Henry de Montherlant: Unterschied zwischen den Versionen

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Nach dem Krieg wandte er sich dem Theater zu. 1960 wurde Montherlant in die Académie française gewählt. Seine Gesundheit begann sich zu verschlechtern; er nahm nun nach einer Pause von mehr als zwanzig Jahren die Arbeit an Romanen wieder auf und veröffentlichte unter anderem ''La rose de sable'' und ''Les garçons'', die auf jahrzehntealte Vorarbeiten zurückgehen.
Nach dem Krieg wandte er sich dem Theater zu. 1960 wurde Montherlant in die Académie française gewählt. Seine Gesundheit begann sich zu verschlechtern; er nahm nun nach einer Pause von mehr als zwanzig Jahren die Arbeit an Romanen wieder auf und veröffentlichte unter anderem ''La rose de sable'' und ''Les garçons'', die auf jahrzehntealte Vorarbeiten zurückgehen.
== Les garçons ==
<!--The novel Les garçons (Boys) was his last major work. Based, only half-autobiographically, on the story of his expulsion from Ste-Croix de Neuilly, it is central to his life and writing and one might consider it his closing gift to the world. In a first sketch, it dates back to 1914.
In fact, one can distinguish four manuscript stages: of 1914, 1929 (printed in the notes for the critical edition, pp. 1377–1396), 1947 and the final revision, which took place from 1965–1969. When the novel was published in 1969, it was still bowdlerized; Michel Raymond, who prepared the critical edition for the Bibliothèque de la Pléiade, gives a list of deletions in his notes, which make for an amusing reading.
It challenged Montherlant to make a play out of this stuff, too. The result is La ville dont le prince est un enfant, which appeared in 1951. Characteristically, Montherlant withhold the permission for a theatrical performance for a long time. But when it was given for the first time in Paris, 1967–1971 it met with considerable success (400, according to other sources even 1000 performances).
Early on, however, the play had been staged abroad and by student companies. It also sold exceptionally good, and Montherlant devoted half of the 1967 edition of it (coll. Folio) to collect mostly appreciative voices from this period, «in case the wind changes.» Although the play is not in any sense explicit, this very positive reception is a striking and nowadays almost unbelievable fact.
The French (state) television produced La ville as a prominent feature in 1997, directed by Christophe Malavoy who also played the major adult part, the abbé de Pradts. It is a successful and faithful adaptation that is well played and also meticulously reproduces the period character. Of course, the «will not to know» is at work here, perhaps together with a cultural heritage that allows for some licence, albeit only on a strictly literary level.
Both, the play and the novel share the fundamental dramatic conflict: the intimate friendship of two pupils runs afoul of the love and jealousy of a teacher (the abbé de Pradts). This happens in a catholic collège before the First World War. These collèges were then private establishments, and Montherlant, although not a believer, felt himself (as an old boy) very much attracted to the particular climate of these institutions.
What is condensed to 36 hours in the play grows to a temporarily and thematically far-reaching story in the novel. The major extensions are the description of the pederastic subculture (the protection), the relationship between the boy Alban (Montherlant's alter ego) and his mother, the story of de Pradts, the boys' opponent, which is continued until his death, and the boys' romance, described with much discretion but also with considerable weight.
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Ils prirent un fiacre. Serge enleva sa casquette, mit ses pieds sur le petit strapontin de devant, et ainsi, à demi étendu, un peu recroquevillé, s'appuya sur Alban. Il était à sa gauche, et le bras de son camarade l'entourait et l'enserrait avec force, tandis qu'il s'installait à petits coups, inoubliablement . . . « Mon petit corps ! Mon petit corps ! »
Mais quand Alban commença de le baiser au visage et dans le cheveux, il eut d'abord, surpris peut-être par la violence de ces baisers, peut-être par cette même obscurité qui enhardissait son partenaire, ou bien comme s'il ne voulait voir ce qui se passait, un réflexe de gosselot de neuf ans, tout frais en ces choses : cachant sa figure sur ses petit pattes tachées d'encre, tout de même qu'un boxeur se couvre, ou qu'un jeune chat croise ses pattes par-dessus la sienne, avec un fou rire, le petit rire saccadé, ininterrompu et bête, de quelqu'un qui est mal à l'aise. Et peu à peu, dans une absolu silence, les main levées s'abaissèrent et le rire cessa. Alors il s'étira, se poussa, s'encoigna, s'installa encore un peu plus, et Alban le serrait toujours davantage contre soi, remontant ses mèches, dénudant ce front imprévu, grattant le sommet de sa nuque, (mais quid de la célèbre bosse, révélatrice de lubricité infinie ? Rien, il faut le dire, rien . . .), découvrant un nouveau visage, qu'on ne connaissait pas, qui n'était qu'à lui seul, et qui les lumières de l'avenue tantôt éclairaient, tantôt rejetaient dans l'ombre. « J'aurai enfin vu tourné vers moi ce visage que je ne jamais vu tourné que vers ce qui n'est pas moi. » et c'était, pour l'un et pour l'autre, la première fois des gestes qu'ils allaient recommencer toute leur vie.
Alban : Jamais je n'aurais cru que nous nous trouverions un jour dans cette situation.
Serge : Moi non plus, jamais ! Et dire qu'il y a quinze jours, tu m'as dit que je te dégoûtais . . .
[Les garçons, Romans II, p.550)</blockquote>
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</blockquote>


== Literatur ==
== Literatur ==

Version vom 10. Mai 2009, 02:25 Uhr

Henry [Marie Joseph Frédéric Expedite Millon] de Montherlant (* 20. April 1896 in Paris; † 21. September 1972 ebenda) war ein französischer Romancier, Dramatiker und Essayist.

Leben

Henry de Montherlant, der zeitlebens nur den Familiennamen Millon und Henry de Montherlant nur als nom de plume benutzte, wurde in eine wohlhabende, katholisch-royalistische Familie hineingeboren, in der er nur zu Mutter und Großmutter ein inniges Verhältnis entwickelte. Er hatte Hauslehrer und besuchte dann verschiedene Schulen, zuletzt ab Januar 1911 das katholische Collège Sainte-Croix in Neuilly. Diese Schule musste er im März 1912 wegen einer intimen Freundschaft zu einem jüngeren Schüler kurz vor dem Abitur verlassen. 1916 wurde er eingezogen und erhielt mehrere Auszeichnungen. Den Ersten Weltkrieg verarbeitete er in der autobiografischen Erzählung Traum und dem Lied Chant funèbre pour les morts de Verdun (Totengesang für die Gefallenen von Verdun). Beide Werke würdigen den Heroismus im Ersten Weltkrieg.

Erste literarische Versuche unternahm Montherlant schon als Zehnjähriger, teils zusammen mit seinem Jugendfreund Jacques-Napoléon Faure-Biguet. Nach dem Krieg wandte er sich endgültig dem Schriftstellerberuf zu. Seine Themen waren zunächst Jugend, Krieg, Stierkampf. Von 1920 bis 1924 war er Generalsekretär des Soldatenfriedhofes von Douaumont. Ab 1925 lebte er auf Reisen in Spanien und Nordafrika, um in den dreißiger Jahren wieder nach Paris zurückzukehren. Er hatte seinen größten Erfolg mit der Romantetralogie Les jeunes filles (dt. Titel: Erbarmen mit den Frauen) (1936–1939).

1940 war er Kriegskorrespondent und von 1942 bis 1945 beim Internationalen Komitee vom Roten Kreuz tätig.

Nach dem Krieg wandte er sich dem Theater zu. 1960 wurde Montherlant in die Académie française gewählt. Seine Gesundheit begann sich zu verschlechtern; er nahm nun nach einer Pause von mehr als zwanzig Jahren die Arbeit an Romanen wieder auf und veröffentlichte unter anderem La rose de sable und Les garçons, die auf jahrzehntealte Vorarbeiten zurückgehen.

Les garçons

Ils prirent un fiacre. Serge enleva sa casquette, mit ses pieds sur le petit strapontin de devant, et ainsi, à demi étendu, un peu recroquevillé, s'appuya sur Alban. Il était à sa gauche, et le bras de son camarade l'entourait et l'enserrait avec force, tandis qu'il s'installait à petits coups, inoubliablement . . . « Mon petit corps ! Mon petit corps ! »

Mais quand Alban commença de le baiser au visage et dans le cheveux, il eut d'abord, surpris peut-être par la violence de ces baisers, peut-être par cette même obscurité qui enhardissait son partenaire, ou bien comme s'il ne voulait voir ce qui se passait, un réflexe de gosselot de neuf ans, tout frais en ces choses : cachant sa figure sur ses petit pattes tachées d'encre, tout de même qu'un boxeur se couvre, ou qu'un jeune chat croise ses pattes par-dessus la sienne, avec un fou rire, le petit rire saccadé, ininterrompu et bête, de quelqu'un qui est mal à l'aise. Et peu à peu, dans une absolu silence, les main levées s'abaissèrent et le rire cessa. Alors il s'étira, se poussa, s'encoigna, s'installa encore un peu plus, et Alban le serrait toujours davantage contre soi, remontant ses mèches, dénudant ce front imprévu, grattant le sommet de sa nuque, (mais quid de la célèbre bosse, révélatrice de lubricité infinie ? Rien, il faut le dire, rien . . .), découvrant un nouveau visage, qu'on ne connaissait pas, qui n'était qu'à lui seul, et qui les lumières de l'avenue tantôt éclairaient, tantôt rejetaient dans l'ombre. « J'aurai enfin vu tourné vers moi ce visage que je ne jamais vu tourné que vers ce qui n'est pas moi. » et c'était, pour l'un et pour l'autre, la première fois des gestes qu'ils allaient recommencer toute leur vie. Alban : Jamais je n'aurais cru que nous nous trouverions un jour dans cette situation. Serge : Moi non plus, jamais ! Et dire qu'il y a quinze jours, tu m'as dit que je te dégoûtais . . .

[Les garçons, Romans II, p.550)


Literatur

  • Pierre Sipriot: Montherlant sans masque. – Paris: Laffont. – Bd. 1. L'enfant prodigue: 1895–1932. (1982). Bd. 2. Écris avec ton sang: 1932–1972. (1990). Biographie. Register im 2. Bd.
  • Album Montherlant / iconographie réunie et commentée par Pierre Sipriot. – Paris: Gallimard, 1979. (Bibliothèque de la Pléiade)
  • Faure-Biguet, J.-N. (Jacques Napoléon): Les enfances de Montherlant. – Paris: Plon 1941; ²Paris: Lefebvre, 1948. Erinnerungen eines Jugendfreundes

Externe Links