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{{Voir homonymes|Charmeur de serpent}}
'''''Le charmeur''''', parfois nommé ''(Le) Charmeur de serpent'', est une [[sculpture]] d’'''[[Adolphe-Martial Thabard]]''' ([[1831]] – [[1905]]). Après un exemplaire en plâtre exposé en [[1872]], le marbre fut réalisé en [[1875]].
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Un curieux commentaire du critique d’art Charles Blanc, qui semble apprécier plus les formes viriles que la sveltesse adolescente, est cité dans le second supplément du ''Grand dictionnaire universel du {{s-|XIX|e}}'' de Pierre Larousse :
Un curieux commentaire du critique d’art Charles Blanc, qui semble apprécier plus les formes viriles que la sveltesse adolescente, est cité dans le second supplément du ''Grand dictionnaire universel du {{s-|XIX|e}}'' de Pierre Larousse :
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Dernière version du 17 janvier 2014 à 20:38

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Charmeur de serpent.

Le charmeur, parfois nommé (Le) Charmeur de serpent, est une sculpture d’Adolphe-Martial Thabard (18311905). Après un exemplaire en plâtre exposé en 1872, le marbre fut réalisé en 1875.

Le charmeur
Plâtre, 1871
Limoges, Musée des beaux-arts

Le charmeur
Marbre, 1875
Paris, jardin du Palais-Royal

Cette œuvre, d’une hauteur de 1,40 m, traite le thème du jeune charmeur de serpent, qui sera repris quelques années plus tard par Jean-Léon Gérôme dans son tableau fameux Le charmeur de serpent. Il représente un garçon aux cheveux bouclés, nu et assis, la jambe gauche tendue en avant. Il tient dans sa main et autour de son bras gauche un serpent en posture défensive, qui fixe sa main droite. Le regard du garçon est concentré sur l’attitude du reptile et reste parfaitement indifférent à son environnement.

Un curieux commentaire du critique d’art Charles Blanc, qui semble apprécier plus les formes viriles que la sveltesse adolescente, est cité dans le second supplément du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse :

« […] Charmeur, pour le jardin du Palais-Royal (1872), « statue, dit Charles Blanc, qui appartient à cette époque où notre école cherchait ses modèles dans l’adolescence au risque de n’y trouver que des corps fluets, des membres veules et débiles, des genoux engorgés, des maigreurs qui paraissaient distinguées uniquement parce qu’elles n’étaient point dans la haute tradition sculpturale et que par là on se faisait gloire d’innover. Ce fut un moment la mode de sculpter des formes chétives sous prétexte que Donatello en avait donné l’exemple. On eut donc une exhibition de corps graciles, prétendus gracieux, tout un pensionnat de jouvenceaux anémiques. Heureusement la mode en passa vite, Dieu merci. Le Charmeur de M. Thabard est de ce temps-là ; mais du moins les formes, choisies dans le bel âge de la jeunesse, sont étudiées avec beaucoup d’attention et de savoir, et intéressantes par elles-mêmes, indépendamment de l’action qui consiste à charmer des serpents au son de la flûte, comme nous l’avons vu faire tant de fois par de jeunes Arabes sur les places du Caire ».[1] »

État actuel du marbre exposé au Palais-Royal

Cette sculpture, acquise par l’État en 1875, est exposée depuis l’année suivante dans le jardin du Palais-Royal à Paris,[2] où elle a subi d’importantes dégradations dans la seconde moitié du XXe siècle.

Le plâtre préparatoire, acquis par l’État en 1871 et exposé au Salon de 1872, est conservé intact au Musée des beaux-arts de Limoges.[3]

Notes et références

  1. « THABARD (Adolphe-Martial) », in Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 17, Suppl. 2, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, 1890, p. 1914.
  2. Jardin du Palais-Royal : 48° 51' 51.31" N 2° 20' 14.72" E.
  3. Musée des beaux-arts de Limoges : 45° 49′ 41″ N 1° 15′ 59″ E.