« Giovanni Gaibazzi » : différence entre les versions
Mention de 3 Gaibazzi : 1 autre Giovanni et 2 fils |
Mention du"Dizionario biografico dei Parmigiani" de Roberto Lasagni |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''Luigi Giovanni Gaibazzi''', communément appelé Giovanni Gaibazzi,<ref>Ne pas le confondre avec Giovanni Gaibazzi, un charpentier qui a travaillé en 1762 pour la paroisse de Santa Margherita de Parme. ( | '''Luigi Giovanni Gaibazzi''', communément appelé Giovanni Gaibazzi,<ref>Ne pas le confondre avec Giovanni Gaibazzi, un charpentier qui a travaillé en 1762 pour la paroisse de Santa Margherita de Parme. (Roberto Lasagni, ''Dizionario biografico dei Parmigiani'', [http://biblioteche2.comune.parma.it/lasagni/gab-gas.htm p. GABBA - GASTELLI], notice GAIBAZZI GIOVANNI.)</ref> né à Parme le [[3 novembre]] [[1808]], mort dans la même ville le [[24 mai]] [[1888]], est un [[peinture|peintre]] [[italie]]n. | ||
==Biographie== | ==Biographie== | ||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
Giovanni Gaibazzi montre un talent particulier pour les portraits, qui lui permettent des études psychologiques fouillées. En [[1854]], il expose à la galerie de l’Académie un ''Cupidon et Psyché''. Mais la peinture religieuse représente une grande partie de son œuvre : entre autres une ''Sainte famille'', une ''Circoncision'' ([[1856]]) et une ''Nativité''. Enfin, on lui doit une étonnante huile sur toile intitulée ''[[Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l’arpa (Giovanni Gaibazzi)|Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe]]'', conservée à la Pinacothèque Stuard de Parme. | Giovanni Gaibazzi montre un talent particulier pour les portraits, qui lui permettent des études psychologiques fouillées. En [[1854]], il expose à la galerie de l’Académie un ''Cupidon et Psyché''. Mais la peinture religieuse représente une grande partie de son œuvre : entre autres une ''Sainte famille'', une ''Circoncision'' ([[1856]]) et une ''Nativité''. Enfin, on lui doit une étonnante huile sur toile intitulée ''[[Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l’arpa (Giovanni Gaibazzi)|Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe]]'', conservée à la Pinacothèque Stuard de Parme. | ||
Ses nombreux dessins sont plus axés sur la définition des contours que sur la recherche de nuances. Dans ce domaine il évolue peu : les dessins appartenant à la pleine maturité restent du même style que ceux effectués précédemment à Rome. | Ses nombreux dessins sont plus axés sur la définition des contours que sur la recherche de nuances. Dans ce domaine il évolue peu : les dessins appartenant à la pleine maturité restent du même style que ceux effectués précédemment à Rome.<ref>Roberto Lasagni, ''Dizionario biografico dei Parmigiani'', [http://biblioteche2.comune.parma.it/lasagni/gab-gas.htm p. GABBA - GASTELLI], notice GAIBAZZI LUIGI GIOVANNI.</ref> | ||
Il eut sur le tard (à cinquante ans et plus) deux fils d’Angela Bersellini : Aristide Gaibazzi ([[1858]] – [[1899]]), sculpteur et miniaturiste ; et Arnaldo Gaibazzi ([[1860]] – [[1925]]), architecte et miniaturiste.<ref> | Il eut sur le tard (à cinquante ans et plus) deux fils d’Angela Bersellini : Aristide Gaibazzi ([[1858]] – [[1899]]), sculpteur et miniaturiste ; et Arnaldo Gaibazzi ([[1860]] – [[1925]]), architecte et miniaturiste.<ref>Roberto Lasagni, ''Dizionario biografico dei Parmigiani'', [http://biblioteche2.comune.parma.it/lasagni/gab-gas.htm p. GABBA - GASTELLI], notices GAIBAZZI ARISTIDE et GAIBAZZI ARNALDO.</ref> | ||
{{Clr}} | {{Clr}} | ||
==Voir aussi== | ==Voir aussi== |
Version du 26 octobre 2013 à 23:33
Luigi Giovanni Gaibazzi, communément appelé Giovanni Gaibazzi,[1] né à Parme le 3 novembre 1808, mort dans la même ville le 24 mai 1888, est un peintre italien.
Biographie
Bien qu’ayant tout d’abord appris la profession de coiffeur, Giovanni Gaibazzi étudie ensuite sous la direction du peintre parmesan Giovanni Tebaldi (1787 – vers 1860). En 1832, son Philoctète à Naxos obtient le prix annuel de l’Académie des beaux-arts de Parme. L’année suivante, il signe un contrat pour peindre, dans la grande salle de la Bibliothèque Palatine, deux octogones avec des amours soutenant les armoiries de Marie-Louise d’Autriche, travail qu’il terminera en 1834.
À partir de 1839 il fait un séjour de plusieurs années à Rome, avant de revenir vers 1841 à Parme où il est nommé professeur auxiliaire à l’école de peinture de l’Académie. La duchesse Marie-Louise lui fait alors des commandes importantes dans le cadre des travaux de rénovation de l’église Santa Maria del Quartiere.
Giovanni Gaibazzi montre un talent particulier pour les portraits, qui lui permettent des études psychologiques fouillées. En 1854, il expose à la galerie de l’Académie un Cupidon et Psyché. Mais la peinture religieuse représente une grande partie de son œuvre : entre autres une Sainte famille, une Circoncision (1856) et une Nativité. Enfin, on lui doit une étonnante huile sur toile intitulée Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe, conservée à la Pinacothèque Stuard de Parme.
Ses nombreux dessins sont plus axés sur la définition des contours que sur la recherche de nuances. Dans ce domaine il évolue peu : les dessins appartenant à la pleine maturité restent du même style que ceux effectués précédemment à Rome.[2]
Il eut sur le tard (à cinquante ans et plus) deux fils d’Angela Bersellini : Aristide Gaibazzi (1858 – 1899), sculpteur et miniaturiste ; et Arnaldo Gaibazzi (1860 – 1925), architecte et miniaturiste.[3]
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Ne pas le confondre avec Giovanni Gaibazzi, un charpentier qui a travaillé en 1762 pour la paroisse de Santa Margherita de Parme. (Roberto Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, p. GABBA - GASTELLI, notice GAIBAZZI GIOVANNI.)
- ↑ Roberto Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, p. GABBA - GASTELLI, notice GAIBAZZI LUIGI GIOVANNI.
- ↑ Roberto Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, p. GABBA - GASTELLI, notices GAIBAZZI ARISTIDE et GAIBAZZI ARNALDO.