« Amore sacro e Amore profano (Giovanni Baglione) » : différence entre les versions

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'''''Amore sacro e Amore profano''''' (''L’Amour sacré et l’Amour profane'') est une œuvre peinte par '''[[Giovanni Baglione]]''' (Rome, [[1566]] – Rome, [[1643]]) en [[1602]]-[[1603]].
'''''Amore sacro e Amore profano''''' (''L’Amour sacré et l’Amour profane'', ou encore ''L’Amour divin et l’Amour profane'') est une [[peinture|œuvre peinte]] par '''[[Giovanni Baglione]]''' (Rome, [[1566]] – Rome, [[1643]]) en [[1602]]-[[1603]].


Très influencé par le style du [[Le Caravage|Caravage]] mais très opposé à ce dernier, notamment au caractère naturaliste et au réalisme parfois brutal de ses œuvres, Baglione a peint ce tableau comme une réplique à ''[[Amor vincit omnia (Caravaggio)|L’Amour victorieux]]'' : l’« Amour sacré » y donne une correction à un « Amour profane » qui ressemble fort au [[jeune garçon]] de ''L’Amour victorieux'', tandis qu'en arrière-plan bat en retraite un [[satyre]] ou un démon dans lequel certains ont vu une caricature du Caravage lui-même. La critique de la [[pédérastie]] active du peintre y est donc particulièrement explicite.
On peut en voir une version à la Galleria Nazionale d’Arte Antica<ref>Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica : 41°&nbsp;54′&nbsp;13″&nbsp;N 12°&nbsp;29′&nbsp;25″&nbsp;E.</ref> et une autre à la Gemäldegalerie<ref>Berlin, Gemäldegalerie : 52°&nbsp;30′&nbsp;31″&nbsp;N 13°&nbsp;21′&nbsp;53″&nbsp;E.</ref> de Berlin.
 
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Très influencé par le style du [[Le Caravage|Caravage]] mais opposé à ce dernier, notamment au caractère naturaliste et au réalisme parfois brutal de ses œuvres, Baglione a peint ce tableau comme une réplique à ''[[Amor vincit omnia (Caravaggio)|L’Amour victorieux]]'' : l’« Amour sacré », harnaché d’une sorte d’armure, y donne une correction à un « Amour profane » dénudé qui ressemble au jeune [[garçon]] de ''L’Amour victorieux''. Il domine un [[satyre]] ou démon tombé à terre, dans lequel certains ont vu une caricature du Caravage lui-même. La critique de la [[pédérastie]] active du peintre y est donc explicite.
 
Outre la taille (le tableau conservé à Berlin est nettement plus petit), la différence principale entre les deux versions est la représentation du satyre, de face ou tournant la tête ; ainsi que l’armure de l’Amour sacré, moins décorée et plus couvrante dans la version nordique – laquelle se montre ainsi, en quelque sorte, plus « protestante ».
 
==Voir aussi==
===Articles connexes===
*[[Amor vincit omnia (Caravaggio)]]
*[[Giovanni Baglione]]
*[[Le Caravage]]
 
== Notes et références ==
<references />


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[[Catégorie:Peinture]]
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Dernière version du 26 août 2012 à 16:47

Amore sacro e Amore profano (L’Amour sacré et l’Amour profane, ou encore L’Amour divin et l’Amour profane) est une œuvre peinte par Giovanni Baglione (Rome, 1566 – Rome, 1643) en 1602-1603.

On peut en voir une version à la Galleria Nazionale d’Arte Antica[1] et une autre à la Gemäldegalerie[2] de Berlin.

L’Amour sacré et l’Amour profane, 1602
Huile sur toile, 240 × 143 cm
Rome, Palais Barberini, Galerie Nationale d’Art Ancien

L’Amour sacré et l’Amour profane, 1602-1603
Huile sur toile, 179 × 118 cm
Berlin, Musées d’État, Pinacothèque

Très influencé par le style du Caravage mais opposé à ce dernier, notamment au caractère naturaliste et au réalisme parfois brutal de ses œuvres, Baglione a peint ce tableau comme une réplique à L’Amour victorieux : l’« Amour sacré », harnaché d’une sorte d’armure, y donne une correction à un « Amour profane » dénudé qui ressemble au jeune garçon de L’Amour victorieux. Il domine un satyre ou démon tombé à terre, dans lequel certains ont vu une caricature du Caravage lui-même. La critique de la pédérastie active du peintre y est donc explicite.

Outre la taille (le tableau conservé à Berlin est nettement plus petit), la différence principale entre les deux versions est la représentation du satyre, de face ou tournant la tête ; ainsi que l’armure de l’Amour sacré, moins décorée et plus couvrante dans la version nordique – laquelle se montre ainsi, en quelque sorte, plus « protestante ».

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica : 41° 54′ 13″ N 12° 29′ 25″ E.
  2. Berlin, Gemäldegalerie : 52° 30′ 31″ N 13° 21′ 53″ E.