« Giovanni Gaibazzi » : différence entre les versions

De BoyWiki
(Mention du"Dizionario biografico dei Parmigiani" de Roberto Lasagni)
(Image "Peducci del Duomo di Pontremoli")
 
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 2 : Ligne 2 :


==Biographie==
==Biographie==
 
[[Image:GAIBAZZI Giovanni - Peducci del Duomo di Pontremoli 1616x1614.jpg|350px|thumb|right|Coupole et pendentifs de Santa Maria del Popolo, à Pontremoli, montrant les quatre Évangélistes avec de jeunes anges.<br>On retrouve les mêmes modèles dans ''Samuel enseigne à David''.]]
Bien qu’ayant tout d’abord appris la profession de coiffeur, Giovanni Gaibazzi étudie ensuite sous la direction du peintre parmesan Giovanni Tebaldi ([[1787]] – vers [[1860]]). En [[1832]], son ''Philoctète à Naxos'' obtient le prix annuel de l’Académie des beaux-arts de Parme. L’année suivante, il signe un contrat pour peindre, dans la grande salle de la Bibliothèque Palatine, deux octogones avec des [[Cupidon|amours]] soutenant les armoiries de Marie-Louise d’Autriche, travail qu’il terminera en [[1834]].
Bien qu’ayant tout d’abord appris la profession de coiffeur, Giovanni Gaibazzi étudie ensuite sous la direction du peintre parmesan Giovanni Tebaldi ([[1787]] – vers [[1860]]). En [[1832]], son ''Philoctète à Naxos'' obtient le prix annuel de l’Académie des beaux-arts de Parme. L’année suivante, il signe un contrat pour peindre, dans la grande salle de la Bibliothèque Palatine, deux octogones avec des [[Cupidon|amours]] soutenant les armoiries de Marie-Louise d’Autriche, travail qu’il terminera en [[1834]].


À partir de [[1839]] il fait un séjour de plusieurs années à Rome, avant de revenir vers [[1841]] à Parme où il est nommé professeur auxiliaire à l’école de peinture de l’Académie. La duchesse Marie-Louise lui fait alors des commandes importantes dans le cadre des travaux de rénovation de l’église Santa Maria del Quartiere.
À partir de [[1839]] il fait un séjour de plusieurs années à Rome, avant de revenir vers [[1841]] à Parme où il est nommé professeur auxiliaire à l’école de peinture de l’Académie. La duchesse Marie-Louise lui fait alors des commandes importantes dans le cadre des travaux de rénovation de l’église Santa Maria del Quartiere.


Giovanni Gaibazzi montre un talent particulier pour les portraits, qui lui permettent des études psychologiques fouillées. En [[1854]], il expose à la galerie de l’Académie un ''Cupidon et Psyché''. Mais la peinture religieuse représente une grande partie de son œuvre : entre autres une ''Sainte famille'', une ''Circoncision'' ([[1856]]) et une ''Nativité''.
{{Clr}}
{{Image relative|GAIBAZZI Giovanni - Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l'arpa 1506x1772.jpg|gauche|40%|600px|''Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe'' <br>Huile sur toile, 95 × 80 cm <br>Parme, Pinacothèque Stuard}}
{{Image relative|GAIBAZZI Giovanni - Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l'arpa 1506x1772.jpg|gauche|40%|600px|''Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe'' <br>Huile sur toile, 95 × 80 cm <br>Parme, Pinacothèque Stuard}}
Giovanni Gaibazzi montre un talent particulier pour les portraits, qui lui permettent des études psychologiques fouillées. En [[1854]], il expose à la galerie de l’Académie un ''Cupidon et Psyché''. Mais la peinture religieuse représente une grande partie de son œuvre : entre autres une ''Sainte famille'', une ''Circoncision'' ([[1856]]) et une ''Nativité''. Enfin, on lui doit une étonnante huile sur toile intitulée ''[[Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l’arpa (Giovanni Gaibazzi)|Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe]]'', conservée à la Pinacothèque Stuard de Parme.
Enfin, on lui doit une étonnante huile sur toile intitulée ''[[Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l’arpa (Giovanni Gaibazzi)|Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe]]'', conservée à la Pinacothèque Stuard de Parme.


Ses nombreux dessins sont plus axés sur la définition des contours que sur la recherche de nuances. Dans ce domaine il évolue peu : les dessins appartenant à la pleine maturité restent du même style que ceux effectués précédemment à Rome.<ref>Roberto Lasagni, ''Dizionario biografico dei Parmigiani'', [http://biblioteche2.comune.parma.it/lasagni/gab-gas.htm p.&nbsp;GABBA - GASTELLI], notice GAIBAZZI LUIGI GIOVANNI.</ref>
Ses nombreux dessins sont plus axés sur la définition des contours que sur la recherche de nuances. Dans ce domaine il évolue peu : les dessins appartenant à la pleine maturité restent du même style que ceux effectués précédemment à Rome.<ref>Roberto Lasagni, ''Dizionario biografico dei Parmigiani'', [http://biblioteche2.comune.parma.it/lasagni/gab-gas.htm p.&nbsp;GABBA - GASTELLI], notice GAIBAZZI LUIGI GIOVANNI.</ref>
Ligne 16 : Ligne 18 :
==Voir aussi==
==Voir aussi==
===Articles connexes===
===Articles connexes===
 
{{Mediaboywiki|Category:Giovanni_Gaibazzi}}
*[[Italie]]
*[[Italie]]
*[[Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l’arpa (Giovanni Gaibazzi)]]
*[[Samuele insegna a Davide fanciullo a suonare l’arpa (Giovanni Gaibazzi)]]
 
{{Clr}}
== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references />
<references />

Dernière version du 18 novembre 2013 à 11:36

Luigi Giovanni Gaibazzi, communément appelé Giovanni Gaibazzi,[1] né à Parme le 3 novembre 1808, mort dans la même ville le 24 mai 1888, est un peintre italien.

Biographie

Coupole et pendentifs de Santa Maria del Popolo, à Pontremoli, montrant les quatre Évangélistes avec de jeunes anges.
On retrouve les mêmes modèles dans Samuel enseigne à David.

Bien qu’ayant tout d’abord appris la profession de coiffeur, Giovanni Gaibazzi étudie ensuite sous la direction du peintre parmesan Giovanni Tebaldi (1787 – vers 1860). En 1832, son Philoctète à Naxos obtient le prix annuel de l’Académie des beaux-arts de Parme. L’année suivante, il signe un contrat pour peindre, dans la grande salle de la Bibliothèque Palatine, deux octogones avec des amours soutenant les armoiries de Marie-Louise d’Autriche, travail qu’il terminera en 1834.

À partir de 1839 il fait un séjour de plusieurs années à Rome, avant de revenir vers 1841 à Parme où il est nommé professeur auxiliaire à l’école de peinture de l’Académie. La duchesse Marie-Louise lui fait alors des commandes importantes dans le cadre des travaux de rénovation de l’église Santa Maria del Quartiere.

Giovanni Gaibazzi montre un talent particulier pour les portraits, qui lui permettent des études psychologiques fouillées. En 1854, il expose à la galerie de l’Académie un Cupidon et Psyché. Mais la peinture religieuse représente une grande partie de son œuvre : entre autres une Sainte famille, une Circoncision (1856) et une Nativité.

Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe
Huile sur toile, 95 × 80 cm
Parme, Pinacothèque Stuard

Enfin, on lui doit une étonnante huile sur toile intitulée Samuel enseigne à David enfant à jouer de la harpe, conservée à la Pinacothèque Stuard de Parme.

Ses nombreux dessins sont plus axés sur la définition des contours que sur la recherche de nuances. Dans ce domaine il évolue peu : les dessins appartenant à la pleine maturité restent du même style que ceux effectués précédemment à Rome.[2]

Il eut sur le tard (à cinquante ans et plus) deux fils d’Angela Bersellini : Aristide Gaibazzi (18581899), sculpteur et miniaturiste ; et Arnaldo Gaibazzi (18601925), architecte et miniaturiste.[3]

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Ne pas le confondre avec Giovanni Gaibazzi, un charpentier qui a travaillé en 1762 pour la paroisse de Santa Margherita de Parme. (Roberto Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, p. GABBA - GASTELLI, notice GAIBAZZI GIOVANNI.)
  2. Roberto Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, p. GABBA - GASTELLI, notice GAIBAZZI LUIGI GIOVANNI.
  3. Roberto Lasagni, Dizionario biografico dei Parmigiani, p. GABBA - GASTELLI, notices GAIBAZZI ARISTIDE et GAIBAZZI ARNALDO.