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Quelques mois plus tard il déménagera pour une maison dans la médina. Il écrit alors ''[[Journal d’un innocent (Tony Duvert)|Journal d’un innocent]]'', récit de son séjour au Maroc. Pendant cette période, Duvert fait des allers et retour entre la France et le Maroc : ainsi il écrit dans ''Journal d'un innocent'' (p.39) : "A Paris, je partageai plusieurs fois le lit, les plaisirs diaboliques et les trajets pour l'école d'un gamin français de 6 à 7 ans". Il s'agit de Jean<ref>Gilles Sebhan, ''Retour à Duvert'' (2015), p. 84</ref>, qui inspira le Serge de ''[[Quand mourut Jonathan]]''.
Quelques mois plus tard il déménagera pour une maison dans la médina. Il écrit alors ''[[Journal d’un innocent (Tony Duvert)|Journal d’un innocent]]'', récit de son séjour au Maroc. Pendant cette période, Duvert fait des allers et retour entre la France et le Maroc : ainsi il écrit dans ''Journal d'un innocent'' (p.39) : "A Paris, je partageai plusieurs fois le lit, les plaisirs diaboliques et les trajets pour l'école d'un gamin français de 6 à 7 ans". Il s'agit de Jean<ref>Gilles Sebhan, ''Retour à Duvert'' (2015), p. 84</ref>, qui inspira le Serge de ''[[Quand mourut Jonathan]]''.
Invité au consulat le [[19 mars]] [[1975]], il y fait un scandale en s’emportant dans une discussion sur la musique.


Revenu en France, il vit désormais à Tours.
Revenu en France, il vit désormais à Tours.
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À partir de fin [[1976]], il écrit ''[[Quand mourut Jonathan]]'', récit romancé de sa relation avec Jean alias “Serge”. L’ouvrage paraît début [[1978]]. Jean serait mort d'une overdose à l'âge de 20 ans<ref>Gilles Sebhan, ''Retour à Duvert'' (2015), p. 86</ref>.
À partir de fin [[1976]], il écrit ''[[Quand mourut Jonathan]]'', récit romancé de sa relation avec Jean alias “Serge”. L’ouvrage paraît début [[1978]]. Jean serait mort d'une overdose à l'âge de 20 ans<ref>Gilles Sebhan, ''Retour à Duvert'' (2015), p. 86</ref>.


Toujours installé à Tours malgré quelques escapades vers Paris, il y écrit ''[[L’île atlantique|L’Île Atlantique]]'', que la critique reçoit très favorablement. Il participe aussi régulièrement aux toutes nouvelles publications homosexuelles ''[[Gai Pied (revue)|Gai Pied]]'', et ''Masques''. En ces années 1979-1982, Tony est plus que jamais sur le front militant et écrit ''[[L'enfant au masculin]]'' pour contrer les premières publications anti-pédophiles.
Toujours installé à Tours malgré quelques escapades vers Paris, il y écrit ''[[L’île atlantique|L’Île Atlantique]]'', que la critique reçoit très favorablement. Chose rare, il rencontre à cette occasion ses lecteurs dans une librairie parisienne. Il participe aussi régulièrement aux toutes nouvelles publications homosexuelles ''[[Gai Pied (revue)|Gai Pied]]'', et ''Masques''. En ces années 1979-1982, Tony est plus que jamais sur le front militant et écrit ''[[L'enfant au masculin]]'' pour contrer les premières publications anti-pédophiles.


La victoire de la gauche en 1981 est un tournant : l'homosexualité est désormais respectable, mais l'[[Affaire du Coral|affaire du Coral]] démontre que les nouveaux maîtres n'entendent pas changer quoi que ce soit à la condition des enfants et des pédophiles. Le mouvement se désagrège, les anciennes solidarités, désormais gênantes, sont oubliées, le monde se referme, Tony n'écrit plus.
La victoire de la gauche en 1981 est un tournant : l'homosexualité est désormais respectable, mais l'[[Affaire du Coral|affaire du Coral]] démontre que les nouveaux maîtres n'entendent pas changer quoi que ce soit à la condition des enfants et des pédophiles. Le mouvement se désagrège, les anciennes solidarités, désormais gênantes, sont oubliées, le monde se referme, Tony n'écrit plus.

Version du 19 mai 2016 à 00:21

Tony Duvert est un écrivain français né à Villeneuve-le-Roi le 2 juillet 1945,[1] mort à Thoré-la-Rochette début juillet 2008.[2] Une grande partie de son œuvre est consacrée à militer pour la libération des enfants, notamment en matière sexuelle.

Vie

Enfance et adolescence

La maison natale,
24 rue Pelletan
à Villeneuve-le-Roi

Dans L’enfant au masculin, Tony Duvert signale que par une « étrange prédestination », sa date de naissance est également celle de l’alinéa de l’article 331 du Code pénal français, « qui assimile à un crime l’amour avec les moins de quinze ans ». Et il ajoute, goguenard : « Nul ne saurait venir au monde, pédophile, sous de meilleurs auspices. Cela vaut toute l’astrologie. »[3]

Son père Georges, né à Meknès, a vingt-six ans ; sa mère, Ferdinande, vingt-quatre. Venu après deux frères, Alain et Gilles, Tony sera le dernier enfant du couple.

Surdoué et solitaire, il apprend le piano, dont il hésitera plus tard à faire sa profession. La sexualité l’intéresse dès l’âge de six-sept ans[4].

À douze ans, Tony est renvoyé d’un collège parisien avoir prétendûment « violé » un garçon plus âgé. Son père, furieux, menace de le tuer. Mais finalement le garçon est « soigné » par le docteur Marcel Eck — un « psychiatre catholique », auteur entre autres d’un traité intitulé Les parents et les éducateurs devant le péril homosexuel. Bouleversé par la dureté du médecin, qui veut à toute force extirper de lui son homosexualité, il finit par faire une fugue, puis une tentative de suicide. Ces événements serviront de base à son premier roman Récidive (1967).

Tony poursuit sa scolarité au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge. En terminale, il obtiendra un accessit au concours général, en philosophie.

Il hésite alors sur la voie à suivre : études de médecine, de philosophie, de lettres ? Une carrière de pianiste, ou encore devenir guide de haute montagne ?[5] Ce sera finalement la littérature.

Carrière et voyages

Portrait de Duvert pour le catalogue des éditions de Minuit

Pour Récidive, qui sera vendu par souscription en 1967, Jérôme Lindon fait signer à Tony Duvert un contrat avec les éditions de Minuit.

Son second ouvrage, Interdit de séjour, est interdit par arrêté du 10 juillet 1969.

En novembre 1970, son père se suicide[6]. Les parents de Tony Duvert s'étaient séparés en 1966, probablement parce qu'après le départ de leur dernier enfant, ils n'avaient plus rien à se dire. Confrontés à de gros problèmes de chômage, Georges Duvert décide de mettre fon à ses jours pour faire bénéficier les siens de son assurance vie.

A cette époque, d'après les témoignages de ses amis, Tony est "non-pratiquant" avec les mineurs[7], mais a en revanche une vie sexuelle active avec des hommes. C'est petit à petit que les enfants prennent de plus en plus de place dans sa vie et son œuvre. Son séjour marocain sera une véritable rupture : il semble qu'après cette expérience de liberté, il lui ait été impossible de revenir à sa vie d'avant. Il écrit ainsi : Ce travail mis à part, je ne fais rien de bon, pas même draguer. Impossible de devenir nécrophile et je ne supporte décidément plus les Français. à Michel Longuet en 1977, et Trois ans sans baiser, ça commence à faire long ! à Claude Hastaire en 1979.

En 1972 Jérôme Lindon crée la revue Minuit, et il en nomme Tony Duvert directeur. Duvert y publiera plusieurs essais. Son éloignement au Maroc puis à Tours, ainsi que ses relations de plus en plus compliquées avec Lindon le feront renoncer à ce poste, malgré la stabilité financière (Duvert était salarié de Minuit) et le réseau de connaissances que cela aurait pu lui apporter.

il reçoit en novembre 1973 le prix Médicis pour Paysage de fantaisie, paru au printemps.

Cliquez ici pour entendre une courte interview de Duvert lors de la remise du prix Médicis

Au dîner mondain suivant la remise du prix, Tony a une violente altercation avec Roland Barthes, membre du jury Médicis, et son principal soutien[8]. Il refuse également par la suite de participer à l'émission littéraire de Bernard Pivot Ouvrez les guillemets, à la télévision. Il sera "représenté" pour l'occasion par son éditeur Jérôme Lindon, et Alain Robbe-Grillet, autre auteur des éditions de Minuit[9]. L'attitude de Duvert semble à cette occasion totalement ambivalente : il recherche d'un côté le succès; la diffusion, la reconnaissance (c'est pour cela qu'il a rendu son écriture plus accessible : il espérait un prix pour L’île atlantique), tandis que quelque chose l'empêchait de jouer le jeu des médias et du monde littéraire : sans doute son intégrité, et le refus de voir sa parole édulcorée, banalisée, recyclée par le système. Tony Duvert voulait agir sur le monde par l'écriture, et ne pas être agi par le monde. C'est sans doute pour cela qu'il n'a plus écrit quand la parenthèse de liberté d'expression s'est refermée, dans les années 1980.

Il publie ensuite le Bon sexe illustré, critique radicale de l'ordre sexuel, à travers l'analyse de l'encyclopédie de la vie sexuelle des éditions Hachette, ouvrage d'éducation sexuelle "progressiste".

Entrée de la résidence El-Harti à Marrakech
« Comme beaucoup d’Européens célibataires habitent la même maison, il y a toujours à la porte des garçons ou gamins marocains qui attendent d’être invités à l’intérieur » (Lettre à Michel Longuet, 12 mars 1974)

Il décide alors de s’expatrier au Maroc. Arrivé à Marrakech début mars 1974, il s’installe dans le quartier moderne du Guéliz, où il loue un deux-pièces de la résidence El-Harti.[10]

Quelques mois plus tard il déménagera pour une maison dans la médina. Il écrit alors Journal d’un innocent, récit de son séjour au Maroc. Pendant cette période, Duvert fait des allers et retour entre la France et le Maroc : ainsi il écrit dans Journal d'un innocent (p.39) : "A Paris, je partageai plusieurs fois le lit, les plaisirs diaboliques et les trajets pour l'école d'un gamin français de 6 à 7 ans". Il s'agit de Jean[11], qui inspira le Serge de Quand mourut Jonathan.

Revenu en France, il vit désormais à Tours.

À partir de fin 1976, il écrit Quand mourut Jonathan, récit romancé de sa relation avec Jean alias “Serge”. L’ouvrage paraît début 1978. Jean serait mort d'une overdose à l'âge de 20 ans[12].

Toujours installé à Tours malgré quelques escapades vers Paris, il y écrit L’Île Atlantique, que la critique reçoit très favorablement. Chose rare, il rencontre à cette occasion ses lecteurs dans une librairie parisienne. Il participe aussi régulièrement aux toutes nouvelles publications homosexuelles Gai Pied, et Masques. En ces années 1979-1982, Tony est plus que jamais sur le front militant et écrit L'enfant au masculin pour contrer les premières publications anti-pédophiles.

La victoire de la gauche en 1981 est un tournant : l'homosexualité est désormais respectable, mais l'affaire du Coral démontre que les nouveaux maîtres n'entendent pas changer quoi que ce soit à la condition des enfants et des pédophiles. Le mouvement se désagrège, les anciennes solidarités, désormais gênantes, sont oubliées, le monde se referme, Tony n'écrit plus.

Un anneau d’argent à l’oreille, son dernier roman, est publié en 1982.

Duvert chez son ami Jean-Pierre Tison

Le silence

La maison de Thoré-la-Rochette

Il commence alors à écrire La passion de Thomas[13]., un récit autobiographique qui restera inachevé.

En 1989 paraît son dernier livre, l’Abécédaire malveillant. Poussé par le manque d’argent, il quitte Tours en 1994 et va s’installer à Thoré-la-Rochette, où sa mère vit depuis plusieurs années. Celle-ci meurt en 1996.

Au printemps 2006 est diffusé le téléfilm L’île Atlantique.

Durant ses années de silence, Duvert ne maintiendra de correspondance qu'avec son plus proche ami, Jean-Pierre Tison.

Le corps de Tony Duvert est retrouvé à son domicile le 20 août 2008, plusieurs semaines après son décès.[14]

En 2010, Gilles Sebhan publie une biographie, Tony Duvert : l’enfant silencieux, suivie de Retour à Duvert en 2015.

Œuvre

Militant du droit des enfants (plus spécialement des garçons) à disposer de leur corps dans une libre sexualité, Tony Duvert a essentiellement été publié par les éditions de Minuit.

Deux essais en particulier — Le bon sexe illustré (publié en 1974) et L’enfant au masculin (1980) — illustrent ses convictions, lesquelles se trouvent également transposées dans les nombreux romans où les garçons occupent la première place.

Bibliographie

Romans et récits

  • Récidive - Éd. de Minuit, 1967
    Édition originale, tirage limité à 712 ex. dont 600 en librairie.
  • Récidive – Nouv. version. Éd. de Minuit, 1976. ISBN 2-7073-0093-4
  • Recidiva - Pref: Guido Davigo Bonino ; Trad: Angelo Morino. – Milano : ES Ed., 1976. ISBN 88-85357-80-6 (italien).
  • Рецидив (Retsidiv) - Trad : Valery Nougatov, 2011 (russe).
  • Interdit de séjour – Nouv. éd. refondue. Éd. de Minuit, 1971.
    Réimpr. en 1977, ISBN 2-7073-0160-4.
  • Portrait d’homme-couteau - Nouv. version. Éd. de Minuit, 1978. ISBN 2-7073-0193-0
  • Retrato de homem faca (portugais).
  • Портрет человека-ножа (Portret tcheloveka noja), 2012 (russe).
  • Strange landscape - Trad: Sam Flores. New York : Grove Press : Random House, 1975. ISBN 0-394-49932-8 (Random House). ISBN 0-8021-0100-3 (Grove Press) (anglais).
  • 幻想の風景 (Gensō no fūkei) - Trad : Saitō Shōzō (japonais).
  • Diario di un innocente - Trad: Alberto Guareschi. – Milano : ES Ed., 1993. ISBN 88-85357-62-8 (italien)
  • Diario de un inocente - Valencia : Ed. Pre-textos, 1989. ISBN 84-87101-08-9 (espagnol).
  • Dnevnik nedolžneža. - Trad : Brane Mozetič , 2009 (slovène).
  • Diary of an innocent - Trad : Bruce Benderson, 2010 (anglais).
  • 薔薇日記 (Bara nikki) - Trad : Kiyoshi Shimura (japonais).
  • Quando morì Jonathan - Trad. Alberto Guareschi. – Roma : Savelli, 1981. (italien).
  • Als Jonathan starb - Trad: François Pescatore. – Berlin : Verl. Rosa Winkel, 1984. ISBN 3-921495-40-7 (allemand).
    Nouvelle traduction par Joachim Bartholomae, 2011
  • When Jonathan died - Trad: D. R. Roberts. – London : The Gay Men’s Press, 1991. ISBN 0-85449-154-6 (anglais).
  • L’île Atlantique - Éd. de Minuit, 1979. ISBN 2-7073-0250-3
    Rééditions en poche : au "club pour vous Hachette" en 1979, au Seuil, avec une préface de François Nourrissier, en 1988, et en 2005 chez Minuit
  • L’isola Atlantica - Trad. Massimo Raffaeli. – Bellinzona : Casagrande, 2000. ISBN 9788877133151 (italien).
  • Atlantic island - Trad : Purdey Lord Kreiden and Michael Thomas Taren, 2016 (anglais).

Essais

La parole et la fiction, à propos du Libera (version remaniée) - Éd. de Minuit, 1984. ISBN 2-7073-0674-6
  • The undiscoverable reading - Trad : Bruce Benderson, 2014 (anglais).
  • El buen sexo ilustrado - 1973 (espagnol).
  • O sexo bem comportado - Trad : Fernando Cabral Martins, 1974 (portugais).
  • Il buon sesso illustrato – Milano : ES Ed., 1995. ISBN 978-8886534079 (italien).
  • Good sex illustrated - Trad: Bruce Benderson. Semiotext, 2007. ISBN 978-1584350439 (anglais).
  • L’infanzia al maschile - Trad. Giancarlo Pavanello. Torino : La Rosa, 1982. (italien).

Textes poétiques

  • District, in les Cahiers du chemin, nº 3 (avril 1968).
  • District (nouvelle version) - Montpellier : Fata Morgana, 1978.
  • Les petits métiers (version augmentée) - Fata Morgana, 1978.
  • 小鳥の園芸師 (Kotori no engeishi) - Trad : Minoru Yamada (japonais).
  • Околоток (okolotok) - Trad : Valery Nougatov, 2013 (russe).
  • Ballad om de små yrkena - Trad : C.G. Bjurström, 1980 (suédois).
  • La mémoire immédiate, "préface" au recueil de dessins éponyme de Claude Hastaire (mai 1977).
  • Le garçon à la tête dure in Minuit n° 30 (septembre 1978). ISSN 0398-9801
  • Sam le héros in : Libération Sandwich n°4 (22 décembre 1979).
  • ABC in Libération n° 2015 (7 août 1980).

Presse

Adaptations

  • L’île Atlantique, téléfilm réalisé en 2005 par Gérard Mordillat, est adapté du roman éponyme de Tony Duvert.

Études

  • Tony Duvert : l'enfant silencieux / Gilles Sebhan (Denoël, 2010) ISBN 978-2-20710123-0
  • Retour à Duvert / Gilles Sebhan (Le Dillettante, 2015)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Gilles Sebhan, Tony Duvert, [Paris], Denoël, 2010, p. 14.
  2. « Parmi les lettres accumulées dans la boîte et triées par un gendarme, s’en trouvait une, la plus ancienne, remontant au 4 juillet, témoignant que la mort avait certainement eu lieu vers cette date, peut-être juste avant. » (Gilles Sebhan, Tony Duvert, [Paris], Denoël, 2010, p. 132).
  3. L’enfant au masculin, Paris, Éd. de Minuit, 1980, p. 80, note.
  4. L'enfant au masculin, p.18 : "Je m'accouplais (j'ai commencé à 8 ans) avec des gamins qui ne m'inspiraient pas une ombre de tendresse : trop vieux ! (Sept ans, neuf ans, onze ans, et souvent davantage.)"
  5. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 32
  6. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 23
  7. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 57
  8. Gilles Sebhan : Tony Duvert : l'enfant silencieux (2010), p.78
  9. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 64
  10. Au 8 de la rue Oued El-Makhazine, à quelques mètres du commissariat de police — ce qui ne semble pas gêner le va-et-vient des garçons chez lui…
  11. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 84
  12. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 86
  13. Gilles Sebhan, Retour à Duvert (2015), p. 158
  14. Rémy Maucourt, « Un ancien prix Médicis retrouvé mort », dans La Nouvelle République, 21 août 2008.