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| 20130428={{Extrait|id=1919603|L’honneur du parti communiste est d’être une minorité, qui n’est malheureusement pas infime. L’honneur des homosexuels est d’être une minorité, plus importante que vous ne le pensez. L’honneur des juifs est d’être une minorité. L’honneur des gens intelligents et cultivés est d’être une minorité. L’honneur des belles filles et des beaux garçons est d’être une minorité. Quelle ruse sordide que de prétendre s’attaquer aux « minorités » !
| 20130528={{Extrait|id=2612131|Étant humains et non robots, pleins de contradictions, de frustrations, croulant sous les tracas, à côté de leurs pompes comme tout le monde, et parfois même doués de conscience, ou d’intuition, les parents ne sont pas des instruments parfaits. Ils font des erreurs. Et c’est notre veine : nombre d’anciens enfants qui s’en sont à peu près tirés disent qu’ils doivent leur salut à la pagaille et à l’échec de leur éducation.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=1|page=23}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=29}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130529={{Extrait|id=2659358|L’expérience des enfants est visitée comme leurs tiroirs, leur façon de ressentir est mise en question, et si non conforme à l’attente, invalidée, au besoin reconstruite, et à eux resservie comme ''leur'' seule vraie vérité propre : Tu n’aimes pas vraiment cette musique tu veux seulement faire comme tes copains, Tu affiches ces idées pour, Tu es sous l’influence de, etc. Et l’ensemble des enfants est officiellement réinterprété par les experts en enfants. La vraie jeunesse ce n’est pas, c’est.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=43-44}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130530={{Extrait|id=2691243|Dans le bassin méditerranéen, ce contact avec les gosses est quotidien, permanent, il ne pose aucun problème. Les rues, les boutiques, les plages grouillent de mômes, — et de mômes déjà indépendants, livrés à eux-mêmes, débarrassés de la surveillance de leurs parents.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=90-91}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130531={{Extrait|id=2731289|Il ignorait qu’un simple mortel n’a le droit d’épouser qu’un seul jour le Garçon-à-la-tête-dure (car telle est la loi de ce monde singulier). Et Clair-de-Lune, à tout le moins, aurait bien goûté ce plaisir pendant les trois jours qui sont le bon usage des mariages réussis.<br>— Ô œil dans mon œil, cœur dans mon cœur, nombril dans mon nombril, œufs dans mes œufs, ô Garçon-à-la-tête-dure, permets-moi, à tout le moins, de rester auprès de toi pendant les trois jours qui sont le bon usage des mariages réussis.<br>— Ben non. On s’est mariés. Ça va. Au revoir !
{{Réf Article | auteur1=[[Tony Duvert]] | titre=[[Le garçon à la tête dure (Tony Duvert)|Le garçon à la tête dure : inspiré des ''Mille et une Nuits'']] | périodique=Minuit |num=30 | date=septembre 1978 |page=15 |issn=0398-9801}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mariage]]</p>
| 20130601={{Extrait|id=2780420|La scolarité obligatoire, c’est dix ans de prison préventive. Alphabétiser n’est qu’un prétexte, et cette mission n’est pas remplie. On n’enseigne pas, on surveille. On n’éduque pas, on soumet. On n’éveille pas, on éteint.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=73}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130602={{Extrait|id=2782603|J’éprouvais une sorte de plaisir salace et méchant à dénoncer les actes impurs que je voyais.<ref>Dans ce passage, Peyrefitte avoue que s’étant abstenu de toute activité sexuelle pendant ses six années de collège, il a dénoncé plusieurs camarades qui s’y adonnaient.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=301}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130429={{Extrait|id=1923476|L’accord parfait est difficile entre les deux sexes, même hors des chemins battus.
| 20130603={{Extrait|id=2892360|En Amérique, on adore les enfants : Reagan a suscité, parmi les enseignants et les polices, une sorte de ''Gestapo'' bigote, innombrable et aux pouvoirs effarants, afin de protéger les mineurs contre le Grand Satan — le sexe.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=168}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=137-138}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20130430={{Extrait|id=1928077|On répète que les filles sont meilleures en classe que les garçons.<br>Un compliment empoisonné. L’école est fondée sur la routine, la platitude, l’obéissance, la comédie, la jaserie, le chacun pour soi, la servilité envers les maîtresses, l’art de trahir les camarades.<br>Voilà ce qui rend les garçons mauvais élèves : voilà ce qui avantage les filles.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=111-112}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130501={{Extrait|id=1990428|''Il ne faut jamais suivre un inconnu extrêmement gentil'' ; en revanche, il faut suivre sagement, docilement les vieilles connaissances, parents, profs, même s’ils ne sont pas extrêmement gentils, même s’ils ne sont pas gentils du tout, même s’ils vous foutent des torgnoles, même s’ils sont assis sur votre tête et vous empêchent de respirer, de vivre, d’être heureux. Les adultes qui n’aiment pas les enfants ne supportent pas que les enfants soient aimés par ceux qui les aiment. Un enfant ne peut disposer ni de son cœur ni de son corps ni de son amour ni de ses baisers. Un enfant appartient à ses parents et à ses maîtres. Ce sont eux qui en ont l’usage exclusif. Pourtant, c’est nous que ces nauséabonds personnages accusent de détournement de mineur.
| 20130604={{Extrait|id=2896963|Les hommes ordinaires s’outrecuident, lorsqu’ils prétendent à un style de vie d’hommes supérieurs. La marginalité ne peut être le lot que d’une poignée d’élus. Des élus qui sont également des damnés.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=40-41}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=157-158}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130605={{Extrait|id=2961668|Ce qui me captive, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la dixième à la seizième année et qui me semble être — bien plus que ce qu’on entend d’ordinaire par cette formule — le véritable ''troisième sexe''.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=21}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130502={{Extrait|id=2016737|[...] j’ai en moi une cohue de passions fantasques et de contradictoires obsessions. Je souffre d’une absence de structure : les règles, les normes, les devoirs ne signifient rien pour moi. Le déséquilibre est ma nature propre, et la transgression. Je suis organiquement schismatique.
| 20130606={{Extrait|id=2981510|Un garçon de quatorze ou quinze ans, même s’il est très épris de vous, sait obscurément qu’il ne passera pas toute sa vie dans vos bras.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’écriture »|page=119}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=59}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130503={{Extrait|id=2039144|{{personnage|Pasiphaé}} : Ô ma destinée, je te tends les bras ! Que longuement, à longs traits, je puisse enfin boire à ce que j’aime ! Ô beau jour !
| 20130607={{Extrait|id=2996332|Chacun donne ce qu’il a : l’oiseau son chant, la fleur son parfum, le créateur son œuvre, la cuisinière ses bons petits plats, le sage vieillard sa sagesse, le riche son argent, le bel enfant sa beauté. En outre, si violence il y a, la violence du billet de banque qu’on glisse dans la poche d’un jean ou d’une culotte (courte) est malgré tout une douce violence. Il ne faut pas charrier. On a vu pire.<br>Le pire, précisément, ce sont les parents abusifs, possessifs, castrateurs ; ce sont aussi, je l’admets volontiers, les assassins, les types qui violent et qui tuent. Les sadiques. Les ogres. Les sadiques sont rares, beaucoup plus rares que ne le laisse entendre la presse qui, complice de l’ordre familial et bourgeois, ne manque pas, chaque fois qu’il s’en présente un, de le monter en épingle, de lui consacrer d’énormes et horrifiques manchettes.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=84|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=45}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130504={{Extrait|id=2053253|''Auch die schönsten Frauenstimmen mischen sich niemals so ideal mit den alten Instrumenten wie Knabenstimmen.''<br>—<br>Même les plus belles voix de femmes ne se mélangent pas d’une façon aussi parfaite avec les instruments anciens que les voix de garçons.
| 20130608={{Extrait|id=3012356|Je garde un désir inguérissable pour quelques êtres que, jadis, je n’ai pas su approcher ou convaincre. Ou ceux qui disparurent avant que j’aie assez joui d’eux. En revanche, ceux qui m’ont rassasié — leurs semblables, pourtant — je n’y pense qu’à peine. Leur souvenir est bien rangé, avec les pacotilles qui s’y rattachent. Peut-être pour mes vieux jours, s’ils sont environnés d’intouchables.
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Matthäus-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=30|section=''Entstehungsgedichte der Matthäus-Passion''}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=13}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130505={{Extrait|id=2062906|Quand on s’intéresse à l’adolescence, on n’ignore pas qu’elle n’offre guère que des approximations spirituelles. C’est un des motifs qui rendent volage avec elle ou qui atténuent le chagrin de ne pouvoir la fixer : on a vite fait le tour des corps, fussent-ils charmants.
| 20130609={{Extrait|id=3130062|{{personnage|Pedro}} : C’est curieux, les hommes de valeur finissent toujours par se faire arrêter. Même dans l’histoire, on n’imagine guère un grand homme qui ne se trouve à un moment devant un juge et devant un geôlier ; cela fait partie du personnage. Et ceux d’entre eux qui n’ont pas passé par la prison font figure en quelque sorte de déserteurs.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. II|page=37}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=127|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20130506={{Extrait|id=2070389|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>La première loi des gymnastes était, par définition, d’être entièrement nus, et les nôtres ne le sont qu’à moitié. Au nom de quoi souffrons-nous un tel attentat à la pudeur ?
| 20130610={{Extrait|id=3138094|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Admirable ambiguïté de la phorie qui veut qu’on possède et maîtrise dans la mesure où l’on sert et s’abnie !
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=267}}}}
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=348}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20130507={{Extrait|id=2072578|''Tout le monde est pédéraste.''
| 20130611={{Extrait|id=3138240|Tous les parents trop brusques avec l’enfant. Et tous les enfants trop brusques avec le chat.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=144}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=296|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130508={{Extrait|id=2109682|{{personnage|Georges}} : Qu’est-ce que c’est que ça, la nature ? Il y a tout dans la nature.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=250|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20130509={{Extrait|id=2113879|Les religions abrahamiques sont les seules du monde qui persécutent à la fois les deux anneaux masculins : prépuce, anus. Ces sauvages croient déféminiser ainsi le corps mâle.<br>En renonçant à la circoncision, le christianisme paraît moins barbare : mais il est pire que le judaïsme ou l’islam, car il étend sa persécution à la sexualité tout entière. L’idéal du chrétien est l’eunuque. Saint Paul déjà ne coupe plus les prépuces : il exige davantage — la queue et les oreilles.<br>Je vois que de voluptueux jeunes garçons d’Italie se masturbent dans leur prépuce et ne s’exercent pas à l’abaisser : il adhère au gland, il semble atteint de phimosis. En réalité, il est comme un vagin secret, toujours à la disposition du membre égoïste qui s’y caressera.
| 20130612={{Extrait|id=3191698|La distinction est un charme plus grand que la beauté, comme la grâce, car il est plus rare.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=36}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=138}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130510={{Extrait|id=2173236|''Sicherlich kann ein dreizehnjähriger Bub nicht das musikalische Wissen einer erfahrenen Sängerin in die Waagschale werfen; er wird mit einer viel natürlicheren, naiveren Einstellung an seine Aufgabe herangehen.''<br>—<br>Certes un garçon de treize ans ne saurait jeter dans la balance les connaissances musicales d’une cantatrice expérimentée, mais il abordera sa tâche avec une attitude bien plus naturelle et naïve.
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Johannes-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=23-24, 55|section=''Die Johannes-Passion Johann Sebastian Bachs'', « Zur Aufführung dieser Compact Disc »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20130511={{Extrait|id=2189619|Ce ne sont pas les enfants qui sont différents, ce sont les adultes.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=50}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130512={{Extrait|id=2208336|Certains hommes ont l’art de s’adapter parfaitement à la pédérastie, au point qu’elle fait corps avec eux et ne soulève plus d’objection.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130513={{Extrait|id=2225024|L’âge de treize ans chez les garçons me semble aussi à part, aussi nettement distinct des douze et des quatorze ans. Brève année éclatante ! Sénèque a un mot voluptueux, pour dire que la splendeur de l’enfance paraît surtout à sa fin, comme les pommes ne sont jamais meilleures que lorsqu’elles commencent à passer. À treize ans, l’enfance jette son feu avant de s’éteindre. Elle traverse de ses dernières intuitions les premières réflexions de l’adolescence. L’intelligence est sortie de la puérilité, sans que l’obscurcissent encore les vapeurs de la vie pathétique qui va se déchaîner dans quelques mois. Avant de s’en aller pour sept ans dans de redoutables oscillations, l’être se repose une minute en un merveilleux et émouvant équilibre. Jamais cet esprit n’aura plus de souplesse, plus de mémoire, plus de rapidité à concevoir et à saisir, jamais ses dons ne se montreront plus dépouillés. Il n’est rien qu’on ne puisse demander à un garçon de treize ans.
| 20130613={{Extrait|id=3191780|Les raisons que les grandes personnes avancent pour interdire aux moins de seize ans d’avoir une vie amoureuse sont semblables aux preuves de l’existence de Dieu chères à la théologie scolastique : elles ne tiennent pas debout.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=24|section=''La relève du matin'' (1920)}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=139}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20130514={{Extrait|id=2233317|J’aime les agneaux, pas les moutons.
| 20130614={{Extrait|id=3193542|L’un des charmes d’une liaison avec un gamin ou une gamine, c’est précisément que la famille et l’école occupant une grande partie de son temps, on ne le/la voit qu’assez peu, que ces brefs instants sont consacrés entièrement à l’amour, et que l’on échappe ainsi à la pesanteur du tête-tête permanent, ce tombeau de la passion.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=188}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=58}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20130515={{Extrait|id=2275549|{{personnage|Ferrante}} : Que m’importe le lien du sang ! Il n’y a qu’un lien, celui qu’on a avec les êtres qu’on estime ou qu’on aime.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=142|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20130516={{Extrait|id=2285218|Quel dommage que l’amant des enfants soit le plus souvent réduit à des contacts clandestins, furtifs, qui ne lui laissent pas le temps de faire aux gosses autant de bien qu’il voudrait ! Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20130517={{Extrait|id=2299723|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’amour – prôné ''in abstracto'' – est persécuté avec acharnement dès qu’il revêt une forme concrète, prend corps et s’appelle sexualité, érotisme. Cette fontaine de joie et de création, ce bien suprême, cette raison d’être de tout ce qui respire est poursuivi avec une hargne diabolique par toute la racaille bien-pensante, laïque et ecclésiastique.
| 20130615={{Extrait|id=3201538|{{personnage|Abel Tiffauges}} (30 octobre 1938) :<br>L’école devrait prendre garde qu’à force de craindre que les enfants ne souffrent d’une quelconque inadaptation, elle n’en fasse tout à coup des suradaptés.<br>Le suradapté est heureux dans son milieu, « comme un poisson dans l’eau ». Et aussi bien le poisson est typiquement suradapté à l’eau. Ce qui veut dire que son bonheur est d’autant plus fragile qu’il est plus complet. Car si l’eau devient trop chaude, ou trop salée, ou si son niveau baisse... Alors, il vaut mieux être simplement et même médiocrement ''adapté'' à l’eau, comme le sont les animaux amphibies, lesquels ne sont tout à fait heureux ni dans l’humide, ni dans le sec, mais s’accommodent moyennement de l’un et de l’autre.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}}
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=93-94}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20130518={{Extrait|id=2343215|Savoir aimer, c’est être capable d’aimer quelqu’un qui change, mais qui vous aime encore à sa façon.
| 20130616={{Extrait|id=3202489|{{personnage|Philippe}} : Je suis un enfant et je le sais.<br>{{personnage|Geneviève}} : Si tu l’étais tant que cela, tu ne le saurais pas, et tu t’en défendrais.<br>{{personnage|Philippe}} : Il y a en moi un enfant, qui vit, et un homme, qui le regarde vivre.<br>{{personnage|Geneviève}} : L’homme devrait bien parfois lui tirer les oreilles.<br>{{personnage|Philippe}} : L’homme dit : « Laissons-le jouer. »
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=5{{Exp|e}} partie, chap. VI|page=252}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=49|section=''L’exil'' (1929)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20130519={{Extrait|id=2364542|Les ragots, les racontars sont les grains de raisin que l’on met dans le baba !
| 20130617={{Extrait|id=3236672|Pour moi, le scandale c’est la sottise, la laideur, l’hypocrisie, l’obscénité : je crois qu’il serait difficile de trouver ces défauts dans mes livres, et je n’aime que la vérité.
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}}
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20130520={{Extrait|id=2371509|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>À l’opposé des fesses des adultes, paquets de viande morte, réserves adipeuses, tristes comme les bosses du chameau, les fesses des enfants vivantes, frémissantes, toujours en éveil, parfois haves et creusées, l’instant d’après souriantes et naïvement optimistes, expressives comme des visages.
| 20130618={{Extrait|id=3248719|Que préférer en lui : son désir ou son plaisir ? Il faisait de l’un et de l’autre quelque chose de spirituel, où Priape avait pour père, non Bacchus, mais Apollon. Avec lui, j’aurais voulu surmonter même le désir, tellement il me comblait au delà du plaisir. Ses baisers étaient, à eux seuls, une volupté. Je ne m’en lassais pas et il ne se lassait pas de m’en donner. On aurait cru que le baiser avait été inventé par lui et pour lui.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=354}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=57}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20130521={{Extrait|id=2391856|{{personnage|Le Chœur}} : Il n’y a ni ténèbres, ni gouffres, ni rien de la sorte. Il n’y a pas de partie obscure de l’âme. Supposé qu’elle commette une confusion, toute la nature est confusion. Ce n’est pas sa passion qui est malsaine ; ce qui est malsain, c’est sa croyance que sa passion est malsaine. Ô fumées honteuses du cerveau de l’homme ! Zeus a bien dit : « Misérable race des hommes, qui toujours va chercher la souffrance hors de celles qui lui sont destinées. » Certes, les agitations des hommes sont une honte. Ils ne valent pas d’être si tourmentés.
| 20130619={{Extrait|id=3270064|{{personnage|Pasiphaé}} : Pour toi, et pour la plupart des hommes, c’est un jour comme les autres. Pour moi c’est un jour qui me verra faire un acte dont j’ai envie. Est-ce que tu les comprends, ces mots : faire un acte dont on a envie ? Mais non, tu ne les comprends pas. Vraiment aimer, vraiment souffrir, vraiment désirer, tous bavardent de cela comme s’ils savaient ce que c’est, et la plupart le soupçonnent à peine.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=86|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=84|section=''Pasiphaé'' (1936)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20130522={{Extrait|id=2392447|[...] ''l’Homophile'', mot épouvantable, qui pue la pharmacie. Je n’aime pas plus celui de pédophile, bien qu’il soit authentiquement grec, et je lui préfère le mot plus franc de pédéraste, qui ne l’est pas moins.
| 20130620={{Extrait|id=3297794|L’ami d’un enfant est comme un chien d’aveugle.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=247}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=137}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130523={{Extrait|id=2416893|En faisant une loi de la cohabitation des enfants et des parents et de la hiérarchie dans la famille, les pouvoirs jouent sur le velours : si les plus petits renâclent contre leur condition, voire contre les institutions elles-mêmes, ce sont les parents qui ont la vie impossible, pas les institutions. Les parents exercent alors leur autorité pour avoir la paix « chez eux », car ils se croient chez eux.<br>Ils se leurrent — ou plutôt sont leurrés. L’idée que les relations interfamiliales sont affaire privée est une illusion. Ne serait-ce d’abord que du fait que la cohabitation est obligée par la loi, aucun ne pouvant s’y soustraire : les enfants ne peuvent pas s’en aller mais les parents ne peuvent pas non plus les mettre dehors ; et ensuite, du fait que la hiérarchie est instituée également par la loi. Les structures sont données de l’extérieur, et non modifiables à volonté. Il n’y a pas là de choix personnel. Et le fonctionnement est contrôlé. La famille est censée donner d’elle une certaine image, « honorable ». Elle est vulnérable aux pressions de l’environnement, voire accessible aux interventions directes des Autorités elles-mêmes : les assistantes sociales pénètrent à l’intérieur des foyers, agissent sur les parents, font des rapports. En cas de « déviance » des mesures sont prises. Cette illusion d’un domaine privé est un piège où à peu près tout le monde se laisse prendre. Non, on n’est pas chez soi.
| 20130621={{Extrait|id=3326235|Nombreux sont les procès qui révèlent moins les fautes de l’accusé que l’abjection des magistrats.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=31-32}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=10}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20130524={{Extrait|id=2529567|Tout homme dit normal peut avoir eu, au moins une fois dans sa vie, une expérience dite anormale.
| 20130622={{Extrait|id=3356466|Voyez, voyez, voilà les jeunes éphèbes et les danses sacrées. Leur beau corps blanc reluit au soleil, frotté d’huile et la joie rougit leurs joues — oh ! bel art de la Grèce ! Qu’ils étaient beaux au soleil tous vos jeunes adolescents ; la fierté était dans leurs yeux et la force dans leurs épaules ; voyez comme ils se groupent et tournent avec grâce autour de l’autel de Bacchos. Oh ! bel art de la Grèce ! Vous compreniez la beauté.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=359}}}}
{{Réf Livre|référence=Journal (Gide)/volume I, Gallimard-La Pléiade, 1996|page=8|année d'origine=''18 février 1888''}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Journal d’André Gide (citations)]]</p>
| 20130525={{Extrait|id=2533415|{{personnage|Georges}} : Je me disais : « Il fleurit loin de moi. Je n’aurai pas connu son fleurissement. Quand je le retrouverai, son rire même aura changé de forme… »
| 20130623={{Extrait|id=3371254|{{personnage|Mathias}} :<br>L’amour, c’est autre chose que de faire l’amour.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=224|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Éd. Famot|année=1974|page=84|section=« La maîtresse de piano »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20130526={{Extrait|id=2588505|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Il reprochait aux bons pères – pasteurs de jeunes garçons par profession pourtant – d’ignorer qu’un enfant n’est beau que dans la mesure où il est ''possédé'', et qu’il n’est possédé que dans la mesure où il est ''servi''. L’Enfant Jésus sur les épaules de Christophe est à la fois porté et emporté. C’est là tout son rayonnement. Il est enlevé de vive force, et très humblement et péniblement soutenu au-dessus des flots grondants. Et toute la gloire de Christophe est d’être à la fois bête de somme et ostensoir. Dans la traversée du fleuve, il y a du rapt et de la corvée.
| 20130624={{Extrait|id=3379200|Il est inouï que, pendant vingt siècles, la religion, la morale et la loi se soient coalisées pour mutiler le genre humain d’un droit et d’un plaisir qui lui appartiennent, qu’elles en aient fait un vice, une tare et même un crime.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=59}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=4{{Exp|e}} partie, chap. XIII|page=194}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20130527={{Extrait|id=2608763|Une « amitié particulière » peut être l’aventure de n’importe quel homme dans sa jeunesse, tandis que, pour nous, elle n’est que le point de départ. L’amour que j’ai dit impossible, est le point d’arrivée. Mais impossible n’est ni français ni grec. Nous appartenons au passé le plus lointain, car cet amour, rendu glorieux par la Grèce, a fleuri dans toute l’antiquité. Et nous appartenons aux siècles à venir, car un jour il sera aussi libre qu’il le fut jadis. Entre temps, on ne peut le vivre que dans les catacombes, mais nous l’y vivons à la lumière de l’Acropole.
| 20130625={{Extrait|id=3383240|Il nous faut placer des figures héroïques au fronton de notre existence, non seulement pour montrer à un vain peuple « les grands ancêtres », mais parce qu’un amour contre lequel s’est liguée la société, nous oblige à cultiver un certain héroïsme. Le seul fait d’accepter cet amour dans notre prime jeunesse est déjà une victoire sur des préjugés imbéciles. Cette affirmation de principe, ne serait-ce qu’envers soi-même, est appelée plus tard à se renouveler constamment.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. VII|page=58-59}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. V|page=50}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20130528={{Extrait|id=2612131|Étant humains et non robots, pleins de contradictions, de frustrations, croulant sous les tracas, à côté de leurs pompes comme tout le monde, et parfois même doués de conscience, ou d’intuition, les parents ne sont pas des instruments parfaits. Ils font des erreurs. Et c’est notre veine : nombre d’anciens enfants qui s’en sont à peu près tirés disent qu’ils doivent leur salut à la pagaille et à l’échec de leur éducation.
| 20130626={{Extrait|id=3395079|L’image adulte de « l’Enfant » est si profondément imprimée que personne ne sait plus regarder ce qui est sous le nez. Pour nettoyer les yeux adultes, il faudrait prendre à peu près le contre-pied de l’idée reçue : les enfants sont plus complets, ils sont solides, héroïques (voir à quoi ils résistent !), adroits, capables, graves, profonds, leur intelligence est vaste et déliée, ils sont subtils et malins, ils savent se débrouiller, surtout seuls, etc. Cette description est-elle tellement plus fausse que l’autre ?
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=29}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=49}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20130627={{Extrait|id=3399254|Nos amours avec les très jeunes de l’un et l’autre sexe sont souvent furtifs, sans lendemain, un baiser échangé sous une porte cochère, une rapide étreinte dans un bosquet, pas vus, pas pris, adieu petite, bonne chance petit, on ne se reverra plus, et la brièveté de telles aventures ne permet assurément pas à des liens affectifs sérieux de se créer. Mais est-ce le propre des liaisons avec les gosses ? De semblables brèves rencontres ne se nouent et ne se dénouent-elles pas quotidiennement, à chaque instant, entre hommes et femmes adultes ? Et puis, est-il donc si important d’être aimé en retour ? L’essentiel n’est-il pas que la jeune personne se laisse aimer ?
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=55-56}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
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Version du 30 mai 2013 à 14:35