« Islam » : différence entre les versions

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(Références des sourates et début d'analyse des sourates 4 et 65)
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====Le Coran====
====Le Coran====
Pour les musulmans, le [[Coran]] est la parole incréée de [[Dieu]], révélée à [[Muhammad]] par l’intermédiaire de l’ange [[Gabriel]]. C’est la seule autorité absolue et incontestable — toute la difficulté étant dans son interprétation.
Pour répondre à la question « Existe-t-il une doctrine coranique à propos de la pédérastie ? », il convient d’examiner les points suivants :
*Que dit le Coran des relations érotiques entre personnes du même sexe, mâles en particulier ?
*Que dit le Coran des relations érotiques entre adultes et non-adultes ?
=====L’homosexualité dans le Coran=====
======La turpitude======
Dans la [[Le Coran – Sourate 4 (extraits)|sourate 4]], verset 15, il est parlé de « celles de vos femmes qui commettent la turpitude » ({{lang|ar|الـْفـَاحِشـَةَ}} ''àl-faāḥišaħa''). Puis, dans le verset suivant, sont évoqués « les deux d’entre vous qui l’ont commise ». Dans les deux cas une sanction est de mise.
Rien n’indique expressément que cette « turpitude » (qu’on peut aussi traduire par « démesure », « débordement ») soit un acte sexuel, et encore moins un acte sexuel précis. Le même terme est employé en 2:169 dans un sens à l’évidence plus général, puisqu’il s’agit des conseils de Satan aux humains ; en 65:1 une signification sexuelle est plus probable, sans être impérative pour autant. Enfin, même si l’on comprend que ces femmes commettent un acte sexuel illicite, ce n’est pas forcément entre elles !
L’interprétation la plus fréquente suppose que « les deux d’entre vous » du verset 16 sont deux hommes. Mais rien ne le montre réellement : il peut s’agir aussi d’un homme et d’une femme, comme l’a bien vu Bruno Bonnet-Eymard dans sa traduction scientifique et critique.<ref>Frère Bruno Bonnet-Eymard, ''Le Coran : traduction et commentaire systématique'', t. III, Saint-Parres-lès-Vaudes, La Contre-Réforme Catholique, 1997, p. 36-41.</ref>
Au total, rien dans le texte n’indique que ces versets traitent d’actes homosexuels — ni entre femmes, ni entre hommes.
======Le peuple de Loth======
L’histoire du « peuple de Loth » ({{lang|ar|قَوْم لُوط}} ''qawm luwṭ'') — la Sodome biblique, jamais nommée comme telle dans le Coran — est évoquée à une dizaine de reprises, signe qu’il s’agit d’un point particulièrement important dans la doctrine islamique : [[Le Coran – Sourate 7 (extraits)|7:80-84]], [[Le Coran – Sourate 11 (extraits)|11:69-83]], [[Le Coran – Sourate 15 (extraits)|15:51-77]], [[Le Coran – Sourate 21 (extraits)|21:74-75]], [[Le Coran – Sourate 26 (extraits)|26:160-174]], [[Le Coran – Sourate 27 (extraits)|27:54-58]], [[Le Coran – Sourate 29 (extraits)|29:28-35]], [[Le Coran – Sourate 37 (extraits)|37:133-138]], [[Le Coran – Sourate 51 (extraits)|51:24-37]], [[Le Coran – Sourate 54 (extraits)|54:33-39]].
=====La philopédie dans le Coran=====
======Le mariage avec des impubères======
Dans la [[Le Coran – Sourate 65 (extraits)|sourate 65]], consacrée au [[divorce]], le verset 4 évoque le délai d’abstinence que doivent observer les croyants avant de renvoyer les épouses [[impubère]]s (« qui n’ont pas encore de règles »). Cette prescription est en cohérence avec celle qui précède sur les femmes ménopausées (« qui n’espèrent plus avoir de règles »), et avec celle qui suit sur celles dont les règles sont interrompues par la grossesse : l’objectif de ce verset est donc manifestement d’envisager tous les cas possibles d’absence de règles.<ref>''Le saint Coran : et la traduction en langue française du sens de ses versets'', rév. et éd. par la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques, de l’Ifta, de la Prédication et de l’Orientation Religieuse, Médine, Complexe du Roi Fahd pour l’Impression du Saint Coran, 1410 H [1990], sourate 65, verset 4, p. 558.</ref>
======Les garçons du paradis======
La beauté physique des garçons est évoquée à trois endroits, toujours à propos du paradis : [[Le Coran – Sourate 52 (extraits)|52:24]], [[Le Coran – Sourate 56 (extraits)|56:17-21]], [[Le Coran – Sourate 76 (extraits)|76-19]].


====Les hadîths====
====Les hadîths====
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*[[Ismaélisme]]
*[[Ismaélisme]]
*[[Kharidjisme]]
*[[Kharidjisme]]
*[[Muhammad]]
*[[Qalandariyya]]
*[[Qalandariyya]]
*[[Sunnisme]]
*[[Sunnisme]]

Version du 21 novembre 2013 à 11:53

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Introduction.

La doctrine musulmane

Textes fondamentaux

Le Coran

Pour les musulmans, le Coran est la parole incréée de Dieu, révélée à Muhammad par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. C’est la seule autorité absolue et incontestable — toute la difficulté étant dans son interprétation.

Pour répondre à la question « Existe-t-il une doctrine coranique à propos de la pédérastie ? », il convient d’examiner les points suivants :

  • Que dit le Coran des relations érotiques entre personnes du même sexe, mâles en particulier ?
  • Que dit le Coran des relations érotiques entre adultes et non-adultes ?
L’homosexualité dans le Coran
La turpitude

Dans la sourate 4, verset 15, il est parlé de « celles de vos femmes qui commettent la turpitude » (الـْفـَاحِشـَةَ àl-faāḥišaħa). Puis, dans le verset suivant, sont évoqués « les deux d’entre vous qui l’ont commise ». Dans les deux cas une sanction est de mise.

Rien n’indique expressément que cette « turpitude » (qu’on peut aussi traduire par « démesure », « débordement ») soit un acte sexuel, et encore moins un acte sexuel précis. Le même terme est employé en 2:169 dans un sens à l’évidence plus général, puisqu’il s’agit des conseils de Satan aux humains ; en 65:1 une signification sexuelle est plus probable, sans être impérative pour autant. Enfin, même si l’on comprend que ces femmes commettent un acte sexuel illicite, ce n’est pas forcément entre elles !

L’interprétation la plus fréquente suppose que « les deux d’entre vous » du verset 16 sont deux hommes. Mais rien ne le montre réellement : il peut s’agir aussi d’un homme et d’une femme, comme l’a bien vu Bruno Bonnet-Eymard dans sa traduction scientifique et critique.[1]

Au total, rien dans le texte n’indique que ces versets traitent d’actes homosexuels — ni entre femmes, ni entre hommes.

Le peuple de Loth

L’histoire du « peuple de Loth » (قَوْم لُوط qawm luwṭ) — la Sodome biblique, jamais nommée comme telle dans le Coran — est évoquée à une dizaine de reprises, signe qu’il s’agit d’un point particulièrement important dans la doctrine islamique : 7:80-84, 11:69-83, 15:51-77, 21:74-75, 26:160-174, 27:54-58, 29:28-35, 37:133-138, 51:24-37, 54:33-39.

La philopédie dans le Coran
Le mariage avec des impubères

Dans la sourate 65, consacrée au divorce, le verset 4 évoque le délai d’abstinence que doivent observer les croyants avant de renvoyer les épouses impubères (« qui n’ont pas encore de règles »). Cette prescription est en cohérence avec celle qui précède sur les femmes ménopausées (« qui n’espèrent plus avoir de règles »), et avec celle qui suit sur celles dont les règles sont interrompues par la grossesse : l’objectif de ce verset est donc manifestement d’envisager tous les cas possibles d’absence de règles.[2]

Les garçons du paradis

La beauté physique des garçons est évoquée à trois endroits, toujours à propos du paradis : 52:24, 56:17-21, 76-19.

Les hadîths

Exégèse et commentaires

La pratique sociale et religieuse

Les particularismes

Principales obédiences

Le sunnisme

Le chîisme

Le kharidjisme

Sectes

Les Druzes

L’alévisme

L’ismaélisme

La qalandariyyä

Pratiques locales

Épisodes historiques

[Ne mentionner ici que les épisodes concernant l’ensemble du monde musulman.]

Affaires et scandales érotico-religieux

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. Frère Bruno Bonnet-Eymard, Le Coran : traduction et commentaire systématique, t. III, Saint-Parres-lès-Vaudes, La Contre-Réforme Catholique, 1997, p. 36-41.
  2. Le saint Coran : et la traduction en langue française du sens de ses versets, rév. et éd. par la Présidence Générale des Directions des Recherches Scientifiques Islamiques, de l’Ifta, de la Prédication et de l’Orientation Religieuse, Médine, Complexe du Roi Fahd pour l’Impression du Saint Coran, 1410 H [1990], sourate 65, verset 4, p. 558.