« Séraphin, c’est la fin ! (Gabriel Matzneff) » : différence entre les versions
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{{Extrait|id=4445663|Vive la vie, vive l’amour, et merde au puritanisme petit-bourgeois, merde à ceux que le grand Frédéric Lemaître, incarné par Pierre Brasseur, appelle, dans ''Les Enfants du Paradis'', « un brouillard d’hommes » ! | {{Extrait|id=4445663|Vive la vie, vive l’amour, et merde au puritanisme petit-bourgeois, merde à ceux que le grand Frédéric Lemaître, incarné par Pierre Brasseur, appelle, dans ''Les Enfants du Paradis'', « un brouillard d’hommes » ! | ||
{{Réf Livre|titre=Séraphin, c’est la fin !|auteur=Gabriel Matzneff|éditeur=La Table Ronde|année=2013|page=203}}}} | {{Réf Livre|titre=Séraphin, c’est la fin !|auteur=Gabriel Matzneff|éditeur=La Table Ronde|année=2013|page=203}}}} | ||
{{Extrait|id=5598004|Quand on voit aujourd’hui l’ordre moral prôné par les ligues chrétiennes d’Outre-Atlantique d’un côté, les fanatiques barbus mahométans de l’autre, étendre son ombre sur l’entière planète, on a l’impression, si l’on s’est battu pour la liberté, d’avoir labouré la mer, écrit et agi en vain. Ce n’est, Dieu merci, pas entièrement vrai. | |||
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{{Extrait|id=8607834|On assiste chez nous, et dans le monde entier, au triomphe de l’hystérie puritaine. Celle-ci, je vous l’ai dit, nous vient tout droit des ligues pharisaïques, des cercles néoconservateurs d’Outre-Atlantique, mais en France la droite n’est pas la seule à entonner ce refrain ; la gauche fait chorus et c’est la société dans son ensemble qui le chante à gorge déployée. Dans la surenchère moralisatrice les tartufes culs-bénits et les tartufes bouffeurs de curés rivalisent d’un zèle flicard. | |||
{{Réf Livre|titre=Séraphin, c’est la fin !|auteur=Gabriel Matzneff|éditeur=La Table Ronde|année=2013|page=222-223}}}} | |||
==Voir aussi== | ==Voir aussi== |
Version du 23 novembre 2013 à 18:47
Séraphin, c’est la fin ! est un recueil d’essais de Gabriel Matzneff, paru en 2013.
Composition
La soixantaine de textes réunis dans cet ouvrage ont presque tous été publiés précédemment, entre 1964 et 2012. Il s’agit soit de chroniques parues dans des publications comme Combat, Le Figaro ou Le Monde ; soit de conférences et de préfaces ; soit encore de « Nouvelles chroniques » du site www.matzneff.com.
On note en particulier les textes suivants, qui abordent le sujet de la « philopédie » chère à l’auteur :
- À propos du viol, p. 79-94 (conférence prononcée le 13 décembre 2007 à la librairie Mollat de Bordeaux, lors du colloque international « Viol, violence, corps et identité »).
- Casanova ou la victoire sur la mort, p. 150-180 (conférence prononcée le 10 juillet 2010 à Montpellier, dans le cadre des manifestations « Casanova forever »).
- René Schérer, éveilleur, p. 193-200.
- De la censure, p. 214-236 (conférence prononcée le 9 janvier 2012 à l’École normale de Paris, dans le cadre du séminaire « Littérature et censure »).
Distinction
Dernier volume d’un ensemble de six,[1] Séraphin, c’est la fin ! a obtenu en novembre 2013 le prix Renaudot de l’essai, au grand scandale de divers adeptes de l’antipédophilisme.
Cette distinction lui a été décernée par un jury composé de Frédéric Beigbeder, Patrick Besson, Dominique Bona, Georges-Olivier Châteaureynaud, Jérôme Garcin, Louis Gardel, Franz-Olivier Giesbert, Christian Giudicelli, Jean-Marie Gustave Le Clézio et Jean-Noël Pancrazi.
Citations
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 62
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 92
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 93
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 93
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 93-94
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 94
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 134
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 167
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 168
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 197
Jadis, on expliquait à l’enfant, à l’Émile de Rousseau, que la masturbation rendait fou ; à présent, on lui apprend à se méfier des vilains messieurs, et à les dénoncer à la police.
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 198
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 203
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 222
- Gabriel Matzneff, Séraphin, c’est la fin !, La Table Ronde, 2013, p. 222-223
Voir aussi
Bibliographie
Éditions
- Séraphin, c’est la fin ! / Gabriel Matzneff. – Paris : Éd. de La Table Ronde, 2013 (Clamecy : Nouv. Impr. Laballery, février 2013). – 272 p. ; 21 × 14 cm.Recueil de textes écrits de 1964 à 2012. – ISBN 978-2-7103-7006-2
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Les autres volumes composant cet ensemble sont :
• Le sabre de Didi (1986)
• Le dîner des mousquetaires (1995)
• C’est la gloire, Pierre-François ! (2002)
• Yoghourt et yoga (2004)
• Vous avez dit métèque ? (2008)