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| | | 20150305={{Extrait|id=7285116|Il y a des gens dans le monde qui non seulement n’ont pas de ressources, mais n’ont pas le droit de s’en procurer, ni de disposer de celles qu’ils possèdent, par héritage par exemple. Ce sont les enfants de la société moderne — où, manque de pot, tout repose sur l’argent. Même s’ils travaillent, ce qui peut leur arriver dès 13 ans et demi, ils ne reçoivent pas un salaire entier ; ils risquent de ne pas en recevoir du tout. Ils ne peuvent se suffire à eux-mêmes avant 18 ans, voire 20. Il leur faut donc être à la charge d’adultes. Et pas n’importe lesquels, qu’ils choisiraient ou qui les choisiraient — il ferait beau voir qu’un adulte entretienne un mineur ou une parce qu’il l’aime bien ! ce serait du détournement. Expressément ses parents, ou son tuteur.<br>Cela fait de l’enfant de société avancée un attardé, qui reste aux graines de sa famille dans les dix ans de plus que son frère « primitif » ou médiéval. Un bébé longue-durée. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=141}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20150306={{Extrait|id=7335540|''The big mistake that men make is that when they turn thirteen or fourteen and all of a sudden they’ve reached puberty, they believe that they like women. Actually, you’re just horny. It doesn’t mean you like women any more at twenty-one than you did at ten.''<br>—<br>La grande erreur que font les hommes, lorsqu’ils arrivent à treize ou quatorze ans et qu’ils atteignent soudain la puberté, est de croire qu’ils aiment les femmes. En réalité, on est seulement excité. Ça ne veut pas dire qu’on aime plus les femmes à vingt et un ans qu’à dix. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|auteur=Jules Feiffer|titre=Loose talk|éditeur=Linda Botts|année=1980|page=non précisée|traducteur=BoyWiki}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p> | ||
| | | 20150307={{Extrait|id=7351189|''Perhaps I am being overly idealistic, but I tend to think that given relaxation of the taboos and legal pressures, history would repeat itself. Insofar as in previous epochs Greek love has been a force for good, presumably it would often be such in the future.''<br>—<br>Peut-être suis-je trop idéaliste, mais j’ai tendance à penser qu’en cas de diminution des tabous et des pressions judiciaires, l’histoire se répèterait. De même qu’à des époques antérieures l’amour grec a été une force bénéfique, sans doute le serait-il encore souvent dans le futur. | ||
{{Réf | {{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=12}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p> | ||
| | | 20150308={{Extrait|id=7355710|Comment monsieur le curé peut-il être sûr qu’aucun enfant de chœur ne pisse dans sa burette à vin ? Car il faut se venger, quand on vous a tiré les oreilles. Ou ça remplace le vin qu’on a volé. Ou ça fait rire un camarade.<br>Mais les bigots avalent n’importe quoi. | ||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page= | {{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=78}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20150309={{Extrait|id=7357248|Le fait d’être pédéraste ne comporte aucune grandeur, mais il n’en interdit non plus aucune. Peut-être la vraie grandeur de la pédérastie est-elle dans ses servitudes, car, jusque chez les Grecs, qui l’avaient pourtant divinisée, elle obligeait ses adeptes à lutter contre les préjugés du vulgaire. À toutes les époques, la vie du pédéraste a été un combat. Combat, lorsqu’il est jeune, contre ses maîtres et contre sa famille, combat ensuite contre la société, menace perpétuelle pour son honneur et sa position, haine farouche des refoulés, des hypocrites et des imbéciles. Qu’on ne s’abuse pas sur les victoires de certains pédérastes dans des domaines particuliers. Elles sont toujours chèrement acquises et âprement contestées. Enfin, comme la pédérastie est le genre d’amour où le couple idéal est le plus difficile à constituer, à maintenir et à parfaire, c’est celui qui offre le moins de réussites et où le plaisir tient lieu le plus souvent de bonheur. | |||
{{Réf Article|auteur1=Roger Peyrefitte|titre=Grandeur et servitudes de la pédérastie|périodique=Le Crapouillot|num=12 n.s., ''Les pédérastes''|date=août-septembre 1970|page=15}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | |||
| 20150310={{Extrait|id=7376545|''[Insérer le texte original en norvégien]''<br>—<br>Si nous avons vraiment besoin d’un âge de consentement, ce devrait être douze ans. Selon moi, nous n’avons pas besoin d’une telle règle. L’abus est déjà bien assez pris en compte par les lois contre l’agression. | |||
{{Réf Article|auteur1=Tor Erling Staff|titre=Interview ''[titre à préciser]''|périodique=Dagbladet|date=7 octobre 2005 ''[date et référence à vérifier]''}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | |||
| 20150311={{Extrait|id=7404672|Pour celui qui, comme moi, s’est mis dès l’adolescence à l’école des sages de l’Orient et de l’Antiquité gréco-romaine, l’amour des gosses n’est en soi ni un bien ni un mal, mais une chose indifférente, ''adiaphoron''. | |||
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=79}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20150312={{Extrait|id=7451726|Un seul oncle farfelu de passage réussit sans y penser à foutre par terre tout un édifice d’abêtissement édifié à grands efforts — disons que l’oncle a dû mettre en résonance des gènes qui ne demandaient qu’à sauter dans l’action, car du potentiel c’est toujours prêt à sauter. L’oncle peut être une rencontre de vacances, d’autres enfants, le ciné, une chanson, la rue, les événements socio-politiques. Les enfants sont sensibles aux événements socio-politiques, et très tôt ils les perçoivent à leur façon, qui n’est pas forcément stupide, comparée à celle des adultes. Réduire leur univers, comme le font en particulier les freudiens, à papa-maman, c’est les voir — et tâcher de les faire voir — comme des sortes d’appendices sans yeux ni oreilles ni intelligence ; c’est une vision oppressive. « L’oncle » donc peut être partout et n’importe quoi, tout fait ventre. On n’a pas encore trouvé le moyen de l’éviter à coup sûr et c’est notre veine.<br>La famille est la (...) | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=97}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
| | | 20150313={{Extrait|id=7452326|J’ai vu des garçons qui à douze ans avaient une espèce de génie, et qui à quatorze ans, du jour au lendemain (je veux dire : en quelques semaines), étaient devenus des idiots, qu’ils sont restés. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=303|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p> | ||
| | | 20150314={{Extrait|id=7494826|Je sais que j’ai la meilleure part, et qu’elle ne me sera point enlevée. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=69}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | |||
| 20150315={{Extrait|id=7498837|''Sexual attraction provided a man with an incentive for fulfilling his educational role, for sending time imparting wisdom and right attitudes to some teen-ager ripe to profit from them.''<br>—<br>L’attirance sexuelle a fourni à l’homme une motivation pour remplir son rôle éducatif, pour consacrer du temps à communiquer sa sagesse et des comportements adéquats à quelque adolescent mûr pour en tirer profit. | |||
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=15}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p> | |||
| 20150316={{Extrait|id=7502464|On réforme le code pénal. Désolant de penser que, par le jeu des bassesses parlementaires, il ressemblera aux idées reçues et aux valeurs timorées de la France qui vote. Un décalogue de la médiocratie.<br>Le code Napoléon eut au moins le mérite politique d’être promulgué par un jeune tyran qui chiait sur l’opinion publique. Aujourd’hui, c’est cette opinion publique le tyran. Qui l’abattra ? Il n’en est pas de plus ignoble dans l’histoire.<br>Le nouveau code sera établi par une agora de vétérans électoralistes, clientélistes, superstitieux, soumis jusqu’à l’anus aux lobbies truandesques qui financent leurs campagnes. À chaque progrès qu’il faut construire, ces mille vieillards — qui tueraient fils et fille pour gagner quelques voix contre un adversaire — n’auront qu’un seul souci : combien j’y perds ? combien j’y gagne ?<br>Une racaille politicarde sénile va fixer le Bien et le Mal français du {{petites capitales|xxi}}{{Exp|e}} siècle. Je pressens quelle (...) | |||
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=74-75}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p> | |||
| 20150317={{Extrait|id=7516652|La vérité ne détruit rien. | |||
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20150318={{Extrait|id=7535573|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>On n’est jamais ridicule que de ne plus avoir quatorze ans, c’est-à-dire de ne plus avoir de beauté. | ||
{{Réf Livre|titre= | {{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1961|page=119}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20150319={{Extrait|id=7559901|J’ai horreur de Socrate, de Platon, de toute la mélasse sublime dont ils enrobent le désir et le plaisir, j’ai horreur de la pédérastie à prétentions pédagogiques. On peut caresser un jeune garçon sans se croire obligé de lui donner une leçon de maths ou d’histoire-géo dans la demi-heure qui suit. Et qu’on ne nous casse pas les pieds avec l’amour des âmes. L’âme, ça n’existe pas, et si ça existe, ça n’existe qu’incarné, chair dorée, duveteuse. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=32}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p> | ||
| | | 20150320={{Extrait|id=7573358|Quel plus beau souvenir pour un homme, que de savoir qu’il a été désiré par un autre homme quand il était jeune garçon ? | ||
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=324}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20150321={{Extrait|id=7598375|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Ma satisfaction à moi, c’est de peser l’âme des enfants. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=248}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| | | 20150322={{Extrait|id=7613014|{{personnage|Le baron S.}} : <ref>À propos de l’amour des garçons, après avoir été “soigné” sans succès par [[Richard von Krafft-Ebing|Krafft-Ebing]].</ref><br>Je suis surpris […] d’avoir pu demander qu’on me guérisse de ce mal et non pas qu’on me le donne. | ||
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Genève|éditeur=Éd. Famot|collection=Grands romans contemporains|année=1974|page=187|section=« Le baron de Gloeden »}}}} | |||
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{{Réf Livre|titre= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p> | ||
| | | 20150323={{Extrait|id=7625139|''Greek love is the love between an adult man (or, sometimes, an older adolescent) and a younger boy, generally one from about twelve to sixteen or seventeen.''<br>—<br>L’amour grec est l’amour entre un homme adulte (ou, parfois, un adolescent plus âgé) et un garçon plus jeune, qui a généralement de douze à seize ou dix-sept ans. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=3}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p> | ||
| | | 20150324={{Extrait|id=7666076|{{personnage|Pasiphaé}} : Que m’importe le mépris ? La poussière couvre bien les rois qui chevauchent. Heureuse ou malheureuse, innocente ou coupable, je suis ce que je suis, et ne veux être rien d’autre. Que ferais-je, si je ne fais ce que les autres craignent de faire ? Au delà de notre patrie, il y a une autre patrie, celle de tous les êtres qui sont hors du commun. Non pas la face voilée, mais la face au grand jour ''(elle se dévoile)'', avec tout ce qu’il y a de lisible, pour tous, sur cette face, j’irai à ce que j’ai voulu, sans fierté comme sans remords. | ||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=91|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20150325={{Extrait|id=7674218|Ne voyant rien à la vraie richesse de l’enfance, en revanche nous lui en prêtons une qu’elle n’a pas. | |||
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=117|section=''La relève du matin'', « Trois variations sur le thème : Maîtrises »}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | |||
| 20150326={{Extrait|id=7680942|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Rien ne m’est plus délassant que la compagnie des enfants. Ils me rendent le goût de vivre. Je ne crois à la vie qu’en les regardant, comme ce Romain ne croyait au printemps que lorsque les roses étaient venues. J’ai renoncé à emmener des amis et des amies, avec qui et entre qui les choses ne tardent jamais à se gâter. Enfin, on ne peut changer chaque année d’amis et d’amies, au lieu que l’on peut changer d’enfants, quand ce sont les enfants des autres. En tout cas, il ne peut plus y avoir d’autre société que la leur, pour le trop grand voyageur que j’ai été. | |||
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=224}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p> | ||
| | | 20150327={{Extrait|id=7753983|Dans les amitiés d’un ton chaud que j’avais eues au collège, j’étais toujours l’aîné de plusieurs années. Sans doute, dans ces amitiés, c’était moi qui avais la sensibilité la plus vive, et qui, de cœur, donnais davantage ; mais je restais le « grand », le protecteur, le « directeur ». | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | {{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=9-10|section=''L’exil'', « Préface de l’édition originale » (notes de 1954)}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p> | ||
| | | 20150328={{Extrait|id=7765141|J’incline à croire que la valeur générale d’un être, à quatorze ans, c’est celle qu’il gardera toute sa vie. […] N’avons-nous pas tous connu des gosses, d’un âge plus tendre encore, et dans tous les milieux, dont on pouvait dire qu’ils étaient des ''gosses d’esprit'' ou des ''gosses de cœur'' (comme on dit : un homme d’esprit, une femme de cœur) ? Toutefois, si la question évoquée ici m’était posée, je répugnerais à lui donner une réponse ferme. Je répondrais : « L’incertitude est la position de l’intelligence. Il n’y a que des cas particuliers. La plus grande partie des erreurs de l’action vient de notre pente à généraliser, pente où s’engagent les plus intelligents. » | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=272|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes » (1943)}}}} | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | ||
| | | 20150329={{Extrait|id=7819354|Je suis absolu, dans mes goûts, dans mes amours, dans mes antipathies, comme un enfant. Être absolu, c’est nécessairement être injuste. | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|section=« Avant-propos »|page=9}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p> | ||
| | | 20150330={{Extrait|id=7829545|''I think that a man who can gain sexual satisfaction ''only'' from boys is unduly limited and presumably sick, but that a man who has been able to establish satisfying relationships with women does not automatically become sick because he also allows a friendship with some teen-age boy to develop an overt sexual aspect.''<br>—<br>Je pense qu’un homme qui ne peut atteindre la satisfaction sexuelle ''qu’''avec des garçons est extrêmement limité et probablement malade, mais qu’un homme qui a pu établir avec des femmes des relations satisfaisantes ne devient pas forcément malade parce qu’il laisse une amitié avec un garçon adolescent prendre un tour ouvertement sexuel. | ||
{{Réf Livre| | {{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=21}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p> | |||
| 20150331={{Extrait|id=7830537|Sur cette Terre, les deux seuls mystères qui nous permettent de percevoir, fugitivement, ce que peut être le visage de Dieu sont l’amour et la beauté. | |||
{{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Gabriel Matzneff, “Panis Angelicus”|périodique=Le Point|date=20 août 2013|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/gabriel-matzneff-panis-angelicus-20-08-2013-1715825_1885.php gabriel-matzneff-panis-angelicus-20-08-2013-1715825_1885]}}}} | |||
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| | | 20150401={{Extrait|id=7836929|''Greek love is as widespread as mankind; it is as valid a manifestation of love as is any other, no more and no less, with motivations much the same, and consequences to the participants much the same as in any other; it is easily understandable in terms of a general theory of love; it is not automatically decisive in determining the direction of either partner’s later sexual orientation; it has persisted in one form or another, publicly acknowledged or concealed, for thousands of years, despite shifting cultural attitudes by turns favorable, indifferent, blind or hostile; the rises and falls in its comprehension, appreciation and practice—and therefore to some extent the effects on its recipients—have coincided fairly closely with the vicissitudes of classical education; the attitudes and literary manifestations connected with it have varied pretty much in the same way as the corresponding attitudes and literary manifestations connected with other forms of love; (...) | ||
{{Réf Livre|référence= | {{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=3-4}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[ | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p> | ||
| | | 20150402={{Extrait|id=7850877|Ce sont les adultes qui parlent pour les enfants, comme les blancs parlaient pour les noirs, les hommes pour les femmes. C’est-à-dire de haut, et de dehors. | ||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=7-8}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | |||
| 20150403={{Extrait|id=7876461|Ces jeunes vedettes, jetées, presque dans l’enfance, de l’obscurité à la plus vive lumière, reçoivent cependant une ombre émouvante qu’étend sur elles l’incertitude de leur avenir. Ce ne sont pas tout à fait des enfants perdus, mais ce sont des enfants menacés. Menacés par la trahison de leur propre nature, qui un jour refusera peut-être de fournir plus longtemps les richesses mystérieuses des premières années ; menacés aussi par le public, qui goûte le sang quand il lui est permis de se venger des réputations qu’il a lui-même construites. | |||
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=292|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes de 1948 sur ''Fils de personne'' »}}}} | |||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p> | ||
| | | 20150404={{Extrait|id=7997239|Les mouvements intérieurs sont également réglementés : tu n’as pas de désirs sexuels avant le moment prescrit par tes adultes, ni vers qui tu veux (sens obligatoire vers sexe opposé), sauf permissivité (blâmable et rare). Ils n’aiment pas qui ils veulent hors de la famille, Je ne veux pas que tu voies A., — et dans la famille ils aiment, cela va de soi (les parents n’étant, sur ce point, pas plus libres). | ||
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page= | {{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=44}}}} | ||
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | <p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p> | ||
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Version du 7 mars 2015 à 08:06