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'''''La Friponnière''''' est un [[roman policier]] de [[Didier Denché]], publié aux éditions [[Quintes-Feuilles]] en [[2008]]. Il a pour cadre un [[forum de discussion]] fréquenté par des pédophiles, nommé « La Friponnière ».
'''''La Friponnière''''' est un [[roman policier]] de [[Didier Denché]], publié aux éditions [[Quintes-Feuilles]] en [[2008]]. Il a pour cadre un [[forum de discussion]] fréquenté par des [[pédophile]]s, nommé « La Friponnière ».


==Intrigue==
==Intrigue==
Le cadre du roman est clairement inspiré du forum [[La Garçonnière]], de ses participants et de son jargon, modifiés pour le roman : par exemple, les « zoppos » correspondent aux [[anti]]s, et les « Ellèphes » aux [[helgéen]]s.
Le cadre du roman est clairement inspiré du forum [[La Garçonnière]], de ses participants et de son jargon, modifiés pour le roman : par exemple, les « zoppos » correspondent aux [[anti]]s, et les « Ellèphes » aux [[helgéen]]s.


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|Ni les études de médecine, ni même le serment d’Hippocrate n’apportent de garantie quant à l’honnêteté d’un homme.
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À cette réflexion, Paul songea justement au serment d’Hippocrate. […] Ce serment, en effet, par ce qu’il lui avait révélé sur l’amour de l’homme pour le garçon, ne lui annonçait-il pas la nature de sa future enquête ? Dire que des générations et des générations de médecins l’avaient prononcé, en occultant ce qu’Hippocrate disait clairement sur l’attrait exercé par les jouvenceaux !
À cette réflexion, Paul songea justement au serment d’Hippocrate. […] Ce serment, en effet, par ce qu’il lui avait révélé sur l’[[pédérastie|amour de l’homme pour le garçon]], ne lui annonçait-il pas la nature de sa future [[enquête]] ? Dire que des générations et des générations de [[médecin]]s l’avaient prononcé, en occultant ce qu’Hippocrate disait clairement sur l’attrait exercé par les jouvenceaux !


''« Dans quelque maison que j’entre, j’y pénètrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. »''
''« Dans quelque maison que j’entre, j’y pénètrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et [[corruption|corrupteur]], et surtout de la [[séduction]] des femmes et des [[garçon]]s, libres ou [[esclave]]s. »''


Paul, en découvrant le contenu de ce serment, fut très étonné qu’un texte auquel non seulement tout une profession, mais l’humanité entière prêtait un caractère presque sacré, recélât une vérité aussi déconcertante. Hippocrate, comme d’autres savants ou philosophes grecs, mettait la paidérastie sur le même plan que l’amour des femmes.<ref>''La Friponnière'', Paris, Quintes-Feuilles, 2008, p. 34-35.</ref>}}
Paul, en découvrant le contenu de ce serment, fut très étonné qu’un texte auquel non seulement tout une profession, mais l’humanité entière prêtait un caractère presque sacré, recélât une vérité aussi déconcertante. Hippocrate, comme d’autres savants ou philosophes [[Grèce antique|grec]]s, mettait la [[paidérastie]] sur le même plan que l’[[amour]] des femmes.<ref>''La Friponnière'', Paris, Quintes-Feuilles, 2008, p. 34-35.</ref>}}


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Dernière version du 26 novembre 2018 à 15:17

La Friponnière est un roman policier de Didier Denché, publié aux éditions Quintes-Feuilles en 2008. Il a pour cadre un forum de discussion fréquenté par des pédophiles, nommé « La Friponnière ».

Intrigue

Le cadre du roman est clairement inspiré du forum La Garçonnière, de ses participants et de son jargon, modifiés pour le roman : par exemple, les « zoppos » correspondent aux antis, et les « Ellèphes » aux helgéens.



Couverture de La Friponnière
avec une illustration de Mario de Graaf

Extrait

Ni les études de médecine, ni même le serment d’Hippocrate n’apportent de garantie quant à l’honnêteté d’un homme.

À cette réflexion, Paul songea justement au serment d’Hippocrate. […] Ce serment, en effet, par ce qu’il lui avait révélé sur l’amour de l’homme pour le garçon, ne lui annonçait-il pas la nature de sa future enquête ? Dire que des générations et des générations de médecins l’avaient prononcé, en occultant ce qu’Hippocrate disait clairement sur l’attrait exercé par les jouvenceaux !

« Dans quelque maison que j’entre, j’y pénètrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. »

Paul, en découvrant le contenu de ce serment, fut très étonné qu’un texte auquel non seulement tout une profession, mais l’humanité entière prêtait un caractère presque sacré, recélât une vérité aussi déconcertante. Hippocrate, comme d’autres savants ou philosophes grecs, mettait la paidérastie sur le même plan que l’amour des femmes.[1]


Bibliographie

  • La Friponnière : polar bleu / Didier Denché. – Paris : Éd. Quintes-Feuilles, 2008. – ISBN 978-2-9532885-0-6

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. La Friponnière, Paris, Quintes-Feuilles, 2008, p. 34-35.