Norman Douglas

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George Norman Douglas est un écrivain britannique, né le 8 décembre 1868 à Thüringen (Autriche) et mort le 7 février 1952 à Capri.[1] Ses ouvrages les plus connus sont des récits de voyage, en particulier South wind, Siren land, Fountains in the sand.

Biographie

En 1894 Douglas débute dans la carrière diplomatique comme secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg. Mais dès 1896 il est mis en congé à la suite d’un scandale de mœurs. Il s’installe alors en Italie, où il achète en 1897 la Villa Maya, sur le Posilippe près de Naples. L’année suivante il épouse sa cousine Elizabeth Louisa Theobaldina FitzGibbon, dont il divorcera en 1903. Il partage ensuite son temps entre Londres et Capri, où il occupe la Villa Daphne.

Fin 1916 il fuit Londres pour éviter de comparaître en justice sous l’accusation d’« assaut indécent » sur un garçon de seize ans, qui avait porté plainte contre lui. Il décrit ainsi cette affaire :

Norman Douglas of Capri, and of Naples and Florence, was formerly of England, which he fled during the war to avoid persecution for kissing a boy and giving him some cakes and a shilling. Norman Douglas de Capri, de Naples et de Florence, était auparavant d’Angleterre, d’où il s’enfuit pendant la guerre afin d’éviter d’être persécuté pour avoir embrassé un garçon et lui avoir donné quelques gâteaux et un shilling.

Il vit en exil à partir de cette date, principalement en Italie. Un nouveau problème de mœurs l’oblige néanmoins à déménager en 1937 pour s’installer dans le Sud de la France. Il quitte la Côte d’Azur après l’invasion allemande et va vivre à Londres de 1942 à 1946. Il retourne ensuite à Capri, où il est fait citoyen de l'île.

Selon John Sutherland : « Il fut un temps où, dans les conversations du monde littéraire, Norman Douglas était considéré comme un des sommets de l’élégance. Une part de cette élégance tenait au fait qu’il avait toujours eu, au long de sa vie de dépravation, un temps d’avance sur la justice. »[2]

Œuvres

Norman Douglas publia en 1916 un ouvrage sur les jeux des rues de Londres, London street games. Peter Ackroyd le décrit comme « un mémorial vivant de l’inventivité et de l’énergie des enfants de Londres, et un témoignage complet sur les rues qui ont accueilli et protégé leurs jeux ».[3]

Bibliographie

Œuvres de Norman Douglas

  • The forestal conditions of Capri (1904)
  • Three monographs (1906)
  • Some antiquarian notes (1907)
  • Siren land (1911), récit de voyage
  • Fountains in the sand (1912), visite des oasis de Tunisie
  • Old Calabria (1915), récit de voyage
  • London street games (1916)
  • South wind (1917), roman
  • They went (1920), roman
  • Alone (1921), récit de voyage
  • Together (1923), récit de voyage
  • D.H. Lawrence and Maurice Magnus: a plea for better manners (1924)
  • Experiments (1925)
  • In the beginning (1927), roman
  • Nerinda (1929)
  • One day (1929)
  • Birds and beasts of the Greek Anthology (1927)
  • Some limericks (1928), poèmes plus ou moins obscènes avec un appareil de notes pseudo-universitaire
  • Paneros (1930), essai sur les aphrodisiaques
  • Capri: materials for a description of the island (1930)
  • How about Europe? (1930)
  • Three of them (1930)
  • Looking back (1933), autobiographie
  • An almanac (1945)
  • Late harvest (1946), autobiographie
  • Venus in the kitchen (1952), livre de cuisine écrit sous le pseudonyme de Pilaff Bey
  • Footnote on Capri (1952)

Sur Norman Douglas

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Wikipedia en anglais, Norman Douglas. – Mais dans Norman Douglas (London, Longmans, Green & Co, 1957), p. 2, son ami et compagnon de voyage Ian Greenlees indique le 9 février comme date du décès.
  2. “There was a time when, in smart literary conversations, Norman Douglas was regarded as one of the smartest things going. Part of that smartness was his keeping, for the whole of his long depraved life, one jump ahead of the law.”
    John Sutherland, Lives of the novelists : a history of fiction in 294 lives, Profile Books, 2011, p. 269-270.
  3. “A vivid memorial to the inventiveness and energy of London children, and an implicit testimony to the streets which harboured and protected their play.”
    Peter Ackroyd, London : the biography, new edition, Vintage, 2001, p. 665.