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| 20150603={{Extrait|id=9272398|{{personnage|Rodin}} :<br>Curés ou marxistes, même combat, et l’ennemi à abattre c’est nous, les « corrupteurs » de la jeunesse, cette belle jeunesse qu’ils rêvent de faire défiler en rangs par quatre, et au pas !
| 20150703={{Extrait|id=9842490|Les désirs ils viennent n’importe quand. Voire, sur le riche terrain des frustrations, de préférence quand il ne « faut » pas. Ils ont bien des chances d’être « de trop » les malheureux, même lorsque la bonne volonté ne fait pas défaut.<br>Alors si en plus il y a la morale !<br>Il y a, et presque toujours, et même c’est plus pesant que le reste. Insidieuse ou criarde, inconsciente aussi bien. Machinale. Une énorme trouille du désir enfantin. Du désir. Trouille qui dit non par réflexe. Pour la morale, tous les désirs, hormis besoins légitimés, sont en trop.
{{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=X|page=110}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=85}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20150604={{Extrait|id=9275155|Ce goût des jeunes garçons, est-ce de l’homosexualité ? ''Stricto sensu'', oui : un garçon de treize ans est du même sexe que moi, donc en couchant avec lui j’accomplis un acte homosexuel. Pourtant, si ''homos'' signifie ''semblable'' en grec, il est clair que ce gosse et moi, nous ne sommes pas semblables.
| 20150704={{Extrait|id=9877025|''Délicieux vainqueur,'' il régnait de nouveau chez moi. C’était tantôt l’Amour sans voiles, tantôt l’Amour vêtu d’un foulard ; l’Amour follement éveillé ou l’Amour qui somnole ; l’Amour debout, l’Amour couché ; l’Amour sur le côté droit, l’Amour sur le côté gauche ; l’Amour à plat ventre, l’Amour à genoux, mais non pour implorer grâce ; l’Amour avec la flèche et l’Amour avec le carquois. Nos gestes étaient complémentaires. Mes pensées, il les devinait, les yeux fermés, par la peau. Il offrait un champ inépuisable aux caprices de l’imagination. Sa beauté et sa grâce permettaient de tout oser sans manquer aux lois de l’esthétique.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=22}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. XIV|page=89}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20150605={{Extrait|id=9318179|Cette tentation de la respectabilité, ceux qui s’y précipitent la tête la première, ce sont les homosexuels. D’où leur peu de sympathie pour les pédérastes, avec qui ils sont souvent confondus et qui, disent-ils, les compromettent. Les homosexuels ne risquent quasiment rien en France, où les amours entre adultes consentants ne sont pas punis par la loi ; mais cela ne leur suffit pas : ils souhaitent que la société les reconnaisse, les admette, les reçoive ; ils veulent l’honorabilité et la sécurité, le sourire de leur concierge et les palmes académiques, le certificat de bonnes mœurs et le contrat de mariage.
| 20150705={{Extrait|id=9878546|Faite pour les grandes personnes et par les grandes personnes, la société française est une société où la grâce et la beauté sont mises sous séquestre.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=82}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=92}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20150606={{Extrait|id=9329216|Dialogue entre {{personnage|Henry de Montherlant}} et {{personnage|Roger Peyrefitte}} :<br>—&nbsp;Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.<br>—&nbsp;Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.<br>—&nbsp;Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges.
| 20150706={{Extrait|id=9904504|La langue de la passion croit qu’il lui suffit d’être la langue de la passion pour se faire comprendre, alors que, tout au contraire, c’est parce qu’elle est la langue de la passion qu’elle ne sait ni convaincre, ni se faire comprendre. Cette croyance si illusoire est une des beautés touchantes de la passion.
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=35}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=273|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes » (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20150607={{Extrait|id=9362547|La presse, hétérosexuelle et familiale, fait passer les pédérastes pour des agresseurs que les enfants ont à craindre. Mais, dans leur immense majorité, les viols d’enfants sont hétérosexuels et familiaux. En outre, ils demeurent presque tous impunis, cachés, couverts.
| 20150707={{Extrait|id=9904936|{{personnage|Georges}} : Je serais inquiet pour un gosse qui ne serait pas un peu insupportable.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=95}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=247|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20150608={{Extrait|id=9364500|Entrer dans la vie : être inséré dans le processus d’exploitation.<br>Normal : adapté au même.<br>Adulte : intégré volontaire ou aveuglé.<br>Enfance : apprentissage de l’exploitation.<br>Enfants : classe privée d’autonomie.<br>Adolescents : se dit quand « enfants » devient trop ridicule à dire.<br>Éducation : réduction aux normes imposées par l’Entreprise.<br>Bonheur des enfants : réduction sans douleur.<br>Sexualité : mot. Sert à neutraliser l’énergie sexuelle.<br>Éducation sexuelle : détournement de cette énergie vers la reproduction.<br>Libération sexuelle : création d’un nouveau marché.<br>Culpabilité : peur d’être puni.<br>Complexe d’Œdipe : forfait d’Abraham menant son fils au sacrifice.<br>Famille : unité de production contrôlée par l’Entreprise.<br>Mariage : oui au pouvoir sur les enfants.<br>Amour : huile pour permettre le jeu de l’institution familiale.
| 20150708={{Extrait|id=9916929|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Qu’est-ce qu’une petite fille ? Tantôt petit garçon « manqué », comme on dit, plus souvent encore petite femme, la petite fille proprement dite n’est nulle part. C’est d’ailleurs ce qui donne aux écolières un air si gentiment comique : ce sont des femmes naines. Elles trottinent sur leurs courtes jambes en balançant les corolles de leurs jupettes que rien ne distingue – sinon la taille – des vêtements des femmes adultes. C’est vrai aussi de leur comportement. J’ai souvent vu des fillettes très jeunes – trois ou quatre ans – avoir à l’égard des hommes une attitude très typiquement et comiquement féminine, sans équivalent dans la conduite des petits garçons à l’égard des femmes. Alors pourquoi les petites filles puisqu’''il n’y a pas de petites filles ?''<br>Je crois que la petite fille n’existe pas en effet. C’est un mirage de symétrie. En vérité la nature ne sait pas résister aux sollicitations de la symétrie. Parce que les (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=56}}}}
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=138-139}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20150709={{Extrait|id=9922145|Pour moi, le dégoût et l’horreur ne résident que dans l’hypocrisie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=16|page=337}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20150710={{Extrait|id=9939460|Les enfants sont exclus du minimum de garanties démocratiques, qui n’est pas grand-chose, mais c’est pire sans.<br>Il n’est pas vrai que, ainsi qu’il est écrit dans la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme à propos de laquelle en classe on tente d’éveiller notre enthousiasme, « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Entre autres violations (les femmes), le mot « naissent » n’est pas appliqué. Le statut de mineur est anticonstitutionnel.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=107}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20150609={{Extrait|id=9368523|Rien de plus fécond, de plus bénéfique ne peut arriver à un/une adolescent(e) que la rencontre d’un aîné qui l’aime, qui le/la prenne par la main, qui l’aide à découvrir la beauté du monde créé, l’intelligence des êtres et des œuvres, qui l’aide à se découvrir soi-même. Si j’étais un parent, je n’hésiterais pas un instant à confier ma fille de quinze ans, mon fils de treize ans, au vilain monsieur.
| 20150711={{Extrait|id=9956714|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>« Impudique », « obscène », que ces mots paraissent misérables ! Je ne sais si j’ai une âme d’enfant ou une âme de païen, mais je ne puis absolument rien voir ni concevoir d’obscène ni d’impudique.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=109}}}}
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=252}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20150712={{Extrait|id=9963918|Qu’il soit hétéro ou homo, l’amour est toujours illégitime. L’amour est toujours un scandale. Un homme libre, qu’il aime les filles ou les garçons, est toujours en butte à la vindicte des passants honnêtes. Les lois qui l’autorisent à aimer, ou qui le lui interdisent, un esprit libre n’en a rien à foutre.
{{Réf Article|auteur1=Gabriel Matzneff|titre=Matzneff : Jacques Toubon et ses sycophantes|périodique=Le Point|date=19 juin 2014|page=[http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/matzneff-jacques-toubon-et-ses-sycophantes-19-06-2014-1837826_1885.php matzneff-jacques-toubon-et-ses-sycophantes-19-06-2014-1837826_1885]}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
| 20150713={{Extrait|id=9989632|Quoi qu’on en dise, les Français sont, au fond, extrêmement libéraux en matière de mœurs et sont prêts à tout admettre lorsqu’on leur explique les choses avec le tact voulu.
{{Réf Article|auteur1=Marc Daniel|titre=Les romans policiers et l’Arcadie (à propos de quelques lectures)|périodique=[[Arcadie (revue)|Arcadie]]|num=49|date=janvier 1958|page=57}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[France]]</p>
| 20150714={{Extrait|id=9998379|Ô dur et douloureux enfantement ! La voix naissait : une extraordinaire chose qu’une voix de treize ans (qui occupe si peu de place) soit seule dans toute une grande église ! Elle naissait, elle montait, pure comme un rayon de lumière, mais fragile, et manifestement sans défense, et si nue qu’on en avait de la gêne, la crainte d’être indiscret.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=116|section=''La relève du matin'' (1920), « Trois variations sur le thème : Maîtrises »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20150610={{Extrait|id=9424520|— Tu es heureux en famille. À la télévision, des jeunes ''comme toi'' l’ont dit d’un air heureux. Des experts l’ont prouvé d’un air compétent. Des doctoresses l’ont confirmé d’un air maternel, la secrétaire d’État s’en est félicitée avec un air de gauche, et l’intègre journaliste en a ainsi conclu avec un sourire ''très jeune''. Alors arrête de faire la gueule : tu es {{petites capitales|le seul}} qui râle.
| 20150715={{Extrait|id=1010231|[[Dictons et proverbes|Proverbe]] des [[Djebala]] :<br>{{lang|ar|rtl|مكتوبة في الصباط&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;من كان زامل يرجع لواط}}<br>''Mektouba fi ç-çebbat’ — Men kan zamel ierdjâ leouat’.''<br>C’est écrit sur le soulier : tout sodomisé devient sodomite.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=51}}}}
{{Réf Livre|titre=[[Le Maroc inconnu (Auguste Mouliéras)|Le Maroc inconnu : étude géographique et sociologique. 2{{e}} partie, Exploration des Djebala (Maroc Septentrional)]]|auteur=Auguste Mouliéras|éditeur=Augustin Challamel|année=1899|page=472|section=« Tribu des Beni-Messara »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20150611={{Extrait|id=9443308|Quel homme est mieux qu’un enfant qui s’est trahi pour survivre ?
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=43}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20150612={{Extrait|id=9486865|[[Dictons et proverbes|Proverbe]] des [[Djebala]] :<br>{{lang|ar|rtl|الى ما تربى شي زامل&nbsp;&nbsp;*&nbsp;&nbsp;ما ينحرج شي رجل}}<br>Celui qui n’a pas été éduqué en giton ne sera jamais un homme !
{{Réf Livre|titre=[[Le Maroc inconnu (Auguste Mouliéras)|Le Maroc inconnu : étude géographique et sociologique. 2{{e}} partie, Exploration des Djebala (Maroc Septentrional)]]|auteur=Auguste Mouliéras|éditeur=Augustin Challamel|année=1899|page=76|section=« Tribu des Beni-Zéroual »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Maroc]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Maroc]]</p>
| 20150613={{Extrait|id=9510890|''There are some principles so sacred that I will not relinquish them, and correspondingly, I will not refrain from teaching them to my kid (or my pupil) just because the beliefs might make things difficult for him in some social strata.''<br><br>Il y a certains principes si sacrés que je ne les abandonnerai pas, et par conséquent, je ne m’abstiendrai pas de les enseigner à mon enfant (ou à mon élève) pour la seule raison que ces convictions pourraient lui rendre la vie plus difficile dans certains milieux.
| 20150716={{Extrait|id=1028750|Si les enfants ne ressemblent pas à l’image accréditée, c’est eux qui se trompent. Ne se connaissent pas, sont déviants, ne sont pas des « vrais » enfants.<br>Le portrait de l’enfant-des-adultes est répandu partout, en images publi-propagande, en mots dans toute une littérature « pour » enfants faite par les adultes, dans une littérature initiatique pour adultes, et dans la tête d’à peu près tout le monde.<br>Les enfants, tels que vus dans la lumière aveuglante de l’autorité, ''sont'' des humains inachevés physiquement et mentalement. Maladroits (longtemps après que leur coordination est assurée), inattentifs, étourdis, fragiles, dispersés, changeants, pas sérieux, ne pensant qu’à jouer, incapables de se débrouiller tout seuls — donc ''ils'' ont besoin de protection et de maîtres. Ils restent comme ça inachevés et incapables jusqu’à 18 ans (sauf sur quelques points tels travailler sans salaire ou répondre de ses méfaits devant la loi), puis brusquement, ils (...)
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=37}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=48-49}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20150614={{Extrait|id=9517596|Vous ne saurez jamais ce qu’est la pédérastie, si vous n’avez pas connu l’Italie.
| 20150717={{Extrait|id=1040293|[…] ce qu’avait été le siècle qui s’achevait : l’horreur des régimes totalitaires et, après la chute de l’Union soviétique, les États-Unis devenus les maîtres du monde, la planète assujettie aux bombes, au marché et aux glapissements puritains d’outre-Atlantique, les pédophiles désormais substitués aux juifs dans l’imaginaire universel de la diablerie.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=60}}}}
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=deuxième partie|chapitre=3|page=157}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20150615={{Extrait|id=9517596|Vous ne saurez jamais ce qu’est la pédérastie, si vous n’avez pas connu l’Italie.
| 20150718={{Extrait|id=1066276|La cloison étanche entre la moralité générale d’un homme et sa moralité sexuelle. Vérité pas assez connue, je veux dire pas assez présente dans nos jugements sur les hommes, et dans notre conduite avec eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=4|page=60}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=282|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Notes de 1948 sur ''Fils de personne'' »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20150616={{Extrait|id=9520522|L’amour et la beauté sont les noms humains de Dieu, notre unique réponse au désespoir et à la mort, notre décisive victoire sur l’enfer.
| 20150719={{Extrait|id=1103234|{{personnage|Ferrante}} : Il est devenu un homme, c’est-à-dire la caricature de ce qu’il était.
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« Un message philocalique » (3 janvier 1981)|page=62}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=169|section=''La reine morte'' (1942)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[La reine morte (citations)]]</p>
| 20150617={{Extrait|id=9523990|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants sont comme les sages [...] : ils ne peuvent rien faire de mal, puisqu’ils sont au-dessus du mal. Fourbes, ils restent francs ; gourmands, ils restent sobres ; impurs, ils restent purs.
| 20150720={{Extrait|id=1106195|{{personnage|Marie}} : Intéressez-vous à lui matériellement, si vous l’aimez encore assez pour le faire, mais cessez de vouloir modeler cette petite âme selon vos excentricités. Ah ! pourquoi êtes-vous rentré dans sa vie, pour en troubler le cours calme et simple ? Mon fils n’a pas besoin d’être exceptionnel.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=251}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=250|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'' (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20150721={{Extrait|id=1122763|{{personnage|Le prince d’Elbassan}} :<br>Il faut aller à son bonheur tranquillement et le saisir hardiment.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=306}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20150618={{Extrait|id=9562887|Quand, ''sans que je le veuille,'' auprès d’un enfant, tout ce qu’il y a en moi de mauvais et de factice reste au fond, se refuse aux lèvres, à tel point que mon sens moral peut s’éteindre, cet enfant à mes côtés par sa seule présence fait l’épreuve de mes actes ; quand ''volontairement,'' auprès de lui, je fais un choix, renonce à certaines expressions de moi-même dont je ne distingue pas assez clairement quels fruits elles porteraient dans une nature autre que la mienne ; quand ma langue s’adapte, s’efforce de serrer de plus près ma pensée afin d’en dégager la ligne pour un esprit simple ; quand j’aborde cet être, non pour les sottes relations du monde, ni même celles où l’on échange avec feu des idées, tandis que les âmes s’ignorent et s’indiffèrent, mais pour travailler et créer en lui selon son bien ; — ne reconnaissez-vous pas que l’attitude où cet enfant me dispose est en tout point celle que nous devrions avoir à l’égard de la société ?
| 20150722={{Extrait|id=1156064|Il y a des gosses qui sont très sages, c’est exact, mais il y a aussi des gosses qui sont très putes. Putes n’est d’ailleurs pas le mot juste. Simplement, ils rêvent de baisers « comme au cinéma », de caresses, d’étreintes et du reste. Certains n’aiment pas les adultes et réservent leurs faveurs aux enfants de leur âge ou plus jeunes qu’eux (gamin, j’étais ainsi), mais il en est d’autres à qui l’idée de coucher avec un grand/une grande ne déplaît nullement.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=107|section=''La relève du matin'', « Devoir d’aînesse et devoir français »}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=42}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20150723={{Extrait|id=1157802|''Thirteen is embarrassed by the beginnings of a new colthood; the child becomes a youth.''<br>—<br>Treize ans est embarrassé par les débuts d’un nouvel apprentissage ; l’enfant devient un jeune.
{{Réf Livre|titre=Penrod|auteur=Booth Tarkington|lieu d'édition=New York|éditeur=Grosset & Dunlap|année=1914|page=309|chapitre=XXVIII « Twelve »|traducteur=BoyWiki}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de treize ans]]</p>
| 20150724={{Extrait|id=1175746|Une trop longue séparation peut dans des amours débutantes causer un mal irrémédiable.
{{Réf Livre|référence=Harrison Plaza/La Table Ronde, 1988|chapitre=VIII|page=94-95}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Gabriel Matzneff (citations)]]</p>
| 20150725={{Extrait|id=1179197|Le génie mâle qui apparaît vers la douzième année, avec son trop et son défaut, le monde créé ne suffit pas pour sa faim. Il se dérive en fureur de connaître, il se dérive en goût du sacrifice, il se dérive en tendresses, en rêves de gloire, en fous dons de soi ; épuisé le réel, il veut encore et saute chez les ombres : il va à Dieu de toute l’espèce.
{{Réf Livre|référence=Essais (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1963|page=31|section=''La relève du matin'', « Le jeudi de Bagatelle »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20150619={{Extrait|id=9614727|Les ordures qui pensent m’assassiner socialement en me collant au front l’étoile jaune du pédophile n’ont pas la moindre idée de la beauté de ce que nous vivons ensemble, nonobstant notre différence d’âge.<br>—&nbsp;Peut-être au contraire l’ont-ils, cette idée, et c’est parce qu’ils sont jaloux de toi qu’ils te font du mal.
| 20150726={{Extrait|id=1191186|Ce n’est qu’avec la prise du pouvoir par la bourgeoisie d’argent, au dix-neuvième siècle, qu’on va commencer, du moins en Occident, à élever un mur de protection moralisatrice, puritaine, autour des adolescents de l’un et l’autre sexe, pour aboutir de nos jours au nouvel ordre mondial des psychiatres de gauche et des quakeresses de droite, au « sexuellement correct », qui, importé d’Outre-Atlantique, s’est dorénavant impatronisé sur la planète.
{{Réf Livre|référence=Mamma, li Turchi !/La Table Ronde, 2000|partie=deuxième partie|chapitre=4|page=181-182}}}}
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« Casanova ou la victoire sur la mort » (10 juillet 2010)|page=167}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Mamma, li Turchi ! (citations)]]</p>
| 20150620={{Extrait|id=9645419|Les enfants sont une classe opprimée.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=52}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20150621={{Extrait|id=9654489|Pour que vous soyez entendu, vous devez parler la même langue que ceux qui vous écoutent ou qui vous lisent. Or, quelle langue commune avez-vous avec une société qui, lorsque vous lui parlez des amours de Byron, vous rétorque les crimes de Dutroux ? À un tel degré de bêtise et de mauvaise foi, la seule attitude raisonnable est le silence.
{{Réf Livre|référence=Séraphin, c’est la fin !/La Table Ronde, 2013|section=« À propos du viol » (13 décembre 2007)|page=93-94}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Séraphin, c’est la fin ! (citations)]]</p>
| 20150622={{Extrait|id=9680829|Je crois que, plutôt qu’une révolution, il est préférable de provoquer une évolution.
| 20150727={{Extrait|id=1209581|L’enfance, l’adolescence, et tout ce que ces deux mots expriment d’incertain, de fragile, d’éphémère, rien ne convient davantage à mon tempérament, rien n’est en plus étroite harmonie avec ma ''physis''. Ce qui ne veut pas dire que le grand amour n’existe pas. Les aventures de traverse sont le pain quotidien, mais le grand amour se rencontre, lui aussi, et je plains ceux qui n’en ont pas vécu au moins un dans leur vie.
{{Réf Émission|auteur=Roger Peyrefitte|émission=En français dans le texte, « Vérité du scandale »|réalisateur=Jean Feller|diffuseur=RTF|date=27 décembre 1959}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=63}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20150623={{Extrait|id=9691521|Il faut se garder des raisons de n’aimer pas les gens, pour ne pas souffrir le jour qu’on les perdra.
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=297|section=''Fils de personne ou Plus que le sang'', « Les “préparations” de ''Fils de personne'' » (1943)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Fils de personne ou Plus que le sang (citations)]]</p>
| 20150624={{Extrait|id=9714930|Tendresse de l’enfance, dureté de l’enfance.<br>L’enfance est à l’image de l’époque, à la fois cruelle et rousseauiste.<br>Peu importe. Que les moins de seize ans soient possessifs ou volages, qu’ils s’incrustent ou qu’ils s’échappent, ce n’est pas mon problème. Pour moi, la règle d’or, c’est de les accepter tels qu’ils sont, et de vivre à fond les moments de bonheur qu’ils veulent bien partager avec moi, — sans songer au futur.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=62-63}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20150625={{Extrait|id=9727852|{{personnage|Annie Teacher}} :<br>L’amour se fait ou ne se fait pas, mais il ne se discute pas. Que resterait-il, si on le discutait ? On n’oserait aimer personne. On commence par vous faire aimer vos parents, comme s’il n’y avait qu’eux au monde ; ensuite on vous fait aimer Dieu, comme s’il n’y avait que lui ; enfin, on voudrait ne vous faire aimer qu’un homme, auquel on prétend vous lier pour la vie.
| 20150728={{Extrait|id=1249665|''“Perversion” is a hostile name for any sexual practice the conservative elements in society disapprove of.''<br>—<br>« Perversion » est une dénomination hostile pour toute pratique sexuelle que les éléments conservateurs de la société désapprouvent.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=124}}}}
{{Réf Livre|référence=Greek love/Oliver Layton Press, 1964|traducteur de la contribution=BoyWiki|page=30}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Greek love (citations)]]</p>
| 20150626={{Extrait|id=9753891|{{personnage|Michel de Saint-Pierre}} :<br>Que voulez-vous ? je n’aime pas les juges.
| 20150729={{Extrait|id=1255877|{{personnage|Malatesta}} : Entre tous tes visages, y compris même celui de la volupté, il n’en est aucun que j’adore comme le visage-de-ton-mensonge-à-tes-parents.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=1|page=62}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=393|section=''Malatesta'' (1946)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20150627={{Extrait|id=9764433|{{personnage|Wilhelm von Gloeden}} :<br>Il faut être hardi avec la jeunesse et […] elle vous en sait toujours gré.
| 20150730={{Extrait|id=1267296|{{personnage|Philippe}} : Il n’y a rien d’immoral comme de résister. Un désir non satisfait remonte dans l’esprit et le hante, empoisonne l’organisme et toute la vie, tandis que s’il est exécuté, c’en est fini, on n’y pense plus.
{{Réf Livre|titre=Les amours singulières|auteur=Roger Peyrefitte|lieu d'édition=Genève|éditeur=Éd. Famot|collection=Grands romans contemporains|année=1974|page=194|section=« Le baron de Gloeden »}}}}
{{Réf Livre|référence=Théâtre (Montherlant)/Gallimard-La Pléiade, 1972|page=43|section=''L’exil'' (1929)}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Henry de Montherlant (citations)]]</p>
| 20150628={{Extrait|id=9774330|{{personnage|[[Alain-Philippe Malagnac]]}} :<br>Les curés m’ont révélé que ce qui m’attirait, c’était un péché ; les livres de ma sœur, que c’était une perversion ; ''les Amitiés particulières'' enfin que c’était l’amour.
| 20150731={{Extrait|id=1271994|Notre police, notre justice sourient aux anges si vous vous résignez à ne frapper, tourmenter ou tuer que les pédés, les drogués, les immigrés — et surtout, parmi seize millions de mineurs, celui ou ceux qui sont à vous. Vous pouvez tuer, mutiler des enfants inconnus, mais les seules armes autorisées sont les véhicules routiers et les salles d’opération : sinon, vous encourez de lourdes peines.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{e}} partie, chap. III|page=40-41}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=42}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20150629={{Extrait|id=9780168|Il y a toujours, dans l’imagination d’un gamin de quinze ans, quelque modèle dont il imite jusqu’à la voix.
| 20150801={{Extrait|id=1284917|Les délits et crimes commis contre les enfants sont définis par les adultes, non par les enfants qui les ont subis. Ainsi, avec meurtre et sévices, on trouve : « attentat ou offense à la pudeur » — non ''sa'' pudeur, mais l’idée que les adultes ont de la pudeur, et « détournement de mineur », ''le mineur fût-il consentant''. En cas de relation d’amour ou de plaisir réciproques entre un adulte et un mineur, l’adulte, considéré instigateur (les enfants sont « irresponsables ») risque de lourdes peines, l’enfant peut être envoyé dans une institution, subir des châtiments familiaux (bien qu’il soit irresponsable, il, et elle, est tout de même coupable). Sommet : deux mineurs se « détournant » l’un l’autre sont en faute.<br>L’avis des enfants sur le principe même du « tort » qu’ils souffriraient n’est ni requis ni reçu. Quant aux dommages dont eux pourraient se plaindre, ils ne figurent pas dans les textes. Tels : abus de pouvoir, abus de confiance, chantage, (...)
{{Réf Livre|titre=Souvenirs de guerre|auteur=Alain|éditeur=Hartmann|année=1937|page=174}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=104-105}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Modèle psychologique]]</p>
| 20150630={{Extrait|id=9790517|Les enfants sont définis par les adultes.<br>Or, les adultes ne connaissent pas les enfants, et ils ne peuvent les connaître : car ils ne les voient que sous leur regard (forcément). C’est-à-dire sous leur surveillance.<br>Un adulte qui observe des enfants, c’est comme regarder des animaux dans un zoo.<br>L’observateur modifie l’observé. Cette loi est spécialement valable en sciences humaines, et dans le cas d’une relation de pouvoir l’indétermination peut aller chercher dans les 100 %. Cela veut dire : l’observation est ''impossible''.<br>On ne connaît que les enfants-des-adultes, comme on ne connut longtemps que les nègres-des-blancs. Oui missié. Tu n’es qu’une vieille bête de nègre, hein ? Oui missié. Le comportement du dominé est induit.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=47}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20150701={{Extrait|id=9803061|''Jede Veränderung der ursprünglichen Verhältnisse kann eine Verzerrung der Balance hervorrufen.<br>So ist es unbedingt notwendig, im Rahmen eine Aufführung mit Knabenchor und mit den Instrumenten der Bach-Zeit auch die Sopran- und Altsoli von Knaben singen zu lassen. In diesem Zusammenhang wird immer wieder die Frage gestellt, ob Kinder die musikalischen Voraussetzungen mitbringen können, so anspruchsvolle Werke entsprechend zu gestalten. Sicherlich kann ein dreizehnjähriger Bub nicht das musikalische Wissen einer erfahrenen Sängerin in die Waagschale werfen; er wird mit einer viel natürlicheren, naiveren Einstellung an seine Aufgabe herangehen. Bei entsprechender Begabung und Anleitung sind Knaben durchaus in der Lage, diese Musik zu „verstehen“ und mit letztem Einsatz darzustellen. Ein Zuviel an sogenanntem Ausdruck, wie es bei operngeschulten Frauen so leicht vorkommt und das ausgewogene Konzertieren mit den Soloinstrumenten zerstört, ist niemals zu (...)
{{Réf Livre|titre=Johann Sebastian Bach, Johannes-Passion|auteur=Nikolaus Harnoncourt|éditeur=Teldec Schallplatten|année=1987|page=23-24, 55-56|section=''Die Johannes-Passion Johann Sebastian Bachs'', « Zur Aufführung dieser Compact Disc »}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur les voix de garçons]]</p>
| 20150702={{Extrait|id=9841649|Même un saint ne saurait résister à la vue du plaisir que prend un garçon.<br />Cette vue n’enflamme pas seulement les ermites et les pédérastes : elle est d’abord irrésistible pour les jeunes garçons eux-mêmes et pour les jeunes garçons entre eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=303}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20150703={{Extrait|id=9842490|Les désirs ils viennent n’importe quand. Voire, sur le riche terrain des frustrations, de préférence quand il ne « faut » pas. Ils ont bien des chances d’être « de trop » les malheureux, même lorsque la bonne volonté ne fait pas défaut.<br>Alors si en plus il y a la morale !<br>Il y a, et presque toujours, et même c’est plus pesant que le reste. Insidieuse ou criarde, inconsciente aussi bien. Machinale. Une énorme trouille du désir enfantin. Du désir. Trouille qui dit non par réflexe. Pour la morale, tous les désirs, hormis besoins légitimés, sont en trop.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=85}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20150802={{Extrait|id=1353366|On dit qu’il faut rétablir la peine de mort contre les assassins d’enfants{{Exp|1}}.<br>Mais ces assassins n’existeraient pas si, jadis, charmants petits garçons, ils avaient été violés et assassinés avant de grandir.<br>Vous voulez couper les têtes après que les assassinats ont eu lieu. Quel laxisme !<br>Non. Guillotinez dès aujourd’hui tous les garçonnets. Ainsi vous empêcherez peut-être qu’apparaissent ces hommes qui tueraient les enfants de demain.<br>_______<br><small>1. Est-ce pour couper le cou à sept cents pères ou mères de France chaque année ?</small>
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=57}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
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Version du 5 juillet 2015 à 06:22