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| 20131224={{Extrait|id=7165708|Il n’est pas de bonheur qui n’ait sa source et sa fin dans les sens, mais le charme de l’enfance est de promettre avant de pouvoir tenir. Encore tient-elle volontiers, à un âge que ne soupçonnent pas les bonnes gens. L’auteur de ''Lolita'' a étonné en dévoilant l’existence des « nymphettes ». Les satyrisques étaient les petits compagnons des satyres, les panisques de Pan et, si l’occasion leur en était offerte, les Lolitos supplanteraient les Lolitas.<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;''… Que deviendraient les familles,<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si les cœurs des jeunes garçons<br>&nbsp;&nbsp;&nbsp;Étaient faits comme ceux des filles ?''<br>Le chevalier de Boufflers, qui était pédéraste, fait semblant de poser là une question qu’il avait résolue : les cœurs des garçons sont aussi ardents que ceux des filles et leurs corps plus précoces et plus exigeants.
| 20161026={{Extrait|id=1614916|Plus que par les chromosomes, on se reproduit en influençant, en modelant, en favorisant ou en combattant autrui. Un talent qu’on a parfois dès l’enfance. Des gamins peuvent séduire, agir sur vous, délabrer vos savoirs, vous imposer leur monde, être copiés : ils se multiplient déjà.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. III|page=22-23}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=53}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20131225={{Extrait|id=7182226|''To be twelve is an attainment worth the struggle. A boy, just twelve, is like a Frenchman just elected to the Academy.<br>Distinction and honour wait upon him. Younger boys show deference to a person of twelve: his experience is guaranteed, his judgment, therefore, mellow; consequently, his influence is profound. Eleven is not quite satisfactory: it is only an approach. Eleven has the disadvantage of six, of nineteen, of forty-four, and of sixty-nine. But, like twelve, seven is an honourable age, and the ambition to attain it is laudable. People look forward to being seven. Similarly, twenty is worthy, and so, arbitrarily, is twenty-one; forty-five has great solidity; seventy is most commendable and each year thereafter an increasing honour. Thirteen is embarrassed by the beginnings of a new colthood; the child becomes a youth. But twelve is the very top of boyhood.''<br>—<br>Avoir douze ans est une position digne d’être poursuivie. Un garçon qui vient d’avoir douze ans est comme un Français qui vient d’être élu à l’Académie.<br>Honneur et distinction l’attendent. Les garçons plus jeunes témoignent du respect à quelqu’un de douze ans : il a une expérience certaine, donc un jugement nuancé ; et par conséquent une profonde influence. Onze ans n’est pas tout à fait satisfaisant : ce n’est qu’un début. Onze ans présente le même inconvénient que six, dix-neuf, vingt-quatre et soixante-neuf. Mais, comme douze ans, sept est un âge honorable, et l’ambition d’y parvenir est louable. On est impatient d’avoir sept ans. De même, vingt ans vaut la peine, et c’est aussi le cas, arbitrairement, de vingt et un ; quarante-cinq est d’une grande solidité ; soixante-dix ans est extrêmement respectable, et chaque année de plus procure un honneur croissant. Treize ans est embarrassé par les débuts d’un nouvel apprentissage ; l’enfant devient un jeune. Mais douze ans est vraiment le sommet pour un garçon.
| 20161027={{Extrait|id=1641909|{{personnage|Le Chœur}} : Malheureuse, oui, malheureuse ! Non pas d’être encagée, mais de croire l’être. Malheureuse, oui, malheureuse, de buter contre des barreaux qui n’existent pas.
{{Réf Livre|titre=Penrod|auteur=Booth Tarkington|lieu d'édition=New York|éditeur=Grosset & Dunlap|année=1914|page=308-309|chapitre=XXVIII « Twelve »|traducteur=BoyWiki}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=86|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20131226={{Extrait|id=7212968|Coucher avec un/une enfant, c’est une expérience hiérophanique, une épreuve baptismale, une aventure sacrée.
| 20161028={{Extrait|id=1693016|{{personnage|Inès}} : Mon petit garçon aux cils invraisemblables, à la fois beau et grossier, comme sont les garçons. Qui demande qu’on se batte avec lui, qu’on danse avec lui. Qui ne supporte pas qu’on le touche. Qu’un excès de plaisir fait soupirer.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=75}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=169|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20131227={{Extrait|id=7225993|{{personnage|Philippe Vandel}} :<br>C’est vrai que votre maman, quand vous étiez adolescent ou préadolescent, vous a conseillé de commencer votre vie sexuelle — pardon de parler de ça, mais c’est vous qui l’avez raconté — par une liaison avec un homme plus âgé ?<br>{{personnage|Stéphane Hessel}} :<br>Ma mère avait l’esprit libre, comme vous l’avez déjà dit ; considérait l’amour socratique, l’amour tel que Platon le décrit, comme une expérience extrêmement importante pour un jeune homme ; et se disait : « Mon fils, qui veut avoir toutes les expériences intéressantes possibles, pourquoi pas ? » Elle est tombée à côté de la plaque parce que j’aime beaucoup les femmes. Mais elle aurait pu avoir une influence dans ce sens sur moi.
| 20161029={{Extrait|id=1703816|{{personnage|Georges}} : J’avais mesuré mon affection, et ses entraves, et je les avais acceptées. Lui, j’avais mesuré ses travers et ses lacunes, et je les avais acceptés eux aussi.
{{Réf Émission|auteur=Stéphane Hessel|émission=Tout et son contraire|réalisateur=Philippe Vandel|diffuseur=France Info|date=12 mars 2012}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=225|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Stéphane Hessel]]</p>
| 20131228={{Extrait|id=7226582|S’il y a un âge où un garçon a besoin de contacts sexuels, c’est l’adolescence. La société adulte n’a aucun droit de lui interdire d’étancher cette soif.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=49}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20131229={{Extrait|id=7276723|De quelque façon qu’ils s’y prennent, les adultes ne font que gâcher l’enfance.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=297|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20131230={{Extrait|id=7285116|Il y a des gens dans le monde qui non seulement n’ont pas de ressources, mais n’ont pas le droit de s’en procurer, ni de disposer de celles qu’ils possèdent, par héritage par exemple. Ce sont les enfants de la société moderne — où, manque de pot, tout repose sur l’argent. Même s’ils travaillent, ce qui peut leur arriver dès 13 ans et demi, ils ne reçoivent pas un salaire entier ; ils risquent de ne pas en recevoir du tout. Ils ne peuvent se suffire à eux-mêmes avant 18 ans, voire 20. Il leur faut donc être à la charge d’adultes. Et pas n’importe lesquels, qu’ils choisiraient ou qui les choisiraient — il ferait beau voir qu’un adulte entretienne un mineur ou une parce qu’il l’aime bien ! ce serait du détournement. Expressément ses parents, ou son tuteur.<br>Cela fait de l’enfant de société avancée un attardé, qui reste aux graines de sa famille dans les dix ans de plus que son frère « primitif » ou médiéval. Un bébé longue-durée.
| 20161030={{Extrait|id=1718367|Le besoin de protection attribué aux faibles et aux ignorants a toujours légitimé les mesures de coercition de l’État. L’{{petites capitales|u.r.s.s.}} des moujiks, la France des veaux, le peuple de partout.<br>La protection imposée par un protecteur est un contrôle.<br>Il n’y aurait de protection qui mérite ce terme que celle qui serait demandée par une personne (de tout âge, sexe, etc.) en difficulté, et qui n’irait pas au-delà de cette demande.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=141}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20131231={{Extrait|id=7335540|''The big mistake that men make is that when they turn thirteen or fourteen and all of a sudden they’ve reached puberty, they believe that they like women. Actually, you’re just horny. It doesn’t mean you like women any more at twenty-one than you did at ten.''<br>—<br>La grande erreur que font les hommes, lorsqu’ils arrivent à treize ou quatorze ans et qu’ils atteignent soudain la puberté, est de croire qu’ils aiment les femmes. En réalité, on est seulement excité. Ça ne veut pas dire qu’on aime plus les femmes à vingt et un ans qu’à dix.
| 20161031={{Extrait|id=1724446|L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans.
{{Réf Livre|auteur=Jules Feiffer|titre=Loose talk|éditeur=Linda Botts|année=1980|page=non précisée|traducteur=BoyWiki}}
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=24|section=''La relève du matin'' (1920)}}}}
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<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20140101={{Extrait|id=7355710|Comment monsieur le curé peut-il être sûr qu’aucun enfant de chœur ne pisse dans sa burette à vin ? Car il faut se venger, quand on vous a tiré les oreilles. Ou ça remplace le vin qu’on a volé. Ou ça fait rire un camarade.<br>Mais les bigots avalent n’importe quoi.  
| 20161101={{Extrait|id=1753408|À une époque de partouzerie généralisée telle que la nôtre, il était spécialement hypocrite de choisir les « pédophiles » ou prétendus tels pour ''capro espiatorio'', bouc émissaire de tous nos maux.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=78}}}}
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=deuxième partie|chapitre=10|page=263}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20140102={{Extrait|id=7357248|Le fait d’être pédéraste ne comporte aucune grandeur, mais il n’en interdit non plus aucune. Peut-être la vraie grandeur de la pédérastie est-elle dans ses servitudes, car, jusque chez les Grecs, qui l’avaient pourtant divinisée, elle obligeait ses adeptes à lutter contre les préjugés du vulgaire. À toutes les époques, la vie du pédéraste a été un combat. Combat, lorsqu’il est jeune, contre ses maîtres et contre sa famille, combat ensuite contre la société, menace perpétuelle pour son honneur et sa position, haine farouche des refoulés, des hypocrites et des imbéciles. Qu’on ne s’abuse pas sur les victoires de certains pédérastes dans des domaines particuliers. Elles sont toujours chèrement acquises et âprement contestées. Enfin, comme la pédérastie est le genre d’amour où le couple idéal est le plus difficile à constituer, à maintenir et à parfaire, c’est celui qui offre le moins de réussites et où le plaisir tient lieu le plus souvent de bonheur.
| 20161102={{Extrait|id=1775903|{{personnage|Laurent Tailhade}} :<br>Quand le riche exhibe un nom aristocratique, c’est beaucoup d’honneur qu’il fait aux jeunes roturiers en les favorisant des suprêmes outrages.<ref>Extrait de l’article de Laurent Tailhade « Lettre familière à M. Jacques d’Adelsward de Fersen, embasicète », paru le 16 juillet [[1903]] dans l’hebdomadaire [[anarchisme|libertaire]] et anticlérical ''La Raison''.</ref>
{{Réf Article|auteur1=Roger Peyrefitte|titre=Grandeur et servitudes de la pédérastie|périodique=Le Crapouillot|num=12 n.s., ''Les pédérastes''|date=août-septembre 1970|page=15}}}}
{{Réf Livre|référence=L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|page=103|partie=Première partie|chapitre=XX}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20140103={{Extrait|id=7375996|Le désir des corps n’est pas nécessairement de l’amour, et il est des occasions où le refus de l’acte sexuel est une preuve d’amour plus grande que ne le serait un baiser. Il y a érotisme là où il y a tension : l’élan créateur de l’artiste, le combat ascétique du moine, la chasteté nuptiale d’un couple ramassent plus d’énergie sexuelle positive, plus d’érotisme cosmique que l’abandon de ceux/celles qui s’envoient en l’air avec n’importe qui. Aimer un être, c’est le découvrir comme une personne, c’est-à-dire comme quelqu’un d’unique, et respecter cette unicité. L’amour est aux antipodes de l’égoïsme vampirisateur du donjuanisme (et, souvent, de la passion) ; l’amour est oblation de soi.
| 20161103={{Extrait|id=1828856|Il n’y a aucune ''méprise'' dans l’amour des jeunes garçons. Un pédéraste, un amant des enfants, n’a pas à se chercher des excuses, non plus qu’à se justifier (« pardonnez-moi, mon petit, je vous avais pris pour votre sœur ! ») : un jeune garçon est un jeune garçon, sa spécificité ne fait aucun doute, à preuve les pédérastes tels que Gide qui n’ont ''que'' le goût des garçons.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=137}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=24}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20140104={{Extrait|id=7376545|''[Insérer le texte original en norvégien]''<br>—<br>Si nous avons vraiment besoin d’un âge de consentement, ce devrait être douze ans. Selon moi, nous n’avons pas besoin d’une telle règle. L’abus est déjà bien assez pris en compte par les lois contre l’agression.
{{Réf Article|auteur1=Tor Erling Staff|titre=Interview ''[titre à préciser]''|périodique=Dagbladet|date=7 octobre 2005 ''[date et référence à vérifier]''}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
| 20140105={{Extrait|id=7404672|Pour celui qui, comme moi, s’est mis dès l’adolescence à l’école des sages de l’Orient et de l’Antiquité gréco-romaine, l’amour des gosses n’est en soi ni un bien ni un mal, mais une chose indifférente, ''adiaphoron''.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=79}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20140106={{Extrait|id=7451726|Un seul oncle farfelu de passage réussit sans y penser à foutre par terre tout un édifice d’abêtissement édifié à grands efforts — disons que l’oncle a dû mettre en résonance des gènes qui ne demandaient qu’à sauter dans l’action, car du potentiel c’est toujours prêt à sauter. L’oncle peut être une rencontre de vacances, d’autres enfants, le ciné, une chanson, la rue, les événements socio-politiques. Les enfants sont sensibles aux événements socio-politiques, et très tôt ils les perçoivent à leur façon, qui n’est pas forcément stupide, comparée à celle des adultes. Réduire leur univers, comme le font en particulier les freudiens, à papa-maman, c’est les voir — et tâcher de les faire voir — comme des sortes d’appendices sans yeux ni oreilles ni intelligence ; c’est une vision oppressive. « L’oncle » donc peut être partout et n’importe quoi, tout fait ventre. On n’a pas encore trouvé le moyen de l’éviter à coup sûr et c’est notre veine.<br>La famille est la courroie de transmission de l’idéologie dominante, mais qu’il passe un papillon tout est à refaire.
| 20161104={{Extrait|id=1892029|{{personnage|M{{Exp|e}} Béchu}} :<br>S’il y a une chose dont la bourgeoisie a horreur, et qu’elle ne pardonne pas, c’est le scandale.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=97}}}}
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=première partie|chapitre=8|page=119}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20140107={{Extrait|id=7452326|J’ai vu des garçons qui à douze ans avaient une espèce de génie, et qui à quatorze ans, du jour au lendemain (je veux dire : en quelques semaines), étaient devenus des idiots, qu’ils sont restés.
| 20161105={{Extrait|id=1903620|{{personnage|Pasiphaé}} : Parfois, à des heures de faiblesse, la mauvaise tentation m’assaille, de me trahir pour devenir pareille aux autres, et de charger des bonheurs qui ne sont pas les miens. Et pour me défendre contre cette tentation, je ne trouve que moi-même, toujours moi-même. Mais n’est-ce pas bien ainsi ?
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=303|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Pour la reprise de 1963 »}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=91|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20140108={{Extrait|id=7494826|Je sais que j’ai la meilleure part, et qu’elle ne me sera point enlevée.
| 20161106={{Extrait|id=1905124|Décidément les croque-Dieu sont incorrigibles, voyez les moines du ''Décaméron'' et le séminariste Casanova, ce n’est pas sérieux, comme si le Christ ne s’était fait chair, ''flesh'', que pour nous permettre de tringler les premières communiantes et de tailler des pipes aux petits chanteurs à la queue de bois.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=69}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=12-13}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20140109={{Extrait|id=7502464|On réforme le code pénal. Désolant de penser que, par le jeu des bassesses parlementaires, il ressemblera aux idées reçues et aux valeurs timorées de la France qui vote. Un décalogue de la médiocratie.<br>Le code Napoléon eut au moins le mérite politique d’être promulgué par un jeune tyran qui chiait sur l’opinion publique. Aujourd’hui, c’est cette opinion publique le tyran. Qui l’abattra ? Il n’en est pas de plus ignoble dans l’histoire.<br>Le nouveau code sera établi par une agora de vétérans électoralistes, clientélistes, superstitieux, soumis jusqu’à l’anus aux lobbies truandesques qui financent leurs campagnes. À chaque progrès qu’il faut construire, ces mille vieillards — qui tueraient fils et fille pour gagner quelques voix contre un adversaire — n’auront qu’un seul souci : combien j’y perds ? combien j’y gagne ?<br>Une racaille politicarde sénile va fixer le Bien et le Mal français du {{petites capitales|xxi}}{{Exp|e}} siècle. Je pressens quelle fraîche morale va régner. Quand est-ce qu’on émigre, ô mes jambes, et quelles Pyrénées franchir ?
| 20161107={{Extrait|id=1912017|{{personnage|Robert de Tournel}} :<br>Ah ! glorieuse antiquité et splendide Renaissance, où l’amour du maître et de l’élève était le corollaire d’une bonne éducation !
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=74-75}}}}
{{Réf Livre|référence=L’exilé de Capri/Le Livre de Poche, 1974|page=21|partie=Première partie|chapitre=II}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20161108={{Extrait|id=1914256|S’il y a les regards éloquents, non suivis de rencontres, il y a les rencontres enivrantes sans lendemain. C’est la destinée de l’amour que j’ai qualifié d’impossible. Il ne l’est pas, en ce qu’il trouve mille façons de se pratiquer, et il l’est, en ce qu’il ne peut ni se chanter ni se vivre.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{e}} partie, chap. II|page=12}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20161109={{Extrait|id=1923476|L’accord parfait est difficile entre les deux sexes, même hors des chemins battus.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{e}} partie, chap. VII|page=168}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20161110={{Extrait|id=1928077|On répète que les filles sont meilleures en classe que les garçons.<br>Un compliment empoisonné. L’école est fondée sur la routine, la platitude, l’obéissance, la comédie, la jaserie, le chacun pour soi, la servilité envers les maîtresses, l’art de trahir les camarades.<br>Voilà ce qui rend les garçons mauvais élèves : voilà ce qui avantage les filles.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=111-112}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20140110={{Extrait|id=7516652|La vérité ne détruit rien.
| 20161111={{Extrait|id=1990428|''Il ne faut jamais suivre un inconnu extrêmement gentil'' ; en revanche, il faut suivre sagement, docilement les vieilles connaissances, parents, profs, même s’ils ne sont pas extrêmement gentils, même s’ils ne sont pas gentils du tout, même s’ils vous foutent des torgnoles, même s’ils sont assis sur votre tête et vous empêchent de respirer, de vivre, d’être heureux. Les adultes qui n’aiment pas les enfants ne supportent pas que les enfants soient aimés par ceux qui les aiment. Un enfant ne peut disposer ni de son cœur ni de son corps ni de son amour ni de ses baisers. Un enfant appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur.
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=40-41}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20140111={{Extrait|id=7535573|{{personnage|Le roi Gustave III de Suède}} :<br>On n’est jamais ridicule que de ne plus avoir quatorze ans, c’est-à-dire de ne plus avoir de beauté.
{{Réf Livre|titre=Le Prince des Neiges|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Paris|éditeur=Flammarion|année=1961|page=119}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20140112={{Extrait|id=7559901|J’ai horreur de Socrate, de Platon, de toute la mélasse sublime dont ils enrobent le désir et le plaisir, j’ai horreur de la pédérastie à prétentions pédagogiques. On peut caresser un jeune garçon sans se croire obligé de lui donner une leçon de maths ou d’histoire-géo dans la demi-heure qui suit. Et qu’on ne nous casse pas les pieds avec l’amour des âmes. L’âme, ça n’existe pas, et si ça existe, ça n’existe qu’incarné, chair dorée, duveteuse.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=32}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20140113={{Extrait|id=7573358|Quel plus beau souvenir pour un homme, que de savoir qu’il a été désiré par un autre homme quand il était jeune garçon ?
| 20161112={{Extrait|id=2039144|{{personnage|Pasiphaé}} : Ô ma destinée, je te tends les bras ! Que longuement, à longs traits, je puisse enfin boire à ce que j’aime ! Ô beau jour !
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=324}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=84|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20140114={{Extrait|id=7598375|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Ma satisfaction à moi, c’est de peser l’âme des enfants.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=248}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20140115={{Extrait|id=7613014|{{personnage|Le baron S.}} :&nbsp;<ref>À propos de l’amour des garçons, après avoir été “soigné” sans succès par [[Richard von Krafft-Ebing|Krafft-Ebing]].</ref><br>Je suis surpris […] d’avoir pu demander qu’on me guérisse de ce mal et non pas qu’on me le donne.
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Genève|éditeur=Éd. Famot|collection=Grands romans contemporains|année=1974|page=187|section=« Le baron de Gloeden »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20140116={{Extrait|id=7666076|{{personnage|Pasiphaé}} : Que m’importe le mépris ? La poussière couvre bien les rois qui chevauchent. Heureuse ou malheureuse, innocente ou coupable, je suis ce que je suis, et ne veux être rien d’autre. Que ferais-je, si je ne fais ce que les autres craignent de faire ? Au delà de notre patrie, il y a une autre patrie, celle de tous les êtres qui sont hors du commun. Non pas la face voilée, mais la face au grand jour ''(elle se dévoile)'', avec tout ce qu’il y a de lisible, pour tous, sur cette face, j’irai à ce que j’ai voulu, sans fierté comme sans remords.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=91|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20140117={{Extrait|id=7674218|Ne voyant rien à la vraie richesse de l’enfance, en revanche nous lui en prêtons une qu’elle n’a pas.
| 20161113={{Extrait|id=2053253|''Auch die schönsten Frauenstimmen mischen sich niemals so ideal mit den alten Instrumenten wie Knabenstimmen.''<br>—<br>Même les plus belles voix de femmes ne se mélangent pas d’une façon aussi parfaite avec les instruments anciens que les voix de garçons.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=117|section=''La relève du matin'', « Trois variations sur le thème : Maîtrises »}}}}
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Matthäus-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=30|section=''Entstehungsgedichte der Matthäus-Passion''}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
| 20140118={{Extrait|id=7680942|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Rien ne m’est plus délassant que la compagnie des enfants. Ils me rendent le goût de vivre. Je ne crois à la vie qu’en les regardant, comme ce Romain ne croyait au printemps que lorsque les roses étaient venues. J’ai renoncé à emmener des amis et des amies, avec qui et entre qui les choses ne tardent jamais à se gâter. Enfin, on ne peut changer chaque année d’amis et d’amies, au lieu que l’on peut changer d’enfants, quand ce sont les enfants des autres. En tout cas, il ne peut plus y avoir d’autre société que la leur, pour le trop grand voyageur que j’ai été.
| 20161114={{Extrait|id=2062906|Quand on s’intéresse à l’adolescence, on n’ignore pas qu’elle n’offre guère que des approximations spirituelles. C’est un des motifs qui rendent volage avec elle ou qui atténuent le chagrin de ne pouvoir la fixer : on a vite fait le tour des corps, fussent-ils charmants.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=224}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. II|page=37}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20161115={{Extrait|id=2070389|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>La première loi des gymnastes était, par définition, d’être entièrement nus, et les nôtres ne le sont qu’à moitié. Au nom de quoi souffrons-nous un tel attentat à la pudeur ?
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=267}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20140119={{Extrait|id=7753983|Dans les amitiés d’un ton chaud que j’avais eues au collège, j’étais toujours l’aîné de plusieurs années. Sans doute, dans ces amitiés, c’était moi qui avais la sensibilité la plus vive, et qui, de cœur, donnais davantage ; mais je restais le « grand », le protecteur, le « directeur ».
| 20161116={{Extrait|id=2084229|On entend, on lit de telles sottises sur la philopédie (je préfère, mes lecteurs le savent, « philopédie » à « pédophilie », qui a un je-ne-sais-quoi de pharmaceutique qui me rebute), et le récent scandale des prêtres catholiques tripoteurs d’enfants de chœur a été le prétexte à tant de vertueuses indignations, que, par crainte de se faire insulter, les gens d’esprit hésitent désormais à s’exprimer sur ce thème.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=9-10|section=''L’exil'', « Préface de l’édition originale » (notes de 1954)}}}}
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« Casanova ou la victoire sur la mort » (10 juillet 2010)|page=168}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
| 20140120={{Extrait|id=7765141|J’incline à croire que la valeur générale d’un être, à quatorze ans, c’est celle qu’il gardera toute sa vie. […] N’avons-nous pas tous connu des gosses, d’un âge plus tendre encore, et dans tous les milieux, dont on pouvait dire qu’ils étaient des ''gosses d’esprit'' ou des ''gosses de cœur'' (comme on dit : un homme d’esprit, une femme de cœur) ? Toutefois, si la question évoquée ici m’était posée, je répugnerais à lui donner une réponse ferme. Je répondrais : « L’incertitude est la position de l’intelligence. Il n’y a que des cas particuliers. La plus grande partie des erreurs de l’action vient de notre pente à généraliser, pente où s’engagent les plus intelligents. »
| 20161117={{Extrait|id=2109682|{{personnage|Georges}} : Qu’est-ce que c’est que ça, la nature ? Il y a tout dans la nature.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=272|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes » (1943)}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=250|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20140121={{Extrait|id=7819354|Je suis absolu, dans mes goûts, dans mes amours, dans mes antipathies, comme un enfant. Être absolu, c’est nécessairement être injuste.
| 20161118={{Extrait|id=2111381|''I think it is better in every way to judge each case on its own merits. In the situation of Greek love, instead of running to the police and jailing the man and putting the boy into a “reform” school where he is going to learn to hate the law and all that it stands for, I would judge it by the quality of the relationship and the effect on the boy. If he seems to be benefitting by it, in school, in relationships with parents, teachers and contemporaries, and if he is developing healthy attitudes, I see no benefit whatever accruing from tearing the relationship asunder and bringing in police and reform-school personnel and ruining the boy’s chances at college and decent employment. In fact I can see where such drastic procedures could well induce guilt feelings and confusions on the boy’s part that were never earlier manifest and might never have arisen. And on the other hand, if the boy seems to be deteriorating during the relationship, the proper person to call (...)
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|section=« Avant-propos »|page=9}}}}
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=29}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
| 20140122={{Extrait|id=7850877|Ce sont les adultes qui parlent pour les enfants, comme les blancs parlaient pour les noirs, les hommes pour les femmes. C’est-à-dire de haut, et de dehors.
| 20161119={{Extrait|id=2113879|Les religions abrahamiques sont les seules du monde qui persécutent à la fois les deux anneaux masculins : prépuce, anus. Ces sauvages croient déféminiser ainsi le corps mâle.<br>En renonçant à la circoncision, le christianisme paraît moins barbare : mais il est pire que le judaïsme ou l’islam, car il étend sa persécution à la sexualité tout entière. L’idéal du chrétien est l’eunuque. Saint Paul déjà ne coupe plus les prépuces : il exige davantage — la queue et les oreilles.<br>Je vois que de voluptueux jeunes garçons d’Italie se masturbent dans leur prépuce et ne s’exercent pas à l’abaisser : il adhère au gland, il semble atteint de phimosis. En réalité, il est comme un vagin secret, toujours à la disposition du membre égoïste qui s’y caressera.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=7-8}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=36}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20161120={{Extrait|id=2173236|''Sicherlich kann ein dreizehnjähriger Bub nicht das musikalische Wissen einer erfahrenen Sängerin in die Waagschale werfen; er wird mit einer viel natürlicheren, naiveren Einstellung an seine Aufgabe herangehen.''<br>—<br>Certes un garçon de treize ans ne saurait jeter dans la balance les connaissances musicales d’une cantatrice expérimentée, mais il abordera sa tâche avec une attitude bien plus naturelle et naïve.
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Johannes-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=23-24, 55|section=''Die Johannes-Passion Johann Sebastian Bachs'', « Zur Aufführung dieser Compact Disc »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20161121={{Extrait|id=2189619|Ce ne sont pas les enfants qui sont différents, ce sont les adultes.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=50}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20140123={{Extrait|id=7857273|Être rebelle à seize ans, c’est la banalité : chaque adolescent(e) un peu sensible l’est. Ce qui en revanche est difficile, et rare, c’est de l’être encore dans l’âge adulte. La société n’a pas besoin d’originaux, elle a besoin de citoyens dociles, et son filet est si sûrement lancé que rarissimes sont ceux/celles qui passent au travers des mailles.
| 20161122={{Extrait|id=2225024|L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=156-157}}}}
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=24|section=''La relève du matin'' (1920)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20161123={{Extrait|id=2275549|{{personnage|Ferrante}} : Que m’importe le lien du sang ! Il n’y a qu’un lien, celui qu’on a avec les êtres qu’on estime ou qu’on aime.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=142|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20161124={{Extrait|id=2285218|Quel dommage que l’amant des enfants soit le plus souvent réduit à des contacts clandestins, furtifs, qui ne lui laissent pas le temps de faire aux gosses autant de bien qu’il voudrait ! Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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Dernière version du 29 octobre 2016 à 07:34