« Tony Duvert : l’enfant silencieux (Gilles Sebhan) » : différence entre les versions

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==La première biographie de Tony Duvert==
==La première biographie de Tony Duvert==


Cette biographie, écrite sur un ton très personnel, détaille la quête de l’auteur réunissant patiemment des informations sur Tony Duvert, en même temps que des reconstructions de ce qu’a pu vivre et ressentir l’écrivain, en particulier durant ses longues périodes de solitude.
Cette biographie, écrite sur un ton très personnel, détaille la quête de l’auteur réunissant patiemment des informations sur Tony Duvert, en même temps qu’il tente de reconstruire ce qu’a pu vivre et ressentir l’écrivain, en particulier durant ses longues périodes de solitude.


L’achevé d’imprimer est de mars 2010 : Gilles Sebhan a donc commencé la rédaction de son livre quelques mois à peine après la mort de Duvert (en juillet [[2008]]). La base de sa documentation est une relecture minutieuse des œuvres (''[[Quand mourut Jonathan (Tony Duvert)|Quand mourut Jonathan]]''), les témoignages de personnes rencontrées plus ou moins facilement (un frère, l’éditeur Jérôme Lindon et son fils Mathieu, l’illustrateur Michel Longuet, le peintre Ramón Alejandro, le journaliste Jean-Pierre Tison, un autre « journaliste de province », l’écrivain Philippe Jaworski), et enfin la visite de certains lieux (Thoré-la-Rochette).
L’achevé d’imprimer est de mars 2010 : Gilles Sebhan a donc entrepris la rédaction de son livre quelques mois à peine après la mort de Duvert (juillet [[2008]]). La base de sa documentation est une relecture minutieuse des œuvres (''[[Journal d’un innocent (Tony Duvert)|Journal d’un innocent]]'' et ses fornications [[maroc]]aines de [[1974]]-[[1975]], ''[[Quand mourut Jonathan (Tony Duvert)|Quand mourut Jonathan]]'' avec l’évocation de deux étés amoureux en Touraine) ; les témoignages de personnes rencontrées plus ou moins facilement (un frère, l’éditeur Jérôme Lindon et son fils Mathieu, l’illustrateur Michel Longuet, le peintre Ramón Alejandro, le journaliste Jean-Pierre Tison, un autre « journaliste de province », l’écrivain Philippe Jaworski) ; et enfin la visite de certains lieux (Thoré-la-Rochette).


Cette recherche s’avère d’autant plus difficile et aléatoire que Tony Duvert, entre [[1989]] (date de son dernier ouvrage, ''[[Abécédaire malveillant (Tony Duvert)|Abécédaire malveillant]]'') et 2008, s’était retiré de toute vie publique, n’ayant même conservé que très peu de relations personnelles.
Cette recherche s’avère d’autant plus difficile et aléatoire que Tony Duvert, entre [[1989]] (date de son dernier ouvrage, ''[[Abécédaire malveillant (Tony Duvert)|Abécédaire malveillant]]'') et 2008, s’était retiré de toute vie publique, n’ayant même conservé que très peu de relations personnelles.


L’architecture de cette biographie très particulière est structurée autour du cadavre de l’écrivain, présent du début à la fin pour rappeler à la fois l’irrémédiable solitude de l’homme et la difficulté à « faire parler » un mort.
L’architecture de cette biographie très particulière est structurée autour du cadavre de l’écrivain, présent tout au long du livre pour rappeler à la fois l’irrémédiable solitude qui fut celle l’homme et de l’écrivain, et la difficulté à « faire parler » un mort.


Malgré ce parti-pris de subjectivité, qui le situe à l’opposé des habituels ouvrages biographiques, Gilles Sebhan parvient à créer petit à petit chez le lecteur une sensation de proximité, presque d’intimité avec Tony Duvert.
Malgré ce parti-pris de subjectivité, qui le situe à l’opposé des habituels ouvrages biographiques, Gilles Sebhan parvient à créer petit à petit chez le lecteur une sensation de proximité, presque d’intimité avec Tony Duvert.
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==Documents==
==Documents==


Plusieurs documents, dont certains inédits, sont reproduits dans un cahier final : l’acte de naissance de Tony Duvert, des vues de la maison où il a passé sa jeunesse et du lycée qu’il a fréquenté, des couvertures de livres et de revues, trois portraits, seul ou en compagnie de son éditeur et de Michel Longuet, quatre courriers de Marrakech et de Tours.
Plusieurs documents, dont certains inédits, sont reproduits dans un cahier final : l’acte de naissance de Tony Duvert, des vues de la maison où il a passé sa jeunesse et du lycée qu’il a fréquenté, des couvertures de livres et de revues, trois portraits, seul ou en compagnie de son éditeur et de Michel Longuet, quatre courriers expédiés de [[Marrakech]]<ref>Seule la première page d’une lettre manuscrite du [[12 mars]] 1974 est reproduite sur l’une des planches ; le texte se poursuit p. 87-88.</ref> et de Tours.


==Bibliographie==
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*[[Gilles Sebhan]]
*[[Gilles Sebhan]]


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== Notes et références ==
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Dernière version du 8 juin 2016 à 23:26

Tony Duvert : l’enfant silencieux est une biographie de Tony Duvert par Gilles Sebhan, parue au premier trimestre 2010 aux éditions Denoël.

Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
Tony Duvert : l’enfant silencieux

La première biographie de Tony Duvert

Cette biographie, écrite sur un ton très personnel, détaille la quête de l’auteur réunissant patiemment des informations sur Tony Duvert, en même temps qu’il tente de reconstruire ce qu’a pu vivre et ressentir l’écrivain, en particulier durant ses longues périodes de solitude.

L’achevé d’imprimer est de mars 2010 : Gilles Sebhan a donc entrepris la rédaction de son livre quelques mois à peine après la mort de Duvert (juillet 2008). La base de sa documentation est une relecture minutieuse des œuvres (Journal d’un innocent et ses fornications marocaines de 1974-1975, Quand mourut Jonathan avec l’évocation de deux étés amoureux en Touraine) ; les témoignages de personnes rencontrées plus ou moins facilement (un frère, l’éditeur Jérôme Lindon et son fils Mathieu, l’illustrateur Michel Longuet, le peintre Ramón Alejandro, le journaliste Jean-Pierre Tison, un autre « journaliste de province », l’écrivain Philippe Jaworski) ; et enfin la visite de certains lieux (Thoré-la-Rochette).

Cette recherche s’avère d’autant plus difficile et aléatoire que Tony Duvert, entre 1989 (date de son dernier ouvrage, Abécédaire malveillant) et 2008, s’était retiré de toute vie publique, n’ayant même conservé que très peu de relations personnelles.

L’architecture de cette biographie très particulière est structurée autour du cadavre de l’écrivain, présent tout au long du livre pour rappeler à la fois l’irrémédiable solitude qui fut celle l’homme et de l’écrivain, et la difficulté à « faire parler » un mort.

Malgré ce parti-pris de subjectivité, qui le situe à l’opposé des habituels ouvrages biographiques, Gilles Sebhan parvient à créer petit à petit chez le lecteur une sensation de proximité, presque d’intimité avec Tony Duvert.

Documents

Plusieurs documents, dont certains inédits, sont reproduits dans un cahier final : l’acte de naissance de Tony Duvert, des vues de la maison où il a passé sa jeunesse et du lycée qu’il a fréquenté, des couvertures de livres et de revues, trois portraits, seul ou en compagnie de son éditeur et de Michel Longuet, quatre courriers expédiés de Marrakech[1] et de Tours.

Bibliographie

Édition

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Seule la première page d’une lettre manuscrite du 12 mars 1974 est reproduite sur l’une des planches ; le texte se poursuit p. 87-88.