Conrad Detrez

De BoyWiki
Version datée du 17 décembre 2013 à 17:39 par Taka (discussion | contributions) (Nouvelle page : {{Citation bloc|Un jour il m'a dit que le paradis<br> pour lui se situait entre les jambes<br> d'un jeune et beau garçon je me suis dit<br> (...) <br><br> William Cliff, dans ''...)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
« Un jour il m'a dit que le paradis

pour lui se situait entre les jambes
d'un jeune et beau garçon je me suis dit
(...)

William Cliff, dans Conrad Detrez (1990)[1].

»

Poète, écrivain, auteur d'essais politiques, traducteur d'auteurs brésiliens, Conrad Detrez est né en 1937 à Roclenge-sur-Geer, Belgique, dans la boucherie paternelle[2]. D'une mère d'origine flamande et d'un père francophone dans un village proche à la fois de la frontière belgo-hollandaise et de la frontière linguistique. Séminariste, il fit une licence de lettres et des études de théologie à l'université de Louvain, avant d'émigrer au Brésil, où il milite dans la mouvance castriste. Condamné puis expulsé, il revient en Europe, acquiert la nationalité française en 1982 et commence une carrière diplomatique en tant que conseiller politique à l'ambassade de France au Nicaragua. Atteint du sida, il meurt le 12 février 1985 à Paris, France.

Lire la notice, plus précise, sur Wikipédia.


Il obtint le prix Renaudot 1978 pour L'herbe à brûler. Ce roman fait avec Ludo (1974) et Les plumes du coq (1976) d'une trilogie à caractère autobiographique. Le premier est une amitié tendre entre deux petits garçons, le deuxième se passe dans un internat catholique où les amitiés particulières définissent les rapports entre les personnages principaux. Le troisième roman s'ouvre sur deux amitiés qu'on peut appeler particulières.[3]. Les noms de la tribu, essai (1981) fut présenté comme un quatrième volet.


Bibliographie

Romans
  • Ludo, roman, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 1974; Bruxelles, Éditions Labor, 2003.
  • Les Plumes du coq, roman, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 1975; Paris, Le Livre de poche, 1982; rééditions, 1995, 2006.
  • L'Herbe à brûler, roman, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 1978 (Prix Renaudot); Paris, Le Livre de poche; Bruxelles, Éditions Labor, 2003.
  • La Lutte finale, roman, Paris, Éditions Balland, 1980; réédition, 1996; Paris, Le Livre de poche, 1982.
  • Le Dragueur de Dieu, roman, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 1980; réédition, 1994.
  • La Guerre blanche, roman, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 1982; réédition, 1994.
  • La Ceinture de feu, roman, Paris, Éditions Gallimard, 1984.
  • La Mélancolie du voyeur, préface d'Hector Bianciotti, Paris, Éditions Denoël, 1986.
Essais
  • Pour la libération du Brésil, essai, en collaboration avec Carlos Marighella, Paris, Éditions du Seuil, 1970.
  • Les Mouvements révolutionnaitres en Amérique latine, essai, Bruxelles, Vie ouvrière, 1972.
  • Le Mensonge - Chronique des années de crise, Ed. Encres, 1978 (Modèle:ISBN à vérifier)
  • Les Noms de la tribu, essai, Paris, Éditions du Seuil, 1981, ISBN 2-02-005735-2
Poésie
  • Le Mâle apôtre, poèmes, Paris, Éditions Persona, 1982.
Traductions du portugais
Entretien
  • Jean-Marc Barroso, Fièvres et combats de Conrad Detrez, dans « Le Monde Dimanche », Paris, 23 mars 1980.


Notes

  1. Une élégie à Conrad Detrez en dix dizains en vers décasyllabiques, une forme inspirée de la Délie de Maurice Scève.Réédité dans le recueil : Conrad Detrez, dans Cliff, William, Autobiographie, suivi de Conrad Detrez, postface de Jean-Claude Pirotte, La Table Ronde, Paris, 2009, ISBN 978-2-7103-3110-0, Chant II.26, p.177.
    • William Cliff fut invité à parler de ce poème à l'émission Apostrophes, le 16 mars 1990 (http://www.youtube.com/watch?v=Y-tpRVl3Y5w). Il y mentionne leur rencontre et les habitudes de drague de Detrez dans les parkings, les parcs et les pissoirs. Bernard Pivot l'avait invité en même temps que Hervé Guibert (pour A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie).
    • William Cliff, poëte, Production: Qwazi Quazi film, Arte-Belgique - RTBF - C.B.A. - Réalisation: Gérard Preszow, durée: 35 min, 1997. Dans ce documentaire, on voit William Cliff lire ces vers de Conrad Detrez.
  2. Ce qui lui fait un point commun avec Marcel Jouhandeau et Tom Lanoye
  3. Phrase trouvée sur le forum de discussion La garçonnière