrige, ci devant Iesuiste, profés du quatriesme vœu, & predicateur. – Leide : chez les héritiers de Jean Nicolas à Dorp, 1648. – 6 ff.-132 p.-6 ff.-148 p. ; in-8°.
  • Les Jesuistes mis sur l’eschafaut, pour plusieurs crimes capitaux par eux commis dans la Province de Guienne ; avec La response aux calomnies de Jacques Beaufés / par le sieur Pierre Iarrige, ci devant Jesuiste, profés du quatriesme vœu, & predicateur. – Leide : chez les héritiers de J. Nicolas à Dorp, 1649. – 102-112 p. ; in-8°.
  • Jesuita in ferali pegmate ob nefanda crimina in provincia Guienna perpetrata, a Petro Jarrigio,… e gallico latinitate donatus, cum Judicio generali de hoc ordine. – Lugduni Batavorum, 1665. – 264 p. : pièces limin. ; in-12.
  • Les Iesuistes mis sur l’eschafaut, pour plusieurs crimes capitaux par eux commis dans la Province de Guiene ; avec La response aux calomnies de Iacques Beaufés]] / par le sieur Pierre Iarrige, cy devant Iesuiste profez du quatriesme vœu, & predicateur. – Leide : chez les héritiers de Jean Nicolas à Dorp, 1669. – 96-104 p. ; in-12.
  • Les Jesuistes mis sur l’eschafaut, pour plusieurs crimes capitaux par eux commis dans la Province de Guienne ; avec La response aux calomnies de Jacques Beaufés]] / par le sieur Pierre Jarrige, ci devant Jesuiste, profés du quatriesme vœu, & predicateur. – [S.l.], 1677. – 310 p. ; in-12.

Articles connexes

Notes et références

  1. François Mingelousaux fut curé de Bedos à partir du 11 septembre 1665. Il fut suivi dans ce ministère par Martial Caeran, qui démissionna en 1690.