Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église

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La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) est un organisme français créé en novembre 2018 par la Conférence des évêques de France, pour enquêter sur les accusations d’« abus sexuels » concernant des membres du clergé catholique, prêtres ou religieux.

Composition

La présidence de Jean-Marc Sauvé

Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, est depuis juin 2018 président de la Fondation d’Auteuil (connue sous l’appellation d’Orphelins Apprentis d’Auteuil ou Apprentis d’Auteuil), organisation sociale catholique qui a été elle-même largement concernée par des problèmes de relations sexuelles entre élèves et éducateurs.

Dès sa nomination à la tête de la CIASE, Jean-Marc Sauvé exprimait des choix idéologiques clairs, en affirmant que « ce sujet concerne des faits graves : des abus sexuels commis sur des jeunes et des personnes vulnérables dont les vies ont été durablement abîmées ». En présence de telles convictions pseudo-scientifiques, on peut douter que les conditions aient été réunies pour « aborder le travail de manière interdisciplinaire, avec rigueur, impartialité et sérénité pour faire la lumière sur ce qui s’est passé », comme le prétendait l’intéressé dans un entretien au journal La Croix.[1]

Une autre affirmation de Jean-Marc Sauvé, dans le même entretien, montre sa relative ignorance du sujet : « La société évolue en profondeur, et en particulier le regard qu’elle porte sur ces abus. Il faut se souvenir qu’il n’était pas le même il y a 50 ou 60 ans, et qu’on a même pu lire, hors des rangs de l’Église bien sûr, la défense ou même l’éloge des relations sexuelles entre adultes et mineurs sous la plume de personnalités connues, dans la foulée de Mai 68… ».

Or la défense et l’éloge de la pédérastie n’ont pas commencé en 1968, mais au moins vingt-cinq siècles plus tôt, dans diverses civilisations où ces pratiques avaient un caractère éducatif socialement reconnu : Grèce antique, empire romain, peuples indo-européens, Japon, monde arabo-musulman, Afrique noire, civilisations océaniennes et amérindiennes, etc. Oublier ou ignorer ces réalités historiques, c’est non seulement choisir un point de vue très christiano-centré, mais refuser une grande partie de la culture française et européenne depuis le Moyen Âge.

Par ailleurs, la défense de la pédérastie, même si l’on se limite à la période après 1968, a également trouvé sa place dans l’Église au sens large (clergé et laïcs, toutes branches confessionnelles confondues) — avec par exemple des ecclésiastiques comme Maurice Balland, Joseph Doucé, le pasteur Hans Visser de la Pauluskerk de Rotterdam, et nombre de chrétiens qui militaient pour la reconnaissance et l’acceptation des relations mineurs-majeurs.

En définitive, même s’il est compréhensible que des évêques catholiques aient institué une commission catholique, celle-ci ne peut guère se prétendre « indépendante », puisque son président lui-même est de confession catholique, qu’il promeut une vision très traditionnellement catholique de la pédérastie et de la pédophilie, et qu’il est fortement impliqué dans un organisme d’action catholique.

Autres membres

Les autres membres de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église sont au nombre de vingt et un :

  • Laetitia Atlani-Duault, anthropologue, directrice scientifique à la Fondation Maison des sciences de l’homme, directrice de recherche au CEPED (IRD, INSERM, Université Paris V)
  • Nathalie Bajos, sociologue-démographe, directrice de recherche à l’INSERM
  • Thierry Baubet, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Université Paris 13 et à l’INSERM, chef de service à l’Hôpital Avicenne, AP-HP
  • Sadek Beloucif, professeur des Universités-praticien hospitalier, chef de service d’anesthésie-réanimation, Université Paris 13 et Hôpital Avicenne
  • Jean-Marie Burguburu, avocat au Barreau de Paris, ancien Bâtonnier de l’Ordre
  • Alice Casagrande, directrice de la formation, de l’innovation et de la vie associative à la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs, vice-présidente de la Commission de lutte contre la maltraitance du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge et du Comité national Consultatif des Personnes Handicapées
  • Alain Cordier, ancien vice-président du Comité consultatif national d’éthique, ancien directeur de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, ancien président du directoire de Bayard Presse
  • Carole Damiani, docteure en psychologie, directrice de l’association Paris Aide aux victimes
  • Anne Devreese, directrice générale de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse
  • Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice
  • Didier Guérin, magistrat
  • Astrid Kaptijn, professeure de droit canonique, vice-rectrice sortante de l’Université de Fribourg, Suisse
  • Christine Lazerges, professeure émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancienne présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme
  • Laurence Marion, haut fonctionnaire
  • Joël Molinario, théologien, professeur à l’Institut catholique de Paris, directeur de l’Institut supérieur de pastorale catéchétique
  • Marion Muller-Colard, théologienne, docteure de la Faculté protestante de l’Université de Strasbourg, membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé
  • Stéphane de Navacelle, avocat aux Barreaux de New-York et de Paris, membre du Conseil de l’Ordre
  • Philippe Portier, historien et sociologue, premier vice-président de l’École pratique des hautes études
  • Jean-Pierre Rosenczveig, magistrat honoraire, membre du bureau du Conseil national de la protection de l’enfance, membre du Collège droits des enfants auprès du Défenseur des droits, expert UNICEF, enseignant à Nanterre en Droit pénal des mineurs auteurs et victimes
  • Florence Thibaut, professeure de psychiatrie et d’addictologie à la Faculté de médecine Paris Descartes, médecin adjoint du chef de service de psychiatrie-addictologie au CHU Cochin, membre de l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (INSERM U 894), présidente honoraire de la World Federation of Societies of Biological Psychiatry, présidente de l’International Association of Women’s Mental Health
  • Jean-Pierre Winter, psychanalyste

On ne trouve dans cette liste aucun pédéraste ou pédophile avoué, ni aucune personne ayant pris la défense des relations amoureuses ou sexuelles entre mineurs et majeurs. Le point de vue global de la commission est donc strictement unilatéral.

Objet trop restreint

L’objet de la CIASE est d’enquêter sur les accusations concernant exclusivement des membres du clergé catholique.

Or un tel but restreint n’est pas en accord avec le titre même de cette Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. En effet, l’Église catholique n’est pas composée que de son clergé, mais de l’ensemble de ses croyants. Borner l’enquête aux prêtres et religieux est donc injustifié, et injuste : on a l’impression que l’Église, par cette limitation, tente de « faire la part du feu » — attitude prudente, mais pas très honnête.

Certes, le cas d’un laïc catholique ayant des relations sexuelles avec un garçon de douze ou treize ans hors de tout cadre religieux n’entre pas dans la catégorie des actes réalisés « dans l’Église ».

En revanche, si le directeur laïc d’un collège catholique protège et garde sciemment dans son équipe un professeur connu pour ses mœurs pédérastiques (en raison de ses qualités professionnelles, par exemple), il agit bel et bien en tant que membre de l’Église, dirigeant un établissement approuvé et contrôlé par celle-ci.

Si un prêtre catholique recommande à un employeur un éducateur laïc dont il connaît l’attirance pour les garçons, il engage bien sa responsabilité en tant que membre de l’Église : celle-ci pourrait donc être tenue pour responsable de ce qui adviendra ensuite du fait de cette recommandation.

De même, si un responsable laïc des Scouts de France, organisation officiellement catholique, partage des activités sexuelles avec ses garçons lors d’un camp d’été, l’Église ne peut dire ensuite : « Cela ne nous concerne pas ».

Bien entendu, les remarques ci-dessus n’ont pas pour objet de susciter des enquêtes supplémentaires sur les laïcs ayant agi sous la responsabilité de l’Église ! Mais plutôt de montrer qu’à la base même de la mission confiée à la CIASE, il existe un système du « deux poids, deux mesures », qui biaise gravement ses recherches et fausse ses conclusions : soit il fallait que l’enquête concerne tous les membres de l’Église agissant comme tels, laïcs comme ecclésiastiques ; soit elle ne pouvait concerner personne.

Courrier aux plaignants


VICTIMES, PLUS JAMAIS SEULES


FR
ANCE

 VICTIMES


27 avenue Parmentier
75011 Paris
Tél. : + 33 (0)1 41 83 42 00
Fax : + 33 (0)1 41 83 42 24
E-mail : contact@france-victimes.fr


Numéro d’aide aux victimes : 116 006
(prix d’appel et service gratuits)


www.france-victimes.fr



Monsieur [Nom],

Nous faisons suite à votre courrier du [date].

Nous accusons bonne réception de votre témoignage [résumé des faits relatés par le correspondant].

Vos témoignages sont précieux et ils sont par conséquent versés dans le recueil des faits concernant les abus sexuels dans l’Église que nous constituons.

Nous vous remercions de votre confiance et de l’aide que vous nous apportez en partageant votre vécu, vos ressentis malgré le caractère douloureux des agressions dont vous avez été victime.

Nous avons répertorié chacun de vos témoignages et nous vous proposons également de répondre à un questionnaire. En effet, la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église) a élaboré une enquête nationale scientifique afin de recueillir un certain nombre de données qui lui permettront d’établir des recommandations afin d’empêcher la répétition de ces drames.

Ainsi, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir répondre à ce questionnaire. Vous le trouverez ci-joint accompagné d’une enveloppe pré-timbrée qui vous permettra de nous le retourner. Cette étude est strictement anonyme et vous êtes libre de répondre aux questions que vous souhaitez.



Association loi 1901 - N° Siret 33917570500054 - Code APE 94997
Conventionnée par le Ministère de la Justice - Organisme de Formation n° 11 75 45287 75




Nous avons bien conscience du caractère difficile de cette enquête mais cette méthode est nécessaire pour caractériser l’ampleur de ces abus et permettre à la Commission de formuler des recommandations afin de lutter le plus efficacement possible contre les abus sexuels dans l’Église.

Par ailleurs, la CIASE travaille en partenariat avec France Victimes qui fédère un réseau de 130 associations d’aide aux victimes d’infractions pénales présentes dans chaque département qui ont pour mission l’écoute, l’information juridique, le soutien psychologique et l’accompagnement des victimes. L’aide et le soutien proposés sont gratuits et confidentiels.

Ainsi, si vous le souhaitez, vous pouvez prendre attache avec l’association d’aide aux victimes de [Ville] :

[NOM DE L’ASSOCIATION]
[Adresse]
[Ville]
Tél : [n° de téléphone]



Nous restons à votre écoute ainsi que disposition pour tout complément d’information au 01 80 52 33 55, tous les jours de 9h à 21h.


En vous remerciant de votre implication, nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos sincères salutations.


La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église.







Questionnaire papier CIASE (version mineurs)

Chacune des douze pages de ce questionnaire est barrée par la mention CONFIDENTIEL, en diagonale et en grisé.


Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église
CIASE



Questionnaire papier CIASE — Appel à témoignages version mineurs



La CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église) est une commission indépendante qui mène une étude nationale approfondie sur les abus sexuels dans l’Église catholique de France de 1950 à aujourd’hui, auprès de personnes mineures ou de personnes adultes qui ont été engagées dans une relation sexuelle non librement consentie dans le cadre d’une relation de hiérarchie, d’accompagnement spirituel ou d’emprise.
Elle est présidée par Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État et elle est composée de 22 personnes : chercheurs en sciences sociales, médecins, psychiatres, psychanalyste et psychologue, spécialistes des questions de santé et juristes.

Cette étude comprend une partie par questionnaire, que nous vous proposons ici. Nous avons bien conscience du caractère limité et difficile de ce questionnaire mais cette méthode est nécessaire pour caractériser l’ampleur de ces abus. Les membres de la commission rencontreront également des personnes qui ont subi des abus pour recueillir leur témoignage détaillé ainsi que des responsables de l’Église pour étudier les réactions de cette institution. Toutes ces données nous permettront d’aider à formuler des recommandations afin de lutter le plus efficacement possible contre les abus sexuels dans l’Église.

Nous vous remercions vivement d’avoir accepté aujourd’hui de répondre à nos questions. Au total, le questionnaire dure entre 10 et 20 minutes selon les situations. Vos réponses sont très importantes pour la commission.
Les informations que vous nous apportez sont protégées par un strict anonymat dans des conditions présentant les garanties les plus élevées de sécurité, conformément à la loi Informatique et Libertés et au règlement européen sur la protection des données.
Vos réponses seront analysées uniquement par les membres de la commission et les personnes mandatées par elle, qui sont astreintes par la loi Informatique et Libertés et par le règlement européen sur la protection des données à la plus stricte confidentialité. Vous êtes libre de répondre aux questions que vous voulez.

Si vous le souhaitez, nous vous enverrons les résultats de cette étude.
Nous vous indiquerons à la fin de ce questionnaire des liens pour contacter éventuellement des aides juridiques et de soutien psychologique.


Comment remplir ce questionnaire
Il vous suffit d’entourer le chiffre de la case ou les cases qui correspond à votre réponse.
Par exemple vous êtes :
    (1.) Une femme
      2. Un homme

Ce questionnaire s’adresse à des personnes qui ont pu connaître des situations différentes. Certaines questions peuvent ne pas vous concerner. Il vous suffit de suivre les indications comme par exemple « Si vous n’avez pas parlé de ces abus … ». Ces indications sont indiquées en rouge dans le questionnaire.
Pour certaines questions, nous vous demanderons de choisir une seule réponse, pour d’autres vous pourrez donner plusieurs réponses.
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Nous allons commencer par quelques questions générales qui nous permettront de mieux caractériser l’ampleur des abus sexuels dans l’Église catholique en France.


RS 1. Vous êtes… ?

1. Une femme
2. Un homme


RS 2. En quelle année êtes-vous né/née ?

/______________/


RS 3. Êtes-vous aujourd’hui ?

1. Marié.e
2. Pacsé.e
3. Célibataire
4. Divorcé.e
5. Autres, précisez : …………………


RS 4. Avez-vous des enfants ?

1. Oui
2. Non


RS 5. Quel est le diplôme le plus élevé que vous avez obtenu ?
(Une seule réponse)

1. Pas de diplôme
2. Certificat d’études (primaires)
3. CAP (certificat d’aptitude professionnelle)
4. Brevet simple ; BEPC, brevet des collèges
5. BEP (Brevet d’Enseignement Professionnel)
6. Baccalauréat d’enseignement technique
7. Baccalauréat d’enseignement général
8. BAC + 2 (BTS, DUT, instituteur, DEUG)
9. Diplôme de l’enseignement supérieur 2e cycle (master…)
10. Diplôme de l’enseignement supérieur 3e cycle, grandes écoles
11. Autre diplôme
12. Vous ne savez pas


RS 6. Quelle est votre situation … ?
(Une seule réponse)

1. Vous avez un emploi
2. Vous êtes au chômage
3. Vous êtes à la retraite
4. Vous n’avez jamais travaillé
5. Vous poursuivez des études
6. Vous êtes en congé parental
7. Vous êtes en congé maladie
8. Autre, merci de préciser : …………………
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Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église
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RS 7. Quelle est ou quelle était votre dernière profession ?

1. Agriculteur
2. Artisan ou commerçant
3. Profession libérale, cadre supérieur
4. Profession intermédiaire
5. Employé
6. Ouvrier
7. Retraité
8. Autre inactif


Nous allons maintenant parler des abus dont vous avez été victime par un membre de l’Église catholique. Il s’agit de tous les actes touchant votre corps que vous n’avez pas voulu avoir. Nous sommes bien conscients de la difficulté de parler de ce sujet et de la souffrance que cela peut occasionner. Vos réponses nous permettront de qualifier les abus sexuels dans l’Église catholique. Nous vous rappelons que vos réponses sont anonymes et confidentielles.


Q1. Quel âge aviez-vous la première fois que cela est arrivé ?

/____________/


Q2. Quelle est la personne membre de l’Église catholique qui vous a abusé.e la première fois ?

1. Un prêtre de votre paroisse
2. Un autre prêtre
3. Une religieuse
4. Un religieux
5. Un enseignant membre du clergé (prêtre, religieux, religieuse)
6. Un aumônier ou animateur de mouvement de jeunesse (scout, action catholique, patronage) membre du clergé
7. Une autre personne, merci de préciser : …………………


Q3. Depuis combien de temps connaissiez-vous cette personne ?

1. Vous ne l’aviez jamais rencontrée avant les abus
2. Moins de 3 mois
3. Entre 3 mois et un an
4. Entre 1 et 5 ans
5. Entre 5 et 10 ans
6. Plus de 10 ans


Q4. Vous diriez que vous lui faisiez ?

1. Complètement confiance
2. Plutôt confiance
3. Plutôt pas confiance
4. Pas du tout confiance
5. Vous ne savez pas
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Q5. Diriez-vous que l’influence que cette personne avait sur vous était … ?

1. Très importante
2. Importante
3. Pas très importante
4. Pas du tout importante
5. Vous ne savez pas


Q6. Vous diriez que cette influence était plutôt … ? (Plusieurs réponses possibles)

1. Affective
2. Spirituelle
3. Intellectuelle


Q7. Dans quelles circonstances ces abus ont-ils eu lieu ? (Plusieurs réponses possibles)

1. Lors du catéchisme ou de l’aumônerie
2. Dans un mouvement de jeunesse (scout, action catholique, patronage)
3. Dans un établissement scolaire, internat
4. Lors d’une retraite spirituelle
5. Dans le cadre de votre congrégation religieuse ou communauté
6. Dans un autre cadre, merci de préciser : …………………


Q8. Ces abus ont eu lieu… ?

1. Dans une grande ville
2. Dans une ville moyenne
3. Dans une petite ville
4. Dans un village, à la campagne
5. Vous ne savez plus


Q9. Dans quel département ou dans quel pays ces abus se sont-ils passés ?

1.  /_____________/
2. Hors de France, merci de préciser le pays : …………………


Q10. Pendant combien de temps ces abus ont-ils duré ?

1. Il n’y a eu qu’une seule fois
2. Ils ont duré moins d’un mois
3. Entre un mois et un an
4. Entre 1 an et 5 ans
5. Entre 5 ans et 10 ans
6. Ils ont duré plus de 10 ans
7. Vous ne savez plus


Q11. Lors de ces abus y-a-t-il eu … ? (Plusieurs réponses possibles)

1. Des attouchements
2. Une fellation / un cunnilingus
3. Une pénétration
4. Une autre atteinte (proposition sexuelle, exhibitionnisme, voyeurisme, photos, sms…)
5. Vous ne souhaitez pas parler de ce qui s’est passé
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Q12. Avez-vous parlé de ces abus à quelqu’un ? (Famille, entourage, membre de l’Église, etc.)

1. Non, jamais avant l’appel à France Victimes
2. Oui, mais seulement au moment des abus
3. Oui, mais seulement plus tard (quelques mois / années plus tard)
4. Oui, à la fois au moment des abus, mais également par la suite (des mois ou des années plus tard)


Si vous n’en avez jamais parlé à quelqu’un avant l’appel à France Victimes
Q13. Vous diriez que vous n’en avez jamais parlé parce que … ?
(Plusieurs réponses possibles)

1. La personne qui vous a abusé vous a dit de ne pas en parler
2. Vous pensiez alors que c’était normal
3. C’était trop douloureux
4. Vous ne connaissiez pas les mots pour en parler
5. Vous pensiez qu’on ne vous croirait pas
6. Vous pensiez que ça ne servirait à rien
7. Vous aviez peur d’être renvoyé(e), exclu(e)
8. Vous pensiez que cela pourrait être gênant pour des personnes de votre famille
9. Vous vouliez protéger les autres personnes de votre communauté
10. Vous aviez honte de ce qui vous était arrivé
11. Pour une autre raison, merci de préciser


Si vous en avez parlé tout de suite à quelqu’un
Q14. Vous en avez parlé tout de suite, à qui en avez-vous parlé ?
(Plusieurs réponses possibles)

1. À votre mère/belle-mère
2. À votre père/beau-père
3. À une autre personne de votre famille
4. À une autre personne de votre entourage
5. À un copain/une amie qui avait votre âge
6. À une personne de l’Église
7. À un professionnel de santé (psychologue, médecin)
8. À une association d’aide aux victimes
9. À un avocat
10. À une autre personne, merci de préciser : …………………


Si vous en avez parlé plus tard à quelqu’un
Q15. Vous en avez parlé plus tard, à qui (d’autre) en avez-vous parlé ?
(Plusieurs réponses possibles)

1. À votre mère/belle-mère
2. À votre père/beau-père
3. À votre femme/mari, compagne/compagnon
4. À une autre personne de votre famille
5. À une autre personne de votre entourage
6. À un copain une amie qui avait votre âge
7. À une personne de l’Église
8. À un avocat
9. À un professionnel de santé (psychologue, médecin)
10. À une association d’aide aux victimes
11. À une autre personne, merci de préciser : …………………
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Q16. Combien d’années plus tard en avez-vous parlé ?

1. /________________/
2. Vous ne savez plus


Si vous avez déjà parlé de ces abus à quelqu’un
Q17. Pouvez-vous nous dire ce qui, à votre avis, vous a conduit(e) à prendre conscience de ces abus, ce qui vous a poussé(e) à en parler ?

 







Nous allons maintenant aborder quelques questions sur la manière dont les personnes qui ont été informées ont réagi.


Si vous avez déjà parlé de ces abus à votre mère/belle mère
Q18. Comment votre mère / belle-mère a réagi ?
(Plusieurs réponses possibles)

1. Elle ne vous a pas cru.e
2. Elle vous a cru.e mais ne savait pas quoi faire
3. Elle vous a cru.e mais n’a pas voulu que cela se sache
4. Elle vous a cru.e mais a pensé que vous étiez responsable
5. Elle a contacté l’Église
6. Elle a contacté un avocat ou la justice
7. Elle vous a emmené.e voir un professionnel de santé (psychologue, médecin)
8. Autre, merci de préciser : …………………


Si vous avez déjà parlé de ces abus à votre père/beau-père
Q19. Comment père/beau-père a réagi ?
(Plusieurs réponses possibles)

1. Il ne vous a pas cru.e
2. Il vous a cru.e mais ne savait pas quoi faire
3. Il vous a cru.e mais n’a pas voulu que cela se sache
4. Il vous a cru.e mais a pensé que vous étiez responsable
5. Il a contacté l’Église
6. Il a contacté un avocat ou la justice
7. Il vous a emmené.e voir un professionnel de santé (psychologue, médecin)
8. Autre, merci de préciser : …………………
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Q20. Qui a été mis au courant dans l’Église ? (Plusieurs réponses possibles)

1. Personne
2. L’évêque du diocèse
3. Un autre évêque
4. Un vicaire général
5. Un prêtre du diocèse
6. Une cellule d’écoute diocésaine
7. Un ou une religieuse
8. Une autre personne, merci de préciser : …………………
9. Vous ne savez pas


Q21. Comment cette ou ces personnes membres de l’Église ont-elles réagi ?

1. Elle vous a invité(e) à venir en parler
2. Elle n’a donné aucune suite à votre demande
3. Elle vous a opposé une fin de non-recevoir
4. Elle a écrit ou fait répondre par une autre personne qu’elle ne pouvait rien faire
5. Elle vous a fait subir des intimidations si vous parliez de ce qui s’était passé
6. Elle vous a dit qu’elle allait agir
7. Elle a estimé que vous étiez responsable
8. Elle a contacté un avocat ou a saisi la justice
9. Vous ne savez pas


Q22. À votre connaissance, la personne qui vous abusé/abusée a-t-elle été sanctionnée par l’Église ?

1. Non, vous ne pensez pas
2. Elle a été changée de poste dans le même diocèse pour ne plus être en contact avec des enfants ou adolescents
3. Elle est toujours en poste auprès d’enfants ou d’adolescents dans le même diocèse
4. Elle a été envoyée dans.un autre diocèse mais a toujours des contacts avec des enfants ou des adolescents
5. Elle a été envoyée dans un autre diocèse mais sans contact avec des enfants ou des adolescents
6. Elle a été renvoyée de son institut religieux ou déchue de la qualité de prêtre
7. Elle a eu une autre sanction, précisez laquelle : …………………
8. Vous ne savez pas ce qui s’est passé


Q23. À votre connaissance, y a-t-il eu un procès canonique, c’est-à-dire à l’intérieur de l’Église catholique ?

1. Oui
2. Non
3. Vous ne savez pas


Q24. Savez-vous si une plainte a été déposée devant la justice ?

1. Oui, une plainte a été déposée
2. Non, aucune plainte n’a été déposée
3. Vous ne savez pas
7
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Si aucune plainte n’a été déposée
Q25. Vous diriez qu’il n’y a pas eu de plainte devant la justice car … ?
(Une seule réponse)

1. Vous, ou des membres de votre famille, vouliez essayer d’oublier cette histoire douloureuse
2. Vous, ou des membres de votre famille, n’y avez pas pensé
3. Vous, ou des membres de votre famille, ne saviez pas que vous pouviez porter plainte
4. Vous, ou des membres de votre famille, avez choisi de ne pas porter plainte
5. Vous ou votre famille pensiez qu’il y avait prescription


Si une plainte a été déposée
Q26. En quelle année cette plainte a-t-elle été déposée ?

/___________/


Q27. À votre connaissance, la procédure est-elle en cours ou terminée ? (Une-seule réponse)

1. Elle est en cours
2. Elle a été classée sans suite, car il y avait prescription
3. Elle est terminée et la personne a été condamnée par la justice
4. Elle est terminée et la personne n’a pas été condamnée par la justice
5. Vous ne savez pas


Q28. Au final, estimez-vous que les réponses connues de vous qui ont été apportées par l’Église ont été… ?

1. Pas du tout satisfaisantes
2. Pas satisfaisantes
3. Plutôt satisfaisantes
4. Tout à fait satisfaisantes
5. Vous ne savez pas.


Q29. Parmi les propositions suivantes, pouvez-vous indiquer celles qui vous concernent … ?
(Plusieurs réponses possibles)

1. Vous auriez voulu obtenir des informations complètes sur la procédure mise en œuvre par l’Église
2. Vous auriez voulu que l’auteur ou l’Église s’excuse officiellement
3. Vous auriez voulu recevoir une réparation financière
4. Vous auriez voulu que l’auteur soit sanctionné par l’Église
5. Vous auriez voulu que l’auteur soit sanctionné par la justice


Q30. À votre connaissance, cette personne a-t-elle abusé d’autres personnes que vous ?

1. Oui
2. Non
3. Vous ne savez pas


Q31. Avez-vous été abusé/abusée par une autre personne, qu’elle soit membre ou non de l’Église catholique, que celle dont vous venez de parler ?

1. Oui
2. Non (aller à la question Q34)
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Q32. Quel âge aviez-vous quand ça s’est passé pour la première fois avec une autre personne ?

/____________/


Q33. Qui était cette autre personne ? (Une seule réponse)

1. Un prêtre de votre paroisse
2. Un autre prêtre
3. Un religieux
4. Une religieuse
5. Un enseignant membre du clergé (prêtre, religieux, religieuse)
6. Un aumônier ou animateur de mouvement de jeunesse (scout, action catholique, patronage) membre du clergé
7. Une personne de votre entourage, merci de préciser : …………………
8. Un.e inconnu.e
9. Une autre personne, merci de préciser : …………………
Nous allons maintenant parler du soutien que vous avez éventuellement reçu et des conséquences de ces abus sur votre vie.


Q34. À la suite de ces abus, avez-vous été aidé/aidée par un professionnel de santé ou par une association ?

1. Par personne
2. Par un psychologue
3. Par un médecin
4. Par une association d’aide aux victimes
5. Par un avocat
6. Par une autre personne


Q35. À la suite de ces abus, avez-vous suivi un traitement ?

1. Non
2. Oui, un traitement médicamenteux
3. Oui, une thérapie
4. Oui, les deux


Si vous avez suivi un traitement médicamenteux
Q36. Pendant combien de temps environ ce traitement médicamenteux a-t-il duré ?

1. Moins d’un an
2. Plusieurs années
3. Ce traitement continue aujourd’hui


Si vous avez suivi une thérapie
Q37. Pendant combien de temps environ cette thérapie a-t-elle duré ?

1. Moins d’un an
2. Plusieurs années
3. Cette thérapie continue aujourd’hui
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Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église
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Q38. Comment estimez-vous votre état de santé psychique aujourd’hui ?

1. Très mauvais
2. Mauvais
3. Moyen
4. Bon
5. Très bon
6. Vous ne savez pas


Q39. Et comment estimez-vous votre état de santé physique ?

1. Très mauvais
2. Mauvais
3. Moyen
4. Bon
5. Très bon
6. Vous ne savez pas


Q40. Diriez-vous que ces abus sexuels ont perturbé… (Plusieurs réponses possibles)

1. Votre vie affective
2. Votre vie sexuelle
3. Votre vie familiale
4. Votre vie professionnelle
5. Votre vie sociale


Pour terminer nous allons aborder quelques questions sur la religion.


Q41. Avez-vous reçu dans votre famille une éducation catholique ?

1. Oui
2. Non


Q42. Êtes-vous baptisé.e ?

1. Oui
2. Non


Q43. Avez-vous effectué tout ou partie de votre scolarité dans une institution religieuse catholique (école, collège ou lycée) ? (Plusieurs réponses possibles)

1. Non
2. Oui, à l’école primaire
3. Oui, au collège
4. Oui, au lycée


Q44. Avez-vous été scolarisé.e dans un internat ?

1. Oui
2. Non
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Q45. Avez-vous été au catéchisme ou à l’aumônerie ?

1. Non
:2. Oui, au catéchisme
:3. Oui, à l’aumônerie
:4. Oui, au catéchisme et à l’aumônerie


Q46. Avez-vous appartenu à un mouvement de jeunesse catholique (scoutisme, chorale, patronage, action catholique…) ?

1. Oui, un mouvement non mixte filles/garçons
2. Oui, un mouvement mixte filles/garçons
3. Non


Q47. Aujourd’hui diriez-vous que vous êtes catholique ?

1. Oui
2. Non, je ne le suis plus
3. Non, je ne l’ai jamais été
4. Non, j’ai une autre religion, merci de préciser : …………………


Q48. À la suite de ces abus diriez-vous que … ?

1. Vous avez perdu la foi
2. Vous avez gardé la foi
3. Vous ne savez pas
4. Non concerné.e


Q49. Souhaitez-vous apporter d’autres informations à la commission ?

1. Oui
2. Non


Vous pouvez vous exprimer librement ci-dessous, livrer plus en détail votre témoignage et évoquer les conséquences que cela a pu avoir dans votre vie.
Toutes vos remarques seront lues avec la plus grande attention.

 






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Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église
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Q50. Souhaitez-vous proposer des recommandations à la commission ?

13. Oui
14. Non


Vous pouvez vous exprimer librement ci-dessous, délivrer vos recommandations à la commission.
Toutes vos remarques seront lues avec la plus grande attention.

 










Cette étude est maintenant terminée.
Nous vous remercions infiniment d’y avoir participé.

Si vous souhaitez obtenir un soutien ou l’adresse d’une association ou de professionnels de santé qui aident gratuitement les personnes victimes d’abus sexuels ou si vous souhaitez connaître les démarches à entreprendre pour déposer une plainte, vous pouvez contacter le 01.80.52.33.55.

Si vous souhaitez rencontrer des membres de la commission, merci d’envoyer un mail à l’adresse suivante : temoignages@ciase.fr.
Si vous souhaitez recevoir les résultats de cette étude, merci d’envoyer un mail à l’adresse suivante resultats@ciase.fr. Ces résultats seront disponibles d’ici 18 mois.







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Vocabulaire biaisé et caractère non-scientifique

Malgré l’affirmation de la lettre aux plaignants, selon laquelle « la CIASE a élaboré une enquête nationale scientifique », le vocabulaire employé témoigne d’une forte orientation idéologique à tendance puritaine.

Par exemple, c’est presque exclusivement le terme « abus » (ou « abusé ») qui est utilisé pour qualifier les actes sexuels évoqués : 3 fois dans la lettre, et 32 fois dans le questionnaire (hormis le titre même de la commission) — alors que le terme neutre « acte » ne l’est qu’une seule fois.

Outre ce mot « abus » employé de façon répétitive, d’autres termes négatifs dénotent un biais dans la pensée des auteurs. Par exemple : « malgré le caractère douloureux des agressions dont vous avez été victime », « empêcher la répétition de ces drames », « lutter le plus efficacement possible contre les abus », « conscients de la difficulté de parler de ce sujet et de la souffrance que cela peut occasionner », etc.

Par ailleurs, l’emploi d’un tel vocabulaire suscite nécessairement un biais identique dans l’esprit du lecteur, qui aura ensuite tendance à ressentir sa situation, et à répondre, sur le même mode.

Questions et réponses absentes

La plupart des questions posées sont fermées, c’est-à-dire que les réponses possibles sont prédéfinies — ce qui est totalement antiscientifique. Par exemple, la Q40 demande « Diriez-vous que ces abus sexuels ont perturbé… 1. Votre vie affective   2. Votre vie sexuelle   3. Votre vie familiale   4. Votre vie professionnelle   5. Votre vie sociale » : le répondant n’a pas la possibilité de dire que les actes sexuels en question n’ont nullement perturbé sa vie ; et encore moins, qu’ils ont eu des conséquences bénéfiques.

Une enquête réellement scientifique, présentant une véritable neutralité de point de vue, aurait posé des questions laissant place à une perception non victimiste des relations sexuelles adulte-mineur. Par exemple :

Si un membre du clergé a été pénalement condamné pour des actes sexuels avec vous, estimez-vous que … :
1. La sanction a été trop faible
2. La sanction a été juste
3. La sanction a été trop sévère
4. Le problème aurait dû être réglé hors d’un contexte pénal
5. Aucune sanction n’était nécessaire
6. Autre réponse : …………………

Questionnements à approfondir

Deux phrases du questionnaire pourraient faire l’objet d’une réflexion plus approfondie :

« La CIASE […] mène une étude nationale approfondie sur les abus sexuels dans l’Église catholique de France de 1950 à aujourd’hui, auprès de personnes mineures ou de personnes adultes qui ont été engagées dans une relation sexuelle non librement consentie dans le cadre d’une relation de hiérarchie, d’accompagnement spirituel ou d’emprise. »

Apparemment la CIASE ne s’interroge pas sur le cas inverse, c’est-à-dire sur les personnes mineures qui ont été engagées dans une relation sexuelle librement consentie… On peut déplorer ce manque d’objectivité.

« Nous allons maintenant parler des abus dont vous avez été victime par un membre de l’Église catholique. Il s’agit de tous les actes touchant votre corps que vous n’avez pas voulu avoir. »

Là non plus, la CIASE ne s’aventure pas à enquêter sur d’éventuels actes touchant votre corps que vous avez voulu avoir… Ceux-ci ont pourtant été, selon toute vraisemblance, beaucoup plus nombreux que les actes non désirés — comme le montre, entre autres, le très faible nombre de plaintes enregistrées (environ 3500 à 5000 témoignages sur une durée de soixante-dix ans, soit cinquante à soixante-dix par an pour toute la France).

En outre, ces « actes touchant votre corps que vous n’avez pas voulu avoir » ne concernent manifestement que la sexualité : il ne s’agit pas du tout de désigner et de décrire des actes de violence tels que coups et autres sanctions physiques — lesquels pourtant ont été très fréquents dans les institutions religieuses pendant cette période, et seraient aujourd’hui sanctionnés. Mettre ainsi l’accent uniquement sur la sexualité, en ignorant tout autre problème, est une des caractéristiques de la mentalité puritaine.

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. « Jean-Marc Sauvé : “Je souhaite constituer une commission pluraliste” » / in La Croix, 14 novembre 2018 ; recueilli par Anne-Bénédicte Hoffner.