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| | | 20160227={{Extrait|id=5606727|{{personnage|Le Chœur}} : Ainsi les hommes, le bonheur est sous eux, mais ils ne veulent pas y boire, à cause de raisons bêtes. J’ai pour leur bêtise un dégoût profond. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=87|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160228={{Extrait|id=5611918|{{personnage|Georges}} : J’avais cru que c’était ceci ou cela qui donnait un sens à ma vie : je voyais maintenant que c’était d’aimer. Gillou avait été bien des fois assez décevant : ah ! que ne l’avait-il été davantage ! J’aurais pu me libérer de lui. Mon affection me rongeait et m’empoisonnait. On s’adapte à tout, à l’inconfort, au froid, à la continence, au risque quotidien ; mais non à l’ignorance du sort de ce qu’on aime. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=224|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | |||
| 20160229={{Extrait|id=5638691|''Boys and women are cattle of same colour.'' « Les garçons et les femmes sont bétail de même espèce. » Shakespeare.<ref>Extrait d’une tirade de Rosalinde dans ''Comme il vous plaira'' (''As you like it''), acte III, scène 2 :<br>''I set him every day to woo me: at which time would I, being but a moonish youth, grieve, be effeminate, changeable, longing and liking, proud, fantastical, apish, shallow, inconstant, full of tears, full of smiles, for every passion something and for no passion truly any thing, as '''boys and women are for the most part cattle of this colour'''; would now like him, now loathe him; then entertain him, then forswear him; now weep for him, then spit at him.''</ref><br>Les gosses, comme les femmes, désirent qu’on s’occupe d’eux.<br>Chez les jeunes garçons qui n’ont autour d’eux que des femmes, un besoin du père, ou plutôt de l’homme, qui n’est pas sans analogie avec celui qu’ont les femmes.<br>Délivrance de sortir d’eux, (...) | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=297|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | |||
| 20160301={{Extrait|id=5645299|{{personnage|Pierre}} : On parlait il y a trente ans de « l’amour libre ». Mais tout amour est une servitude. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=318|section=''Un incompris'' (1943)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20160302={{Extrait|id=5651356|Certains ne peuvent aimer que dans l’estime. Aimer de cœur, et même aimer sensuellement. […]<br>Mais c’est là une sorte particulière d’amour. Car il y a l’amour qui aime sans avoir besoin d’estimer. L’amour qui, à tout ce qu’il voit de mal dans l’être aimé, répète inlassablement : « Ça n’a aucune importance. » C’est l’amour des amants. […]<br>De ces deux amours je ne sais lequel préférer. J’ai ressenti plutôt le premier, toute ma vie. Aujourd’hui, j’imagine de pouvoir ressentir aussi le second. Amélioration, ou relâchement ? Disons que chacun de ces deux amours a sa beauté, et qu’il n’est pas nécessaire de donner à l’un ou à l’autre la prééminence. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=306|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | ||
| | | 20160303={{Extrait|id=5709368|Proverbe florentin du {{s-|XV|e}} :<br>''Quando vòi prendere trastullo, usa spesso col fanciullo.''<br>Quand tu veux t’amuser, use souvent du garçon. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|titre=[[Le Porretane (Giovanni Sabadino degli Arienti)|Le Porretane]]|auteur=Sabadino degli Arienti|éditeur=Giuseppe Laterza & figli|année=1914|page=69|section=Novella XIII|année d'origine=1483|collection=Scrittori d’Italia}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Italie]]</p> | ||
| | | 20160304={{Extrait|id=5718003|{{personnage|Alphonse Dulaurier}} :<br>Quand on est heureux, il ne faut pas le montrer, car la société ne vous le pardonne pas. Que dis-je, la société ! Il suffit parfois d’''un seul ennemi'' pour nous détruire. | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/ | {{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=IX|page=103}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p> | |||
| 20160305={{Extrait|id=5736323|{{personnage|Salvador Dali}} : <ref>Propos tenu lors d’un déjeuner de Florence Gould.</ref><br>L’amour, c’est quelque chose qui se passe dans la tête et qui finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi. | |||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=6|page=257}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20160306={{Extrait|id=5737386|{{personnage|Henry de Montherlant}} :<br>Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=58}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160307={{Extrait|id=5757633|{{personnage|L’Infante}} : Échouer à convaincre l’être auquel on veut tant de bien ! Comment le bien que l’on veut à un être ne resplendit-il pas sur votre visage et ne passe-t-il pas dans le son de votre voix, tellement qu’il soit impossible de s’y méprendre ? | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=152|section=''La reine morte'' (1942)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p> | |||
| 20160308={{Extrait|id=5778985|On ne parlerait pas de l’inceste parents-enfants, car il n’est qu’un cas particulier de la relation adulte-enfant qui est l’une des plus riches lorsqu’elle est vraiment réciproque, on n’en parlerait pas, n’était ce sacré rapport de forces. Il gâte tout. Comment démêler désir de soumission ou crainte ? ou intimidation, ou forme tacite de chantage ? ou autorité naturelle… ?<br>Si, version mère-fils, pouvoir parental et pouvoir mâle vont en sens contraire, version père-fille ils s’additionnent. Il faut voir là la raison d’une plus grande fréquence du dernier cas, et, donc, l’importance du facteur pouvoir dans l’affaire.<br>Manifeste ou non, le rapport de pouvoir est là, dès lors l’inceste est du viol. Dommage. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=88}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20160309={{Extrait|id=5797126|{{personnage|Le père Séraphin}} :<br>Les théories sur l’amour n’ont qu’un médiocre intérêt : seuls comptent les gestes de l’amour. | |||
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=première partie|chapitre=3|page=32}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p> | |||
| 20160310={{Extrait|id=5807618|L’amour oblige l’un à devenir l’autre. | |||
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. III|page=41}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p> | |||
| 20160311={{Extrait|id=5828411|Étant donné les conditions, spéciales, faites aux jeunes sur le marché du travail — sans parler du marché du chômage où on ne peut entrer du reste que si on a déjà assez travaillé pour ça — les seuls débouchés sont : les casses (où les jeunes se font exploiter par les receleurs, aux environs de 10 % de la valeur des vols) ; et la prostitution, en expansion parmi les enfants de familles pauvres, aussi bien pour les garçons que pour les filles (clientèle mâle pour les deux) ; s’ils se débrouillent pour ne pas se faire « protéger » (exploiter) par des professionnels, ils se trouvent là du moins à égalité d’exploitation avec les adultes, voire un peu plus cotés, vu leur fraîcheur. C’est le clair résultat obtenu par une réglementation « protectrice » dans une société fondée sur l’exploitation. | |||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=152}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20160312={{Extrait|id=5837222|Dans le domaine de la pédophilie et des délits sexuels, un bon nombre de gens jouissent par délits interposés. […] Une des meilleures façons de se défendre de son trouble, c’est de condamner les autres. Les puritains, ce sont les plus grands obsédés sexuels au monde, il faut bien le dire. C’est vrai aussi pour la pédophilie. Vous savez comme moi que parmi les gens se trouvant au premier rang de la marche blanche, on a tout de même détecté des vrais pédophiles. C’est assez classique. On se défend contre des choses qu’on a en soi en condamnant les autres.{{Réf Article|auteur1=Christian Mormont|auteur2=interviewé par Didier Haine|titre=Un docteur en psychologie clinique : "Ce n’est franchement pas nouveau"|périodique=La Dernière Heure - Les Sports|date=28 juin 2013}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Christian Mormont (citations)]]</p> | |||
| 20160313={{Extrait|id=5848601|Pendant des siècles, d’innombrables « pauvres bougres » grillèrent sur les bûchers d’une morale insensée, qui prétendait appliquer les lois du christianisme. Il était temps, pour les théologiens, de s’apercevoir que les empereurs Constantin, Valentinien et Théodose furent des monstres en réservant l’autodafé aux hérétiques de l’amour. | |||
{{Réf Article|auteur1=Roger Peyrefitte|titre=Sodome et l’Église|périodique=Le Crapouillot|num=34, ''L’Église et la sexualité''|date=août 1956|page=51}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20160314={{Extrait|id=5850684|''Il ne faut pas juger le mineur sur la mine.''<ref>Cet alexandrin est cité de façon légèrement différente par {{Référence:L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|refcourte}}, page 113 :<br>''Il ne faut pas juger d’un mineur sur la mine.''</ref>{{Réf Article|auteur1=Alfred Jarry|titre=L’âme ouverte à l’art antique|périodique=Le Canard Sauvage|num=19|date=26 juillet-1{{Exp|er}} août 1903}}}} | ||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page= | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Alfred Jarry (citations)]]</p> | ||
| 20160315={{Extrait|id=5857725|Un enfant de douze ans, de qui le germe n’est pas fort, se gâte en huit jours. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=305|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | |||
| 20160316={{Extrait|id=5873535|Quand j’ordonne à un enfant : « Fais ceci ! », il n’apprend qu’à ordonner : « Fais ceci ! »<br>Quand je punis un enfant, il n’apprend qu’à punir un enfant.<br>Quand je subis un despote, je l’imagine à douze ans, hideux, honteux, glacé, sans camarades, la tête bleue de gifles. Impatient d’avoir grandi : dans ses rêves heureux, l’humanité entière y passera, et les femmes d’abord. | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160317={{Extrait|id=5918502|Ces jolis gamins dont la race élégante pullule les rues, en Italie. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|titre=[[L’Élu (Achille Essebac)|L’Élu]]|auteur=Achille Essebac|éditeur=L’Édition Moderne, Ambert et C{{Exp|ie}}|année=1902|page=non précisée|chapitre=IV}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Italie]]</p> | ||
| | | 20160318={{Extrait|id=5951416|{{personnage|Philippe}} : Collège, collège, tout est collège ! Ce que nous savons le mieux, c’est notre commencement. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=27|section=''L’exil'' (1929)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160319={{Extrait|id=5954671|Ancrons en nous l’idée, d’ailleurs si juste, de la ''folie de l’adolescence'', qui nous permet de leur pardonner. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=8|section=''L’exil'', « Préface de l’édition originale » (1929)}}}} | |||
{{Réf Livre|référence= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160320={{Extrait|id=5956507|Les deux pièces de moi que les femmes préfèrent sont ''La Reine morte'' et ''La Ville dont le prince est un enfant''. […] La seconde — qui se passe dans un collège — parce qu’elles y voient ce que sont en réalité leurs jeunes fils, et les éducateurs de ceux-ci, dont elles n’avaient aucune notion. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=202|section=''La reine morte'', « Souvenirs sur la création de ''La Reine morte'' » (1966)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p> | |||
| 20160321={{Extrait|id=5965689|Je constate qu’il y a un mouvement de répression finalement très sévère et très paradoxal parce que, dans le même temps, on sexualise toute la société, y compris les jeunes, et puis il y a une indignation curieuse. Une indignation qui empêche d’observer les phénomènes tels qu’ils sont et d’entendre ce que les gens disent. Qu’une victime dise entre guillemets qu’elle n’est pas victime, les gens de ma profession et le reste de la population vont dire : Mais c’est impossible. Il est encore plus malade qu’il ne le croit. […] Ça paraît scandaleux, invraisemblable et tout ce qu’on veut. Ce n’est évidemment pas conforme à la loi. Mais il ne faut pas tout mêler. Ce n’est pas parce que c’est illégal que c’est nécessairement insupportable pour tout le monde.{{Réf Article|auteur1=Christian Mormont|auteur2=interviewé par Didier Haine|titre=Un docteur en psychologie clinique : "Ce n’est franchement pas nouveau"|périodique=La Dernière Heure - Les Sports|date=28 juin 2013}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Christian Mormont (citations)]]</p> | |||
| 20160322={{Extrait|id=6003431|Aucune honte à la suite des voluptés faciles. Sorte de paradis vulgaire et de communion par en bas. L’important c’est de ne pas y prêter d’importance, ni de se croire avili par elles : l’esprit n’y est nullement engagé, non plus que l’âme, qui n’y fait pas trop attention. Mais, dans l’aventure, un amusement et un plaisir extraordinaires accompagnent la joie de la découverte et de la nouveauté. | |||
{{Réf Livre|référence=Journal (Gide)/volume II, Gallimard-La Pléiade, 1997|page=1058|année d'origine=''24 janvier 1948''}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Journal d’André Gide (citations)]]</p> | |||
| 20160323={{Extrait|id=6044843|J’accepte que le rôle de Gillou soit joué en travesti, à condition que le rôle de Marie soit joué par un garçon de quatorze ans. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=266|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes » (1943)}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | ||
| | | 20160324={{Extrait|id=6052170|{{personnage|L’Infante}} : Un jeune démon est toujours beau. | ||
{{ | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=147|section=''La reine morte'' (1942)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p> | |||
| 20160325={{Extrait|id=6065597|Une affaire de cœur n’est jamais une affaire de mœurs. | |||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=15|page=296}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | |||
| 20160326={{Extrait|id=6084077|{{personnage|Porcellio}} : Vous êtes un magnifique démon, et les démons ont toujours seize ans. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=356|section=''Malatesta'' (1946)}}}} | |||
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{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20160327={{Extrait|id=6086501|Entre vieux copains, les conversations ont nécessairement de la bouteille. Plus des hommes se connaissent de longue date, et plus ils ont leurs sujets de discussion, leurs thèmes, leurs tics, leurs plaisanteries, leurs mots de passe. Cela vaut pour tous, mais est plus manifeste encore chez les philopèdes qui sont, avec les poseurs de bombes, les vrais parias, les derniers intouchables de notre {{s-|XX|e}} finissant. Ces maudits que tout le monde rejette aiment à se retrouver entre eux. Avec qui d’autre pourraient-ils parler de leurs inavouables passions ? Ensemble, ils se tiennent chaud. Les amoureux des moins de seize ans sont des conspirateurs et des obsédés. C’est sans nul doute à leur usage qu’a été inventée l’expression « idée fixe ». Quelqu’un qui ne serait pas dans le coup et surprendrait des pédophiles en train de parler de leurs jeunes garçons, de leurs lycéennes, de leurs interrogatoires par la police et de leurs séjours en prison, de se montrer des (...) | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=XIII|page=142-143}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p> | ||
| 20160328={{Extrait|id=6097338|Ce qui vient de l’enfance est ce qu’il y a de plus profond et de plus séduisant.<ref>Peyrefitte fait cette réflexion à propos de la lettre que lui a adressé « un garçon de quinze ans », jeune lecteur belge des ''[[Les amitiés particulières (Roger Peyrefitte)|Amitiés particulières]]'' qu’il évoquera dans la première partie de ''[[Jeunes proies (Roger Peyrefitte)|Jeunes proies]]''.</ref> | |||
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1950|page=176}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | |||
| 20160329={{Extrait|id=6110326|Aimer les filles, aimer les garçons, c’est la même chose. L’unique supériorité de la pédérastie sur la Vénus vulgaire est d’ordre pratique : celui qui aime les garçons ne risque pas de leur faire un enfant et, partant, d’être contraint au mariage par la famille de la jeune personne séduite. Quelle tranquillité ! | |||
{{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Matzneff : “Aimer les filles, aimer les garçons, c’est la même chose !”|périodique=Le Point|date=24 avril 2014|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-aimer-les-filles-aimer-les-garcons-c-est-la-meme-chose-24-04-2014-1815738_1885.php matzneff-aimer-les-filles-aimer-les-garcons-c-est-la-meme-chose-24-04-2014-1815738_1885]}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p> | |||
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Version du 29 février 2016 à 12:07