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| 20110212={{Extrait|id=3956543|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>En France, plus encore que partout ailleurs, les enfants sont regardés comme des objets sacrés, qui ne doivent pas quitter le tabernacle. L’homme qui s’intéresse à eux est toujours suspect.
| 20110314={{Extrait|id=4786721|Les mœurs amoureuses s’émancipent à mesure que l’eugénisme, la puériculture, la diététique, le sport embellissent les gens. Car la morale puritaine est le cache-misère des mal foutus. Moins ils seront, moins il y aura de prudes et de châtreurs.<br>Les peuples pauvres et beaux ont des habitudes sexuelles libérales : quand des lois oppressives sont édictées par leur classe dominante, ces lois demeurent inappliquées — faute de police et parce que les habitants n’y croient pas.<br>Mais la France, elle, a deux handicaps. Riche nation policière, elle a les moyens d’infliger ses lois cafardes. Peuple d’une laideur atterrante (elle choquait même un Sigmund Freud, ce joli cœur, alors étudiant à Paris), nous sommes condamnés à cultiver un obscurantisme sexuel massacrant.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=226}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88-89}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110213={{Extrait|id=3962189|Si les chenilles avaient des analystes elles ne deviendraient jamais des papillons.
| 20110315={{Extrait|id=4797015|L’essentiel est de savoir se reprendre, avant qu’une turpitude soit devenue une habitude.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=69}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=8|page=187}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110214={{Extrait|id=4048884|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants de tous les pays et de toutes les origines sont immédiatement amis (pour peu qu’ils n’aient pas été prévenus par les adultes). Nous nous sommes entendus, parce que nous participons au même culte de l’antiquité, à la même civilisation de l’esprit ; nous nous sommes rencontrés, venant du fond des âges. Mais eux ! ils ne savent rien de tout cela, ils parlent des langues différentes et ils sont déjà amis ! Heureuse enfance qui ne connaît que l’amitié ! C’est sa propre grâce qui l’enchante. Et l’on comprend, à l’opposé, que les hommes n’éprouvent que de la haine.
| 20110316={{Extrait|id=4852366|Pédagogues froids, mères possessives, je connais les malsaines raisons de votre jalousie et je hais vos nobles prétextes pour enfermer les enfants qui subissent votre loi derrière les barreaux d’une prison dont vous seriez les seuls à posséder la clé : ce sont eux, et non mon désir, qui figurent l’enfer.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=249-250}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=150}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20110215={{Extrait|id=4118386|L’important n’est pas d’être un intellectuel, mais d’être un spirituel et un sensuel. La flamme d’un cierge, la chaleur d’un corps adolescent, voilà ce qui rend la vie passionnante. Les idées, les concepts, c’est très secondaire.
| 20110317={{Extrait|id=4865467|Les adversaires de la philopédie parlent volontiers du « traumatisme » que provoque chez l’adolescent une relation sexuelle avec un adulte. À ce vilain mot de la langue médicale, je préfère celui de bouleversement. Oui, je le reconnais, découvrir les gestes de l’amour entre les bras d’un(e) aîné(e) peut être, lorsqu’on a douze ou quatorze ans, un bouleversement. Mais pourquoi donner à ce mot magnifique un sens péjoratif, négatif ? Tout événement majeur de la vie d’un être est un bouleversement.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Le Christ »|page=39}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=149}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20110216={{Extrait|id=4123313|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Je ne crois pas que les enfants aient un sens esthétique très développé. On ferait d’étranges découvertes, je pense, si l’on s’avisait d’enquêter parmi eux pour savoir ce qu’ils entendent par ''beau'' et ''laid''. Mais la plupart sont sensibles au prestige de la force, et plus encore à celui d’une force secrète, magique, celle qui sait peser sur les points faibles de la grise réalité pour la faire céder par pans entiers et l’obliger à livrer les trésors qu’elle cache.
| 20110318={{Extrait|id=4866128|Le gosse, ce lingot d’or qu’on enferme dans un coffre-fort. La famille, ce bunker merdique.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=67}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=108}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20110217={{Extrait|id=4160582|C’est un temps à ne pas se sentir coupable : car on n’est pas coupable, quand on est en état de légitime défense.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=69}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20110218={{Extrait|id=4240090|Tous les toxicomanes sont des gens à sexualité déficiente, même si, au début, le toxique a pu aider la sexualité. La drogue dévirilise, comme la cuisine. Je ne serai jamais un drogué ; je tiens trop à ce que le ciel m’a donné.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=7|page=154}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110219={{Extrait|id=4241276|Dialogue entre {{personnage|Henry de Montherlant}} et l’auteur :<br>—&nbsp;Les sentiments se mettent dans les livres. Dans la vie, je ne connais que les sensations : elles suffisent à mon bonheur.<br>—&nbsp;Entre l’ange et la bête, vous n’hésitez pas ! Mais cela vous est un peu particulier. Pour le reste des hommes, la civilisation a toujours consisté à faire passer l’ange avant la bête.<br>—&nbsp;Mais moi aussi, je veux des anges, des anges en chair et en os ! Les anges n’ont pas besoin de mères. Malheureusement, notre époque honore les mères et non les anges.
{{Réf Livre|titre=La mort d’une mère|auteur=Roger Peyrefitte|éditeur=Flammarion|année=1950|page=35}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20110220={{Extrait|id=4241915|De tous les opprimés doués de parole, les enfants sont les plus muets.
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=7}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20110221={{Extrait|id=4248228|Je pourrais être amoureux de certaines mères à cause de leurs fils. Mais ce qui prouve que je suis pédéraste au sens strict, c’est que l’amour du fils ne me rendrait jamais amoureux du père.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XII|page=81}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20110222={{Extrait|id=4249147|Pour l’encourager, je lui avais dit, que, plus on se distinguait des autres par certaines choses, plus on devait les dépasser dans celles que l’on avait avec eux en commun.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. XI|page=76}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20110223={{Extrait|id=4277841|De temps à autre, un mari assassine sa femme. Cet incident fâcheux ne remet pas en cause, dans l’esprit des bourgeois, l’institution du mariage. Ce n’est pas parce qu’un malade mental étrangle de temps à autre un petit garçon que ces mêmes bourgeois sont autorisés à faire porter le chapeau à tous les pédérastes, et à priver leurs enfants de la joie d’être initiés au plaisir, seule « éducation sexuelle » qui ne soit pas un mensonge et une foutaise.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=49-50}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20110224={{Extrait|id=4318323|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Sur la ligne qui va de l’animal à l’homme, l’enfant se situe ainsi au-delà de l’adulte et doit être considéré comme suprahumain, surhumain.
| 20110319={{Extrait|id=4873064|Beaucoup de pédagogues (instits, moniteurs, chefs scouts) sont des pédérastes, — parfois actifs, le plus souvent refoulés. C’est un prof qui l’avoue : « Tout désir d’éduquer est désir pédérastique perverti » (1). Cependant, motus et bouche cousue, ce ne sont pas des trucs qui se disent dans une société, la nôtre, dont l’une des colonnes d’Hercule est l’illusion que les chères têtes blondes (et brunes) ne peuvent être ni tentantes ni tentées.<br>(1) René Schérer, ''Émile perverti'', Paris, 1974.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=328}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=31}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
| 20110225={{Extrait|id=4319573|La pédérastie consiste à posséder les garçons.
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=2{{Exp|e}} partie, chap. X|page=72}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20110226={{Extrait|id=4346501|La caste adulte, une caste, comme en Inde. Et les gosses, ce sont les intouchables.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=32}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20110227={{Extrait|id=4355135|C’est un temps à dépasser la peur, la peur d’être punis et plus aimés qui a paralysé la première vague des révoltes au bord des profonds bouleversements salvateurs — ô motivations secrètes du militantisme armé-casqué, ô goût caché du pouvoir, ô petit chef, ô actions désespérées suicidaires accomplies pour échouer-expier, ô instinct de mort politique, oh papa, oh maman, au secours ! ô impuissances solitudes essentielles oh merde.
| 20110320={{Extrait|id=4918117|Protéger les enfants contre le sexe — à commencer par le leur, qu’on détruit — est l’alibi que la droite invoque déjà dans plusieurs pays d’Europe pour infester la société, reprendre le contrôle des vies privées, des imprimés, des images, des propos publics, des initiatives impliquant des mineurs, régner par le soupçon, la dénonciation, l’enquête générale, perquisitionner à tout prétexte, déporter les enfants à l’écart du monde, ''harceler les libertés qu’elle ne peut pas abolir''.<br>La droite met ainsi à profit une faiblesse capitale des progressistes, qui n’ont eu ni le courage de réformer le minorat, ni l’imagination de créer pour les enfants, chacun selon son sexe, un statut social qui leur ménage le droit à une pensée personnelle et à une vie privée.<br>Mais y a-t-il un politique, un intellectuel « de gauche » qui voie dans l’enfant mieux qu’une bestiole d’âge et de sexe indéterminés, un peu attendrissante, un peu encombrante, qu’on a bien raison (...)
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=68}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=138-140}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110228={{Extrait|id=4394546|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Dans presque tout système d’éducation, on part de ce principe que tous les enfants sont suspects, comme partout est suspect un homme qui s’intéresse à eux. En les surveillant à l’excès, on leur rend désirable ce dont il est question de les détourner.
| 20110321={{Extrait|id=4925322|Tous les enfants sont des hommes. Peu d’adultes le restent.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=250}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=140}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110322={{Extrait|id=4974291|Tout est souhaitable, à qui le souhaite. La sexualité embrasse la nature entière. Mais la pédérastie n’est pas nécessairement la sexualité. Elle est avant tout goût de la beauté, goût de la jeunesse et pas nécessairement goût de l’attentat à la pudeur ni prédisposition au viol.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=11|page=249}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110323={{Extrait|id=4998855|La voix chantée du garçon impubère a la même emprise, les mêmes séductions que la vue et le toucher de son corps nu.<br>Les maîtrises ont construit de ce charme, au fil des siècles, un art musical émouvant et très chatouilleur, que seule en Europe méconnaît cette France qui ne s’émeut jamais, ne se chatouille guère et ne chante pas.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=136}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110324={{Extrait|id=5017270|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Les enfants nous montrent l’Amour et ne peuvent nous le faire atteindre. Ils n’en sont que l’image, mais c’est ce qui m’attache à eux, pour ce que chacun d’eux en reflète, quelques instants. Cette image de l’Amour, c’est celle de notre propre enfance, morte à jamais en nous, à jamais immortelle en eux.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=233}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
| 20110301={{Extrait|id=4441750|{{personnage|Abel Tiffauges}} (13 mai 1938) :<br>L’une des inversions malignes les plus classiques et les plus meurtrières a donné naissance à l’idée de ''pureté.''<br>La pureté est l’inversion maligne de l’innocence. L’innocence est amour de l’être, acceptation souriante des nourritures célestes et terrestres, ignorance de l’alternative infernale pureté-impureté. De cette sainteté spontanée et comme native, Satan a fait une singerie qui lui ressemble et qui est tout l’inverse : la pureté. La pureté est horreur de la vie, haine de l’homme, passion morbide du néant. Un corps chimiquement ''pur'' a subi un traitement barbare pour parvenir à cet état absolument contre nature. L’homme chevauché par le démon de la pureté sème la ruine et la mort autour de lui. Purification religieuse, épuration politique, sauvegarde de la pureté de la race, nombreuses sont les variations sur ce thème atroce, mais toutes débouchent avec monotonie sur des crimes sans nombre (...)
| 20110325={{Extrait|id=5065938|Il est possible que des vieillards caducs soient affriolés par des êtres sans défense, petits garçons et petites filles, mais ce serait vouloir ridiculiser la pédérastie que d’en faire leur apanage. Elle naît spontanément entre jeunes mâles, parce qu’elle est une manifestation naturelle de la puberté et de la virilité.
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=85}}}}
{{Réf Livre|titre=« Grandeur et servitudes de la pédérastie »|auteur=Roger Peyrefitte|section=in ''Le Crapouillot'', n.s. n° 12, ''Les pédérastes''|éditeur=Le Crapouillot|année=1970|page=17}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Le Roi des aulnes (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Roger Peyrefitte (citations)]]</p>
| 20110302={{Extrait|id=4451865|En 1945, l’armée américaine avait affectueusement baptisé ''Little boy'' la bombe atomique qui détruisit Hiroshima. Ce « petit garçon » — un long obus de quatre tonnes — fit cent vingt mille victimes en quelques secondes. Dieu merci, ce n’était pas sexuel.
| 20110326={{Extrait|id=5067259|Vivre avec un enfant sans aimer l’étreindre et qu’il vous y provoque, c’est n’avoir que les corvées que sa faiblesse impose. La nature a fait les petits mammifères ravissants à voir et très épris d’être caressés, d’être léchés : cela attire les adultes nourrisseurs (sans compter quelques ogres), les fidélise et inhibe en eux le désir de meurtre qui s’éveille quand on subit la pression permanente d’un congénère importun. Le phénomène n’est pas sentimental mais neurochimique : ''normalement'' le contact du jeune éteint les violences que sa présence exaspérante peut inspirer à ceux qui ne le touchent pas.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=140}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=135-136}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110303={{Extrait|id=4459860|La vérité est que le charme érotique du jeune garçon est radicalement nié par la société occidentale moderne qui rejette le pédéraste dans le non-être, royaume des ombres, ''Katobasiléia''. Le postulat de notre époque, c’est qu’''un jeune garçon n’est pas désirable''.
| 20110327={{Extrait|id=5077159|Jamais je n’ai pensé (au contraire !) que l’ascendance juive était une tare. Elle est quelque chose de plus, comme l’homosexualité, – elle n’est quelque chose de moins que par rapport au prépuce –, et je crois qu’on ne saurait me soupçonner de vouloir rabaisser quelqu’un en révélant qu’il est homosexuel. Une particularité qui était mienne, m’a aidé à en comprendre une autre qui ne l’était pas.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=30}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=1|page=17}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110304={{Extrait|id=4479804|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>L’enfant de douze ans a atteint un point d’équilibre et d’épanouissement insurpassable qui fait de lui le chef-d’œuvre de la création. Il est heureux, sûr de lui, confiant dans l’univers qui l’entoure et qui lui paraît parfaitement ordonné. Il est si beau de visage et de corps que toute beauté humaine n’est que le reflet plus ou moins lointain de cet âge. Et puis, c’est la catastrophe. Toutes les hideurs de la virilité – cette crasse velue, cette teinte cadavérique des chairs adultes, ces joues râpeuses, ce sexe d’âne démesuré, informe et puant – fondent ensemble sur le petit prince jeté à bas de son trône. Le voilà devenu un chien maigre, voûté et boutonneux, l’œil fuyant, buvant avec avidité les ordures du cinéma et du music-hall, bref un adolescent.<br>Le sens de l’évolution est clair. Le temps de la fleur est passé. Il faut devenir fruit, il faut devenir graine. Le piège matrimonial referme bientôt ses mâchoires (...)
| 20110328={{Extrait|id=5139268|Je me sens obligé de faire une réflexion, qui me donne faussement l’air de faire la morale, alors que je parle seulement raison. C’est pour déclarer que, si je comprends toutes les formes de la sexualité, à commencer, naturellement, par celle qui concerne les mineurs, je n’approuve pas ceux qui s’attaquent à des innocents. Cela ressort à la manie. Les vrais pédérastes sont assez malins et assez conscients, d’ordinaire, pour ne pas s’attaquer à des garçons de huit à douze ans, et ne s’intéressent qu’aux pubertés en émoi. Ainsi font-ils figure, non pas de pervertisseurs, ni même d’initiateurs, mais de... collaborateurs. Le risque n’en est pas moins pour eux de tomber sur un résistant. Du moins s’agira-t-il d’un garçon déjà initié.
{{Réf Livre|titre=Le Roi des aulnes|auteur=Michel Tournier|éditeur=Gallimard|année=1970|page=104-105}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=9|page=290-291}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Citations sur l’âge de douze ans]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110305={{Extrait|id=4507229|Je suis un homme d’ordre ; mais il y a un certain désordre propice à la liberté des mœurs… « Favorise le remue-ménage, a dit Goethe, tu seras partout chez toi. »
| 20110329={{Extrait|id=5140287|« Quand le Suédois Dag Hammarskjöld fut élu, en avril 1953, secrétaire général des Nations Unies, il était, avec le pape Pie XII, l’ex-roi Umberto II, Paul I{{Exp|er}} de Grèce, Baudouin I{{Exp|er}} de Belgique, le Prince Bernard de Lippe et le duc d’Édimbourg, le plus grand personnage de la comédie mondiale que l’on pût taxer d’avoir le goût des garçons. » (Je n’avais pas ajouté les rois et les princes arabes, parce que cela fait partie de leur métier.)&nbsp;<ref>La citation entre guillemets est la première phrase d’un autre ouvrage de Peyrefitte, ''[[Tableaux de chasse|Tableaux de chasse ou La vie extraordinaire de Fernand Legros]]'', Paris, Albin Michel, 1975.</ref>
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=126}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=2|page=112}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110306={{Extrait|id=4538612|Jadis, la maison de redressement prétendait corriger les enfants indisciplinés. Aujourd’hui, on leur impose une psychothérapie. Punition patiente qu’administrent des bourgeoises doucereuses, infatuées et perverses. Mais ces dames ne battent pas : elles violent.
| 20110330={{Extrait|id=5219758|Chez l’enfant, les orgasmes fréquents accroissent l’intelligence, l’indépendance de la pensée : ils rendent les impubères spirituels, sociables, réceptifs, créatifs et profonds. On ne compte pas les masturbations, les accouplements naïfs, les grands camarades utiles, dans l’enfance des génies ou des talents modernes, telle qu’ils la content ou qu’elle est devinée.<br>À l’inverse, l’éducation châtreuse ne forme que des âmes stériles, rabougries, malfaisantes : une piétaille de petits employés. Impossible de couper la queue d’un homme sans lui abattre aussi la tête.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=63-64}}}}
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=92}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110307={{Extrait|id=4610292|Je tiens que notre époque est aussi favorable que n’importe quelle autre à notre bonheur, à l’assouvissement de nos passions. L’approbation de la société ? Je m’en tamponne le coquillard. C’est dans la clandestinité, le danger, la transgression que je puise mon équilibre, ma santé, ma joie. Un des charmes de l’amour des moins de seize ans, c’est qu’il se cache.
| 20110331={{Extrait|id=5241686|L’amour des enfants lucides est difficile à garder.<br>Ou alors il faut être suffisamment estimable.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84}}}}
{{Réf Livre|référence=Les enfants d’abord/Grasset-Enjeux, 1976|page=173}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les enfants d’abord (citations)]]</p>
| 20110401={{Extrait|id=5261806|On critique volontiers le caractère fugace des amours de l’homme avec le jeune garçon. Soit, mais l’amour hétérosexuel durable est, lui aussi, une utopie.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=50}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20110402={{Extrait|id=5327127|Je ne suis pas un pédagogue. Pourtant, je ''sais'' que les jeunes êtres avec qui j’ai eu une liaison un peu suivie en sont sortis plus heureux, plus libres, plus ''réalisés'' au sens que l’Inde donne à ce mot.<br>Aimer un gosse n’a de sens que si cet amour l’aide à s’épanouir, à s’accomplir, à devenir pleinement soi-même, à faire voler en éclats les barreaux de la cage familiale, à repousser d’une main légère les faux devoirs auxquels la société prétend l’assujettir. Notre amour ne doit pas être un amour vampirique, égoïste, qui subjugue, soumet, accapare, jalouse, surveille, étouffe, l’amour du loup pour l’agneau ; il doit au contraire, cet amour, être un amour qui féconde, libère, « donne la vie », tel l’Esprit-Saint dans la prière byzantine.<br>L’aîné ne doit pas chercher à se faire aimer du gosse ; il ne doit pas chercher à se rendre indispensable.
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=65}}}}
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| 20110308={{Extrait|id=4643723|[...] le baume que sont pour moi mes amours avec les petits garçons, l’échappatoire de la philopédie homosexuelle.
| 20110403={{Extrait|id=5369967|Qu’est-ce que la beauté, sinon la forme visible de l’amour ? Amour pur, et amour impur. Une vie est heureuse, qui fait la part égale aux trois composants de notre être : le cœur, l’esprit et les sens.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=49}}}}
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|page=315}}}}
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| 20110404={{Extrait|id=5376051|On est toujours ému de voir réussir un garçon qu’on a connu très jeune. On se dit que peut-être on n’y a pas été étranger.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=12|page=258}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110405={{Extrait|id=5382525|Les femmes intelligentes adorent les pédérastes.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Albin Michel, 1977|chapitre=6|page=125}}}}
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| 20110406={{Extrait|id=5388707|À l’encontre de ce que répètent les imbéciles, ce n’est pas la foi chrétienne qui est répressive, mais le moralisme agnostique. Une société chrétienne est une société de pécheurs, c’est-à-dire une société qui pratique le pardon. Une société athée est une société de justes, c’est-à-dire une société qui ne tolère que l’impeccabilité. Les héros du christianisme sont le larron, le publicain, la prostituée, l’enfant prodigue, et c’est à eux que dans les prières qui précèdent la communion se compare chaque chrétien orthodoxe. Les héros de l’athéisme sont des puritains haineux et glacés.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=129}}}}
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| 20110309={{Extrait|id=4662736|Une pédérastie fort active ne voue pas nécessairement à l’infortune.
| 20110407={{Extrait|id=5413992|Un pédéraste n’est jamais gâteux, car sa vie est une lutte incessante, dans laquelle il faut vaincre ou mourir.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=10|page=330}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. II|page=16}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20110408={{Extrait|id=5414696|— Comment croire en ce gros dieu à barbe blanche, si je n’aime pas les poils ?<br>— Et le petit Jésus ?<br>— Ils ne l’ont pas crucifié enfant. Ça me gâche tout.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=27}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
| 20110409={{Extrait|id=5415606|C’est justement avec ceux qu’on aime qu’il faut être le plus exigeant, par rapport à soi et par rapport à eux.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/Propos secrets 2, Albin Michel, 1980|chapitre=4|page=97}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
| 20110310={{Extrait|id=4700561|{{personnage|Prince d’Elbassan}} :<br>Ce qui est imparfait […] peut en être plus parfait : l’esquisse est souvent plus belle que l’œuvre achevée. Ce mot de perfection, pris à la rigueur, n’évoque-t-il pas quelque chose de désincarné ? Un corps parfait ou idéal, c’est vraiment une sorte d’idée. On oublie la chair pour ne considérer que les lignes. Bien plus, quand on s’élève vers la perfection, on s’éloigne de la chair.<ref>Le prince d’Elbassan répond ainsi à miss Teacher, qui vient d’affirmer que des enfants « ne sauraient être beaux ni parfaits », car « ce qui n’est pas achevé ne peut être parfait ».</ref>
| 20110410={{Extrait|id=5435813|Grâce aux dieux, il n’y a pas que les femmes : il y a les petits garçons. Uniquement hétérosexuel, je me serais senti coincé par les traîtresses sirènes, entièrement à leur merci ; polysexuel, j’ai une échappatoire. Les stoïciens nomment le suicide une porte de sortie ; les jeunes garçons, eux aussi, sont une porte de sortie. Peut-être est-ce pour cela qu’à un quidam qui me disait : « Au fond, quand on vous lit, on se rend compte qu’il n’y a que deux choses qui vous captivent : le suicide et les petits garçons » (ce qui est inexact), j’ai spontanément répondu : « C’est la même chose. » Les gamins, comme la pensée du suicide, sont dans ma vie un élément d’équilibre, une soupape de sûreté.
{{Réf Livre|référence=L’oracle/Jean Vigneau, 1948|page=266}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« La femme »|page=47}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[L’oracle (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20110311={{Extrait|id=4704630|{{personnage|Abel Tiffauges}} :<br>Un grand soleil rouge s’est levé tout à coup devant ma face. Et ce soleil était un enfant.<br>Un ouragan vermeil m’a jeté dans la poussière, comme Saul sur le chemin de Damas, foudroyé par la lumière. Et cet ouragan était un jeune garçon.
| 20110411={{Extrait|id=5450524|Même si j’appartenais à une autre religion, je savourais tout ce que le catholicisme donne de raffinement à l’amour grec. Pour quelques drames, qui auraient été provoqués ailleurs par d’autres motifs, quelle pépinière d’Alexis et de Corydons est un collège religieux ! Ce n’est pas seulement à cause d’éventuels pères de Trennes, car l’enseignement laïc a les siens ; mais c’est parce que les religieux sont à peu près les seuls hommes à s’occuper vraiment des garçons et que le fait de s’occuper vraiment des garçons, crée des rapports amoureux entre hommes et garçons et, ce qui est plus singulier, entre garçons. Il va sans dire que, dans la majorité des cas, ces rapports restent d’ordre spirituel, mais l’amour grec est-il autre chose qu’une spiritualité virile, qui parfois surmonte l’attrait des corps et parfois y succombe ?
{{Réf Livre|référence=Le Roi des aulnes/Gallimard, 1970|page=368}}}}
{{Réf Livre|référence=Notre amour/Flammarion, 1967|section=1{{Exp|e}} partie, chap. IV|page=25}}}}
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<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Notre amour (citations)]]</p>
| 20110312={{Extrait|id=4711450|La différence et la supériorité conjuguées se payent cher, très cher, et il serait léger de le nier. Il en a toujours été ainsi, Tacite le notait déjà dans sa ''Vie d’Agricola'', et il est chimérique de se figurer que, par un décret spécial de la providence, demain sera autre qu’hier sur ce point.
| 20110412={{Extrait|id=5477414|Chaque adolescent a besoin de rencontrer un aîné qui soit un éducateur, un guide. Aux mères qui agitent hystériquement contre moi l’épouvantail de la police et de la prison, je rétorque toujours, sans me démonter, que pour avoir initié leur progéniture à une sphère infiniment supérieure au marécage familial, et cela dans tous les ordres, on devrait non me punir, mais me décorer.
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« Conclusion »|page=158}}}}
{{Réf Livre|référence=Les passions schismatiques/Stock, 1977|section=« L’enfant »|page=132}}}}
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<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les passions schismatiques (citations)]]</p>
| 20110313={{Extrait|id=4769724|Rien ne m’est plus agréable que de rectifier un de mes préjugés. Quelque libres que nous soyons, nous sommes tous sujets aux partis pris, ce qui nous épargne la peine d’approfondir une question.
| 20110413={{Extrait|id=5492659|Si dans notre société les très jeunes garçons et filles sont d’un commerce enchanteur, c’est parce que les adultes ne leur portent pas d’intérêt, que ce sont des gosses mal aimés, et qui n’ont même pas conscience d’être des objets de désir et d’amour. Aussi n’ai-je aucune nostalgie d’un statut officiel de la pédérastie. Que la chasse aux gosses demeure un sport périlleux, et défendu ! Moins il y aura de vilains messieurs qui séduiront les petites filles et les petits garçons, mieux ça vaudra. Le véritable amant, comme le vrai collectionneur, est le contraire d’un prosélyte.
{{Réf Livre|référence=Propos secrets/L’Innominato, Albin Michel, 1989|chapitre=8|page=312}}}}
{{Réf Livre|référence=Les moins de seize ans/Julliard, 1974|page=84-85}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Propos secrets (citations)]]</p>
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Les moins de seize ans (citations)]]</p>
| 20110314={{Extrait|id=4786721|Les mœurs amoureuses s’émancipent à mesure que l’eugénisme, la puériculture, la diététique, le sport embellissent les gens. Car la morale puritaine est le cache-misère des mal foutus. Moins ils seront, moins il y aura de prudes et de châtreurs.<br>Les peuples pauvres et beaux ont des habitudes sexuelles libérales : quand des lois oppressives sont édictées par leur classe dominante, ces lois demeurent inappliquées — faute de police et parce que les habitants n’y croient pas.<br>Mais la France, elle, a deux handicaps. Riche nation policière, elle a les moyens d’infliger ses lois cafardes. Peuple d’une laideur atterrante (elle choquait même un Sigmund Freud, ce joli cœur, alors étudiant à Paris), nous sommes condamnés à cultiver un obscurantisme sexuel massacrant.
{{Réf Livre|référence=Abécédaire malveillant/Minuit, 1989|page=88-89}}}}
<p id="cdjlnk">→ Citation extraite de la page [[Abécédaire malveillant (citations)]]</p>
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Version du 16 mars 2011 à 12:31