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| 20100417=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8392636|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant à Souplier)'' :<br>Dieu a créé des hommes plus sensibles que les pères, en vue d’enfants qui ne sont pas les leurs, et qui sont mal aimés, et il se trouve que vous êtes tombé sur un de ces hommes-là.
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=I|scène=II|page=28-29}}}}
| 20100418=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8458376|Dieu est au-delà de tous les noms de Dieu, au-delà de l’idée de Dieu. Pour pressentir ce que peut être l’existence de Dieu, nous n’avons que deux voies, qui d’ailleurs se confondent : l’amour et la beauté. L’amour de la créature et la beauté du monde créé sont les vitraux à travers quoi nous recevons, en transparence, la lumière du Christ, « soleil de justice ».
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=26}}}}
| 20100419=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8460927|Le Français moyen est un homme que la pédérastie révolte et que le saphisme excite.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=137}}}}
| 20100420=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8499053|Après avoir cherché toute ma vie, je méritais finalement d’avoir trouvé.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
| 20100421=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8502694|[[Henry de Montherlant|{{personnage|Henry de Montherlant}}]] :<br>Je ne reconnais aucun devoir, hors celui du libre arbitre.
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=26}}}}
| 20100422=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8571020|La frontière est mince entre les amours.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=262}}}}
| 20100423=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8620509|L’imprudence, la confiance, la naïveté, l’enthousiasme de la plupart des pédérastes les exposent à plus de mésaventures que les autres, – on dirait même que beaucoup les recherchent comme un stimulant. C’est la difficulté de trouver le compagnon rêvé qui leur inspire cette boulimie, prise quelquefois pour une névrose.
{{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=16}}}}
| 20100424=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[La ville dont le prince est un enfant (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8640371|{{personnage|L’Abbé de Pradts}} ''(s’adressant au Supérieur)'' :<br>L’affection, j’en avais une pour cet enfant. Vous l’avez ruinée et en quelque sorte déshonorée, elle qui était si propre.
{{Réf Livre|référence=La ville dont le prince est un enfant/Gallimard, 1968|acte=III|scène=VII|page=164}}}}
| 20100425=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8739237|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil (...)
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=104-105}}}}
| 20100426=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8755966|Inciter l’homme à s’abandonner à ses pulsions chaotiques est l’asservir, et non le libérer. Aussi, la libération sexuelle signifie-t-elle parfois la libération de l’esclavage du sexe. La libération n’est pas un synonyme de la licence. Dans certains cas, c’est la continence qui exprime une libération sexuelle.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=123}}}}
| 20100427=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les ambassades (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8789755|Pour être éternel, il suffit au vrai amour d’avoir existé.
{{Réf Livre|référence=Les ambassades/Flammarion, 1951|section=1{{Exp|e}} partie, chap. I|page=11}}}}
| 20100428=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8899200|La vitalité sexuelle dépend de l’hygiène alimentaire. La cuisine française, du moins lorsqu’on en abuse, est le meilleur moyen de se désexualiser. Sexualité égale frugalité.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=143}}}}
| 20100429=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=8946360|Priape est le dieu des garçons. C’est lui qui, en leur révélant les plaisirs solitaires, préside à leur seconde naissance – leur véritable naissance à la vie. C’est lui qui, par la main d’un frère, d’un cousin, d’un camarade, fait leur apprentissage de l’amour réciproque, quand ce n’est pas par celle d’un oncle, d’un parrain, d’un ami de la maison, d’un confesseur, d’un professeur, d’un valet ou d’un inconnu dans un lieu public. Jadis, pour les rois enfants, ce soin charitable était réservé aux cardinaux premiers ministres (Mazarin avec Louis XIV, Fleury avec Louis XV). Peu de garçons ont été initiés par une fille ou une femme. Vénus, dont Priape est le fils aussi bien que Cupidon, se présente, lorsque, selon (...)
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=13}}}}
| 20100430=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9005836|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>L’homme n’oublie pas toujours l’enfant qu’il a été et il tire de ce souvenir des effets inattendus.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=263}}}}
| 20100501=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9081570|En 87 Jean-Paul II a publié une « Lettre aux évêques de l’Église catholique sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles ». L’Église ne veut pas nous laisser dormir en paix. Je me demande si cette obsession ne vient pas du fait que les papes se rendent compte que l’enseignement religieux est le séminaire de la pédérastie. Dans les chansons d’autrefois, « jésuite » rimait toujours avec « sodomite ». La lettre papale ressemble fort à un mea-culpa.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=4|page=207}}}}
| 20100502=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9163097|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Le code pénal. Quelle lecture ! La société déculottée exhibe ses parties les plus honteuses, ses obsessions les plus inavouables.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=137}}}}
| 20100503=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9243201|{{personnage|[[Henry de Montherlant]]}} :<br>Vous, vous aimez les beaux. Moi, j’aime les pauvres.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=58}}}}
| 20100504=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9261044|{{personnage|Jean Guibert}} :<br>Je vous aime et vous aimez l’amour, si ce n’est simplement le plaisir.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
| 20100505=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9321835|Demain, il n’y aura de vie un peu noble que souterraine.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=107}}}}
| 20100506=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9475124|Les adolescents ont certes besoin de s’aimer entre eux, mais ils ont aussi besoin d’être aimés par d’autres adultes que papa-maman et l’oncle Anatole ; ils ont besoin de rencontrer des adultes qui soient des vivants. Des vivants, c’est-à-dire des éveilleurs.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=140}}}}
| 20100507=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9517596|Vous ne saurez jamais ce qu’est la pédérastie, si vous n’avez pas connu l’Italie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=60}}}}
| 20100508=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9523990|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants sont comme les sages [...] : ils ne peuvent rien faire de mal, puisqu’ils sont au-dessus du mal. Fourbes, ils restent francs ; gourmands, ils restent sobres ; impurs, ils restent purs.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=251}}}}
| 20100509=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9600479|Ceux qui vivent différemment, l’hérétique, le bohémien, l’artiste, ont de tous temps été mal acceptés par la masse : cela n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui, où la planète se rétrécit, et s’uniformise, la singularité est devenue un crime, et un exploit.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156}}}}
| 20100510=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9727852|{{personnage|Annie Teacher}} :<br>L’amour se fait ou ne se fait pas, mais il ne se discute pas. Que resterait-il, si on le discutait ? On n’oserait aimer personne. On commence par vous faire aimer vos parents, comme s’il n’y avait qu’eux au monde ; ensuite on vous fait aimer Dieu, comme s’il n’y avait que lui ; enfin, on voudrait ne vous faire aimer qu’un homme, auquel on prétend vous lier pour la vie.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
| 20100511=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9753891|{{personnage|Michel de Saint-Pierre}} :&nbsp;<ref>Extrait d’une lettre de Michel de Saint-Pierre à Roger Peyrefitte, à propos de l’épuration.</ref><br>Que voulez-vous ? je n’aime pas les juges.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1|page=62}}}}
| 20100512=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9764433|{{personnage|Wilhelm von Gloeden}} :<br>Il faut être hardi avec la jeunesse et […] elle vous en sait toujours gré.
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Éd. Famot|année=1974|page=194|section=« Le baron de Gloeden »}}}}
| 20100513=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9774330|{{personnage|[[Alain-Philippe Malagnac]]}} :&nbsp;<ref>De même que dans le reste du récit, le jeune amant de Roger Peyrefitte n’est pas nommé.</ref><br>Les curés m’ont révélé que ce qui m’attirait, c’était un péché ; les livres de ma sœur, que c’était une perversion ; ''les Amitiés particulières'' enfin que c’était l’amour.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. III|page=40-41}}}}
| 20100514=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9841649|Même un saint ne saurait résister à la vue du plaisir que prend un garçon.<br />Cette vue n’enflamme pas seulement les ermites et les pédérastes : elle est d’abord irrésistible pour les jeunes garçons eux-mêmes et pour les jeunes garçons entre eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=303}}}}
| 20100515=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9877025|''Délicieux vainqueur,'' il régnait de nouveau chez moi. C’était tantôt l’Amour sans voiles, tantôt l’Amour vêtu d’un foulard ; l’Amour follement éveillé ou l’Amour qui somnole ; l’Amour debout, l’Amour couché ; l’Amour sur le côté droit, l’Amour sur le côté gauche ; l’Amour à plat ventre, l’Amour à genoux, mais non pour implorer grâce ; l’Amour avec la flèche et l’Amour avec le carquois. Nos gestes étaient complémentaires. Mes pensées, il les devinait, les yeux fermés, par la peau. Il offrait un champ inépuisable aux caprices de l’imagination. Sa beauté et sa grâce permettaient de tout oser sans manquer aux lois de l’esthétique.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XIV|page=89}}}}
| 20100516=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9916929|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Qu’est-ce qu’une petite fille ? Tantôt petit garçon « manqué », comme on dit, plus souvent encore petite femme, la petite fille proprement dite n’est nulle part. C’est d’ailleurs ce qui donne aux écolières un air si gentiment comique : ce sont des femmes naines. Elles trottinent sur leurs courtes jambes en balançant les corolles de leurs jupettes que rien ne distingue – sinon la taille – des vêtements des femmes adultes. C’est vrai aussi de leur comportement. J’ai souvent vu des fillettes très jeunes – trois ou quatre ans – avoir à l’égard des hommes une attitude très typiquement et comiquement féminine, sans équivalent dans la conduite des petits garçons à l’égard des (...)
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=138-139}}}}
| 20100517=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
| 20100517=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=9922145|Pour moi, le dégoût et l’horreur ne résident que dans l’hypocrisie.
{{Extrait|id=9922145|Pour moi, le dégoût et l’horreur ne résident que dans l’hypocrisie.
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{{Extrait|id=9956714|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
{{Extrait|id=9956714|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
| 20100519=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1122763|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Il faut aller à son bonheur tranquillement et le saisir hardiment.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=306}}}}
| 20100520=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1430449|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>Il n’y a que l’enfant de sérieux, car il est absolu : l’homme est un abîme de contradictions.
{{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1961|page=124}}}}
| 20100521=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1441687|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Pour scandaleuse qu’elle puisse paraître au premier abord, l’affinité profonde qui unit la guerre et l’enfant ne peut être niée. [...] Je me demande si la guerre n’éclate pas dans le seul but de permettre à l’adulte de ''faire l’enfant'', de régresser avec soulagement jusqu’à l’âge des panoplies et des soldats de plomb.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=308-309}}}}
| 20100522=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1527343|Il est en vérité singulier que l’amour de la grande jeunesse, qui de toutes les inclinations du cœur humain est assurément la plus naturelle, puisse être classé aujourd’hui parmi les extravagances coupables. N’en déplaise aux psychiatres qui se penchent avec plus ou moins de bienveillance sur cette « minorité sexuelle » qu’est, paraît-il, devenue la pédophilie, ce ne sont pas ceux ou celles qui sont sensibles à la fraîcheur, à la grâce et à la vénusté des moins de seize ans qu’il convient de soigner ; c’est la société qui condamne un tel amour, et le tient pour une étrangeté, voire pour une perversion, légalement pour un crime.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=145-146}}}}
| 20100523=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1717001|L’amour est ma justice.<ref>Peyrefitte dit avoir choisi cette formule pour devise.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1 et 2|page=45 et 126}}}}
| 20100524=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1729993|L’amour, sans supprimer la volupté, en supprime la fringale et en supprime surtout la prostitution.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=319}}}}
| 20100525=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1771675|Tous mes livres exaltent la liberté, surtout celle des mœurs, qui ne saurait exister sans celle de l’esprit.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=20}}}}
| 20100526=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=12}}}}
| 20100527=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1919603|L’honneur du parti communiste est d’être une minorité, qui n’est malheureusement pas infime. L’honneur des homosexuels est d’être une minorité, plus importante que vous ne le pensez. L’honneur des juifs est d’être une minorité. L’honneur des gens intelligents et cultivés est d’être une minorité. L’honneur des belles filles et des beaux garçons est d’être une minorité. Quelle ruse sordide que de prétendre s’attaquer aux « minorités » !
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=23}}}}
| 20100528=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=1923476|L’accord parfait est difficile entre les deux sexes, même hors des chemins battus.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=168}}}}
| 20100529=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2016737|[...] j’ai en moi une cohue de passions fantasques et de contradictoires obsessions. Je souffre d’une absence de structure : les règles, les normes, les devoirs ne signifient rien pour moi. Le déséquilibre est ma nature propre, et la transgression. Je suis organiquement schismatique.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=119}}}}
| 20100530=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2062906|Quand on s’intéresse à l’adolescence, on n’ignore pas qu’elle n’offre guère que des approximations spirituelles. C’est un des motifs qui rendent volage avec elle ou qui atténuent le chagrin de ne pouvoir la fixer : on a vite fait le tour des corps, fussent-ils charmants.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. II|page=37}}}}
| 20100531=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2070389|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>La première loi des gymnastes était, par définition, d’être entièrement nus, et les nôtres ne le sont qu’à moitié. Au nom de quoi souffrons-nous un tel attentat à la pudeur ?
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=267}}}}
| 20100601=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2072578|''Tout le monde est pédéraste.''
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=144}}}}
| 20100602=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2208336|Certains hommes ont l’art de s’adapter parfaitement à la pédérastie, au point qu’elle fait corps avec eux et ne soulève plus d’objection.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}}
| 20100603=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2233317|J’aime les agneaux, pas les moutons.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=188}}}}
| 20100604=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2299723|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’amour – prôné ''in abstracto'' – est persécuté avec acharnement dès qu’il revêt une forme concrète, prend corps et s’appelle sexualité, érotisme. Cette fontaine de joie et de création, ce bien suprême, cette raison d’être de tout ce qui respire est poursuivi avec une hargne diabolique par toute la racaille bien-pensante, laïque et ecclésiastique.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}}
| 20100605=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2343215|Savoir aimer, c’est être capable d’aimer quelqu’un qui change, mais qui vous aime encore à sa façon.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=5{{Exp|e}} partie, chap. VI|page=252}}}}
| 20100606=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2371509|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>À l’opposé des fesses des adultes, paquets de viande morte, réserves adipeuses, tristes comme les bosses du chameau, les fesses des enfants vivantes, frémissantes, toujours en éveil, parfois haves et creusées, l’instant d’après souriantes et naïvement optimistes, expressives comme des visages.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=354}}}}
| 20100607=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2392447|[...] ''l’Homophile'', mot épouvantable, qui pue la pharmacie. Je n’aime pas plus celui de pédophile, bien qu’il soit authentiquement grec, et je lui préfère le mot plus franc de pédéraste, qui ne l’est pas moins.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=247}}}}
| 20100608=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2529567|Tout homme dit normal peut avoir eu, au moins une fois dans sa vie, une expérience dite anormale.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=359}}}}
| 20100609=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2588505|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Il reprochait aux bons pères – pasteurs de jeunes garçons par profession pourtant – d’ignorer qu’un enfant n’est beau que dans la mesure où il est ''possédé'', et qu’il n’est possédé que dans la mesure où il est ''servi''. L’Enfant Jésus sur les épaules de Christophe est à la fois porté et emporté. C’est là tout son rayonnement. Il est enlevé de vive force, et très humblement et péniblement soutenu au-dessus des flots grondants. Et toute la gloire de Christophe est d’être à la fois bête de somme et ostensoir. Dans la traversée du fleuve, il y a du rapt et de la corvée.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=59}}}}
| 20100610=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2608763|Une « amitié particulière » peut être l’aventure de n’importe quel homme dans sa jeunesse, tandis que, pour nous, elle n’est que le point de départ. L’amour que j’ai dit impossible, est le point d’arrivée. Mais impossible n’est ni français ni grec. Nous appartenons au passé le plus lointain, car cet amour, rendu glorieux par la Grèce, a fleuri dans toute l’antiquité. Et nous appartenons aux siècles à venir, car un jour il sera aussi libre qu’il le fut jadis. Entre temps, on ne peut le vivre que dans les catacombes, mais nous l’y vivons à la lumière de l’Acropole.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=58-59}}}}
| 20100611=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2782603|J’éprouvais une sorte de plaisir salace et méchant à dénoncer les actes impurs que je voyais.<ref>Dans ce passage, Peyrefitte avoue que s’étant abstenu de toute activité sexuelle pendant ses six années de collège, il a dénoncé plusieurs camarades qui s’y adonnaient.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=301}}}}
| 20100612=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=2896963|Les hommes ordinaires s’outrecuident, lorsqu’ils prétendent à un style de vie d’hommes supérieurs. La marginalité ne peut être le lot que d’une poignée d’élus. Des élus qui sont également des damnés.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=157-158}}}}
| 20100613=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=3138094|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Admirable ambiguïté de la phorie qui veut qu’on possède et maîtrise dans la mesure où l’on sert et s’abnie !
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=348}}}}
| 20100614=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</div>
{{Extrait|id=3191698|La distinction est un charme plus grand que la beauté, comme la grâce, car il est plus rare.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=138}}}}
| 20100615=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</div>
{{Extrait|id=3191780|Les raisons que les grandes personnes avancent pour interdire aux moins de seize ans d’avoir une vie amoureuse sont semblables aux preuves de l’existence de Dieu chères à la théologie scolastique : elles ne tiennent pas debout.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=139}}}}
| 20100616=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</div>
{{Extrait|id=3201538|{{personnage|Abel Tiffauges}} (30 octobre 1938) :<br>L’école devrait prendre garde qu’à force de craindre que les enfants ne souffrent d’une quelconque inadaptation, elle n’en fasse tout à coup des suradaptés.<br>Le suradapté est heureux dans son milieu, « comme un poisson dans l’eau ». Et aussi bien le poisson est typiquement suradapté à l’eau. Ce qui veut dire que son bonheur est d’autant plus fragile qu’il est plus complet. Car si l’eau devient trop chaude, ou trop salée, ou si son niveau baisse... Alors, il vaut mieux être simplement et même médiocrement ''adapté'' à l’eau, comme le sont les animaux amphibies, lesquels ne sont tout à fait heureux ni dans l’humide, ni dans le sec, mais (...)
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=93-94}}}}
| 20100617=<div id="cdj_lnk">➤ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</div>
{{Extrait|id=3248719|Que préférer en lui : son désir ou son plaisir ? Il faisait de l’un et de l’autre quelque chose de spirituel, où Priape avait pour père, non Bacchus, mais Apollon. Avec lui, j’aurais voulu surmonter même le désir, tellement il me comblait au delà du plaisir. Ses baisers étaient, à eux seuls, une volupté. Je ne m’en lassais pas et il ne se lassait pas de m’en donner. On aurait cru que le baiser avait été inventé par lui et pour lui.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=57}}}}
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Version du 19 mai 2010 à 17:52