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::Il semble en tout cas y avoir eu autour de [[Sainte-Croix de Neuilly]] tout un courant de grande tolérance – pour ne pas dire plus – à l'égard de la pédérastie, englobant l'abbé [[Pierre Petit de Julleville]], futur cardinal, [[Amédée Guiard]], l'abbé [[Louis Esquerré]], [[Henry de Montherlant]], et quelques autres. Ce serait particulièrement intéressant d'en comprendre les origines, et peut-être les rouages secrets...
::Il semble en tout cas y avoir eu autour de [[Sainte-Croix de Neuilly]] tout un courant de grande tolérance – pour ne pas dire plus – à l'égard de la pédérastie, englobant l'abbé [[Pierre Petit de Julleville]], futur cardinal, [[Amédée Guiard]], l'abbé [[Louis Esquerré]], [[Henry de Montherlant]], et quelques autres. Ce serait particulièrement intéressant d'en comprendre les origines, et peut-être les rouages secrets...
::[[Utilisateur:Caprineus|Caprineus]] 6 juillet 2011 à 23:06 (GMT)
::[[Utilisateur:Caprineus|Caprineus]] 6 juillet 2011 à 23:06 (GMT)
L’indulgence de Marc Sangnier pour les amitiés particulières se voit au commentaire qu’il a écrit pour ''Antone Ramon''.
En ce qui concerne les noms, nous les ignorons pour la plupart, mais il y a des photos des réunions du Sillon qui sont assez parlantes, en ce sens qu’on y voit manifestement des couples d’amis, même si le doute peut subsister sur le genre précis d’amitié affichée (Montaigne et La Boétie ou Achille et Patrocle ?). Cf par exemple la photo qui illustre l’article « Marc Sangnier » dans le ''Dictionnaire de l’Histoire de France'' de Castelot et Decaux.
En revanche, je pense que Pierre Petit de Julleville a été plus aveugle qu’il n’a été indulgent. Cela ressort d’un entretien qu’il a donné au journal ''le Bien public littéraire'' de Dijon, en 1929, lorsqu’il était évêque de cette ville. Il semble du reste vouloir prendre ses distances, dans cet entretien, avec Amédée Guiard et son ''Antone Ramon'', dont il dit qu’il n’avait rien à voir avec Sainte-Croix. Je ne doute pas que Pierre Petit de Julleville aurait sévi s’il avait su ce qui se passait réellement dans son établissement… et qu’il ne l’a jamais su.
Evidemment, il faut tout relativiser, et juger par rapport à son époque, non par rapport à la nôtre, plutôt hystérique sur le sujet.
Je ne connais pas du tout les rapports entre l’abbé Louis Esquerré, que tu cites, et Sainte-Croix de Neuilly.
--[[Utilisateur:Skanda|Skanda]] 7 juillet 2011 à 05:51 (GMT)

Version du 7 juillet 2011 à 05:51

Marc Sangnier ?

Un lien vers Marc Sangnier est-il justifié dans BoyWiki ? Personnellement, je n'ai jamais entendu citer son nom en matière garçonnière – mais on en apprend tous les jours...

Caprineus 6 juillet 2011 à 16:57 (GMT)

Question délicate si la condition d’une admission dans Boywiki est une orientation sexuelle claire et manifeste : Marc Sangnier, catholique, a été marié et a eu des enfants.
En revanche, on peut dire que le mouvement Le Sillon qu’il a créé (dont Montherlant parle dans Les Garçons) s’est intéressé à la jeunesse, que nombre de sillonnistes ont été paidérastes (au moins en pensée, sinon en actes !), et que Marc Sangnier ne s’est jamais montré répressif à l’égard des amitiés particulières entre garçons.
En outre, Marc Sangnier est co-fondateur de la Fédération internationale des Auberges de jeunesse.
Cela dit, ni le Sillon, ni les Auberges de jeunesse n’ont eu la réputation des Wandervögel.
Je serai donc plutôt d’avis de ne pas le considérer comme justiciable d’un article dans Boywiki, alors qu’Amédée Guiard, qui fut sillonniste, l’est au moins pour son roman Antone Ramon.
Marc Sangnier est de toute façon dans l’Histoire, comme l’un des initiateurs du mouvement chrétien démocrate.
--Skanda 6 juillet 2011 à 18:15 (GMT)
Merci de ta réponse, qui éclaire un peu ma lanterne.
Non, « une orientation sexuelle claire et manifeste » n'est pas nécessaire pour avoir l'honneur de figurer dans BoyWiki (témoin par exemple Frédéric Dard, qui n'avait pas nos goûts, mais qui les a parfois évoqués plus ou moins plaisamment dans son oeuvre – et qui à l'occasion brocardait gentiment Roger Peyrefitte).
Il suffit que la personne en question ait quelque chose à voir avec la pédérastie (ou, plus largement, avec les garçons) – soit pour avoir participé à quelque épisode pédérastique, soit pour avoir parlé ou écrit sur la pédérastie, soit pour l'avoir combattue (les antis avec nous !), soit pour avoir manifesté un comportement particulier à son égard.
C'est à ce dernier titre que Marc Sangnier pourrait mériter un article, s'il était prouvé qu'il « ne s’est jamais montré répressif à l’égard des amitiés particulières entre garçons ». As-tu des références précises à ce sujet ?
Tu dis aussi que « nombre de sillonnistes ont été paidérastes ». Des noms, des noms !!!
Il semble en tout cas y avoir eu autour de Sainte-Croix de Neuilly tout un courant de grande tolérance – pour ne pas dire plus – à l'égard de la pédérastie, englobant l'abbé Pierre Petit de Julleville, futur cardinal, Amédée Guiard, l'abbé Louis Esquerré, Henry de Montherlant, et quelques autres. Ce serait particulièrement intéressant d'en comprendre les origines, et peut-être les rouages secrets...
Caprineus 6 juillet 2011 à 23:06 (GMT)

L’indulgence de Marc Sangnier pour les amitiés particulières se voit au commentaire qu’il a écrit pour Antone Ramon.

En ce qui concerne les noms, nous les ignorons pour la plupart, mais il y a des photos des réunions du Sillon qui sont assez parlantes, en ce sens qu’on y voit manifestement des couples d’amis, même si le doute peut subsister sur le genre précis d’amitié affichée (Montaigne et La Boétie ou Achille et Patrocle ?). Cf par exemple la photo qui illustre l’article « Marc Sangnier » dans le Dictionnaire de l’Histoire de France de Castelot et Decaux.

En revanche, je pense que Pierre Petit de Julleville a été plus aveugle qu’il n’a été indulgent. Cela ressort d’un entretien qu’il a donné au journal le Bien public littéraire de Dijon, en 1929, lorsqu’il était évêque de cette ville. Il semble du reste vouloir prendre ses distances, dans cet entretien, avec Amédée Guiard et son Antone Ramon, dont il dit qu’il n’avait rien à voir avec Sainte-Croix. Je ne doute pas que Pierre Petit de Julleville aurait sévi s’il avait su ce qui se passait réellement dans son établissement… et qu’il ne l’a jamais su. Evidemment, il faut tout relativiser, et juger par rapport à son époque, non par rapport à la nôtre, plutôt hystérique sur le sujet.

Je ne connais pas du tout les rapports entre l’abbé Louis Esquerré, que tu cites, et Sainte-Croix de Neuilly. --Skanda 7 juillet 2011 à 05:51 (GMT)