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Au moment de la Libération, il se lie avec Wolt, un jeune soldat [[Canada|canadien]] qui lui fait prendre goût à la danse. Peu à peu cette [[amitié]] se change en [[amour]], y compris sur le plan physique, sans que cette liaison choque vraiment leur entourage. Un jour cependant, l’armée canadienne doit repartir, et Wolt disparaît avec elle. Jeroen ne garde pour souvenirs de ce [[premier amour]] qu’une photo et la plaque du soldat.
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{{Extrait|cdj=non|''In ruhigen Bildern wie von holländischen Meistern, mit dem Halblicht des Winters in Südfriesland und dem schwerer verregneten Sommer, zeichnet der niederländische Regisseur Roeland Kerbosch das Bild einer ersten großen Liebe, die in ihrer „Einzigartigkeit“ immer nachvollziehbar bleibt.''<br>—<br>Avec des images paisibles comme celles des maîtres hollandais, entre le crépuscule hivernal de la Frise du Sud et le lourd été pluvieux, le réalisateur néerlandais Roeland Kerbosch dessine l’image d’un premier grand amour, qui dans sa « singularité » reste toujours compréhensible.
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===Distinctions et censure===
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En 1993, ''Voor een verloren soldaat'' a reçu le prix du Meilleur Film et le Prix du Public au Festival du Film gay et lesbien de Turin (''Torino GLBT Film Festival - Da Sodoma a Hollywood''). En [[2010]], il a été inclus dans « La liste complète des 25 films qui ont changé notre vie »<ref>« L’elenco completo dei 25 film che ci hanno cambiato la vita. »</ref> du même festival.
En 1993, ''Voor een verloren soldaat'' a reçu le prix du Meilleur Film et le Prix du Public au Festival du Film gay et lesbien de Turin (''Torino GLBT Film Festival - Da Sodoma a Hollywood''). En [[2010]], il a été inclus dans « La liste complète des 25 films qui ont changé notre vie »<ref>« L’elenco completo dei 25 film che ci hanno cambiato la vita. »</ref> du même festival.


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Le film est coté R18, c’est-à-dire pornographique, en Nouvelle-Zélande.<ref>Selon la Wikipedia anglophone, le [https://en.wikipedia.org/wiki/R18_certificate R18 certificate] correspond à une cotation ''hardcore pornography''.</ref> À ce titre, il y est interdit aux moins de dix-huit ans.
Le film est coté R18, c’est-à-dire pornographique, en Nouvelle-Zélande.<ref>Selon la Wikipedia anglophone, le [https://en.wikipedia.org/wiki/R18_certificate R18 certificate] correspond à une cotation ''hardcore pornography''.</ref> À ce titre, il y est interdit aux moins de dix-huit ans.
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Dernière version du 7 juin 2014 à 19:45

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Voor een verloren soldaat.
Un préadolescent découvre la danse et l’amour dans les bras d’un soldat canadien.

Voor een verloren soldaat (Pour un soldat perdu) est un film du réalisateur néerlandais Roeland Kerbosch, tiré du roman autobiographique homonyme de Rudi van Dantzig.

Intrigue

Jeroen dans la campagne frisonne.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jeroen, un garçon de douze ans (l’auteur du roman) est envoyé en Frise, loin de sa mère, avec d’autres enfants, pour échapper aux restrictions alimentaires d’Amsterdam. Il s’intègre peu à peu dans sa famille d’accueil et s’adapte à la vie campagnarde, en même temps qu’il entre dans l’adolescence.

Jeroen et Wolt.

Au moment de la Libération, il se lie avec Wolt, un jeune soldat canadien qui lui fait prendre goût à la danse. Peu à peu cette amitié se change en amour, y compris sur le plan physique, sans que cette liaison choque vraiment leur entourage. Un jour cependant, l’armée canadienne doit repartir, et Wolt disparaît avec elle. Jeroen ne garde pour souvenirs de ce premier amour qu’une photo et la plaque du soldat.

Réalisation et distribution

Cette adaptation cinématographique du Voor een verloren soldaat de Rudi van Dantzig a été réalisée en 1992. Elle a été traduite en anglais (bande son), ainsi qu’en allemand et en français (DVD ou VHS avec sous-titres).

Mal distribué aux États-Unis en 1993, le film y réalise un chiffre d’affaires de seulement 386 329 dollars. Au cours des années suivantes, il est distribué successivement en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne, au Danemark et en Hongrie.

Fiche technique

Titre original : Voor een verloren soldaat
Traductions : For a lost soldier (anglais) ; Der verlorene Soldat (allemand) ; Pour un soldat perdu (français)
Réalisation : Roeland Kerbosch
Scénario : Don Bloch, Roeland Kerbosch, Rudi van Dantzig
Son : monophonique
Musique originale : Joop Stokkermans
Images : Nils Post
Montage : August Verschueren
Décors : Vincent de Pater
Costumes : Jany Temine
Production : Matthijs van Heijningen
Distribution : Malofilm Distribution, Concorde Pictures
Pays d’origine : Pays-Bas
Langues : néerlandais, anglais, frison
Format : couleurs, 1,85:1 (Vistavision), 35 mm, son mono
Genre : drame
Durée : 92 minutes
Dates de sortie : le 22 mai 1992 aux Pays-Bas ; le 18 septembre 1992 au Canada, pour le Festival international du Film de Toronto ; le 13 mars 2004 en Afrique du Sud, à l’occasion du Johannesburg Pride South Africa Gay and Lesbian Film Festival.

Distribution

Maarten Smit dans le rôle principal.
Jeroen Boman (enfant) : Maarten Smit
Jeroen Boman (adulte) : Jeroen Krabbé
Walter Cook (« Wolt ») : Andrew Kelley
Hait (le père de la famille d’accueil) : Freark Smink
Mem (la mère de la famille d’accueil) : Elsje de Wijn
Jan Hogervorst : Derk-Jan Kroon
Henk : Wiendelt Hooijer
Bonden : Iris Misset
Elly : Gineke de Jager
Gerti : Tatum Dagelet
Renske : Marie-José Kouwenhoven
Laura : Valerie Valentine
Chuck : William Sutton
Buikspreker : Andrew Butling
Winslow : Andrew Cassani

Critiques

Les appréciations du film ont été généralement élogieuses. Mais à la lecture de certains articles, on peut se demander si le critique a bien vu – ou voulu voir – la réalité des rapports sexuels entre Jeroen et Walt.

Roeland Kerbosch’s film “For a Lost Soldier” takes up the most delicate of subjects, a romantic relationship between a grown-up and a child, and invests it with an aching tenderness that stays just this side of nostalgic mush. […]
More than a love story, the film, which opens today at the Quad Cinema, offers a rose-colored portrait of a more austere and innocent era when the love that dare not speak its name remained mute. […]
At the same time, Jeroen also begins to feel the first twinges of puberty. But his feelings, unlike those of his playmates, are homoerotic. Attracted to Jan, who is rapidly becoming girl crazy, Jeroen longs for a deeper, more soulful friendship. And when liberating Allied soldiers arrive, he catches the eye of Walt Cook (Andrew Kelley), a handsome Canadian soldier who recognizes a kindred spirit and becomes a mentor and older brother figure. Although the language barrier precludes much verbal communication between them, Jeroen and Walt form a brief but intense attachment that ends abruptly with the troops’ departure.
Except for an inexplicable streak of bitterness, Walt seems almost as innocent as Jeroen. He lavishes him with candy, teaches him to jitterbug and to drive a jeep and tells him he’s special. In the film’s one love scene, an affectionate game of roughhouse turns stumblingly amorous, with Walt calling the boy his little prince.
One of the strengths of the film is its refusal to load the story with contemporary psychological and social baggage. There is no mention of homosexuality. Nor is there any implied accusation of child abuse. Although Jeroen is shattered by Walt’s departure, the film assigns no blame and assesses no damages.
[…]
  • (en) Stephen Holden, « Treating a Delicate Story of a Soldier and a Boy Tenderly », in The New York Times, May 7, 1993

Paysage de Frise.
In ruhigen Bildern wie von holländischen Meistern, mit dem Halblicht des Winters in Südfriesland und dem schwerer verregneten Sommer, zeichnet der niederländische Regisseur Roeland Kerbosch das Bild einer ersten großen Liebe, die in ihrer „Einzigartigkeit“ immer nachvollziehbar bleibt.

Avec des images paisibles comme celles des maîtres hollandais, entre le crépuscule hivernal de la Frise du Sud et le lourd été pluvieux, le réalisateur néerlandais Roeland Kerbosch dessine l’image d’un premier grand amour, qui dans sa « singularité » reste toujours compréhensible.
  • Thomas Plaichinger, Der verlorene Soldat, Pro-Fun, 2002, p. 2 de la jaquette (trad. BoyWiki)

Distinctions et censure

Intimité.

En 1993, Voor een verloren soldaat a reçu le prix du Meilleur Film et le Prix du Public au Festival du Film gay et lesbien de Turin (Torino GLBT Film Festival - Da Sodoma a Hollywood). En 2010, il a été inclus dans « La liste complète des 25 films qui ont changé notre vie »[1] du même festival.

Le film est coté R18, c’est-à-dire pornographique, en Nouvelle-Zélande.[2] À ce titre, il y est interdit aux moins de dix-huit ans.

Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

  • Pour un soldat perdu. – Paris : Éd. Platypus. – Néerlandais, sous-titres français ; VHS.
  • For a lost soldier (Voor een verloren soldaat). – Ventura Distribution, 31 mai 2002. – Néerlandais, anglais ; DVD zone 1, NTSC.
  • Der verlorene Soldat. – Frankfurt : Pro-Fun, 2002. – Néerlandais, sous-titres allemands ; DVD toutes zones, PAL.

Articles connexes

Liens externes

Source

Notes et références

  1. « L’elenco completo dei 25 film che ci hanno cambiato la vita. »
  2. Selon la Wikipedia anglophone, le R18 certificate correspond à une cotation hardcore pornography.