Ethnologie pédérastique (infographie)

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L’infographie ci-dessous présente une approche ethnologique de la pédérastie. Elle recense les sociétés qui ont connu des formes institutionnalisées de la relation érotique entre homme et garçon.

Carte de la pédérastie dans le monde méditerranéen

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Athènes offre l’exemple le plus significatif de l’évolution d’une institution éducative aristocratique et guerrière en une pratique moins rigoureuse, davantage centrée sur l’esthétisme et les sens. Sur les céramiques, les grands adolescents musclés et vigoureux firent place peu à peu à des garçons plus délicats et souvent plus jeunes. Pour les amoureux des garçons, kalos prenait le pas sur agathos, ce qui ne fut pas sans entraîner des dérives, critiquées par certains auteurs, tantôt sur le mode humoristique, tantôt sur le mode sérieux.
Les relations pédérastiques perdurèrent en Grèce jusqu’à leur interdiction tardive par l’Empire romain, après que le christianisme fut reconnu comme religion officielle, puis seule religion d’État.∥}, {∥id∥: ∥berberes∥, ∥x∥: ∥250px∥, ∥y∥: ∥400px∥, ∥text∥: ∥Habitant depuis des millénaires l’Afrique du Nord depuis l’Atlantique jusqu’à l’oasis de Siwa, les Berbères ont maintenu dans de nombreux endroits des traditions pédérastiques dont l’origine se perd dans la nuit des temps, et qui n’ont pu être éradiquées ni par les religions successives (paganisme romain, judaïsme, christianisme, islam), ni par les occupations étrangères (phénicienne, romaine, arabe, ottomane, française, etc.).∥}, {∥id∥: ∥capri∥, ∥x∥: ∥400px∥, ∥y∥: ∥200px∥, ∥text∥: ∥Depuis l’époque romaine, où elle servit de résidence à Tibère, jusqu’au XXe siècle, l'île de Capri a accueilli de nombreux pédérastes.∥}, {∥id∥: ∥celtes∥, ∥x∥: ∥400px∥, ∥y∥: ∥10px∥, ∥text∥: ∥Monde celtique
Il y a peu d’éléments directs sur la pédérastie chez les Celtes et en particulier chez les Gaulois. Cependant, il y a quelques citations d’auteurs classiques déclarant que l’activité homosexuelle était acceptée, et quelques productions culturelles en la matière (sculptures). Par exemple Athenaeus, à la suite de Diodorus, écrit que « les Celtes, bien qu’ils aient des femmes très belles, apprécient de jeunes garçons davantage, de sorte que certains d’entre eux avaient souvent deux amoureux à dormir avec eux sur leurs lits en peau de bête ». Selon Aristote, « les Celtes sont ouverts et approuvent les jeux amoureux masculins ».∥}, {∥id∥: ∥crete∥, ∥x∥: ∥650px∥, ∥y∥: ∥260px∥, ∥text∥: ∥La Crète offre le modèle le plus ancien d’institution pédérastique, dont on connaît essentiellement les caractéristiques grâce à un texte d’un historien grec du IVe siècle, Éphore.
Après en avoir fait l’annonce et obtenu l’approbation du père, l’homme procédait à l’enlèvement rituel du garçon, le rapt pédérastique. Commençait alors pour ce dernier une période d’apprentissage placée sous la responsabilité de l’adulte, qui l’isolait avec lui à la campagne pour une durée de deux mois environ. Il s’agissait de faire du garçon un chasseur adroit et un combattant courageux. Pendant toute cette période, le couple partageait également des activités sexuelles.∥}, {∥id∥: ∥djebala∥, ∥x∥: ∥120px∥, ∥y∥: ∥300px∥, ∥text∥: ∥La région des Djebala est réputée depuis longtemps au Maroc pour sa pratique habituelle de la pédérastie.∥}, {∥id∥: ∥florence∥, ∥x∥: ∥450px∥, ∥y∥: ∥110px∥, ∥text∥: ∥Florence fut l’une des capitales de la culture pédérastique, en particulier à la Renaissance.∥}, {∥id∥: ∥rome∥, ∥x∥: ∥500px∥, ∥y∥: ∥200px∥, ∥text∥: ∥L’empire romain a vu subsister ou se développer de nombreuses coutumes pédérastiques. Devenue ensuite le siège de la papauté, elle a gardé un habitude de tolérance envers l’amour des garçons.∥},

{∥id∥: ∥sparte∥, ∥x∥: ∥400px∥, ∥y∥: ∥100px∥, ∥text∥: ∥Sparte requérait de tous ses citoyens de nouer une relation pédérastique. Mais l’homme devait au préalable gagner l’affection du garçon, à la différence de la Crète ou d’Athènes, où cette affection, bien que souhaitée, n’était pas requise.∥},]}

Légende

Voir aussi